Eternel recommencement

genial sua fque sa devi long pour les retrouvailles et les rencontres sinon toujours aussi bien

c'est super l'histoire avec les gosses ! j'aime bien comment ca se passe c'est mignon

(alors liz s'en ai rendu compte pour sa fille ^^)

Nanou : On va y arriver aux retrouvailles, encore un peu de patience, tous les éléments doivent d'abord être en place ...
Madhaj : Bien sûr que Liz s'en est rendue compte, elle a connu les mêmes symptomes ... et je la crois particulièrement intuitive (il suffit de voir dans la série).
Une petite transition qui va permettre de situer désormais tout l'action à Roswell même.

Santa Fe
PDV Max
Ca y est, le problème du logement est résolu. J'ai choisi une maison meublée au nord de la ville, légèrement isolée afin que personne ne remarque notre présence. Nous venons de louer une voiture et entamons notre voyage direction Roswell. Michael reste silencieux, les yeux rivés sur la route. Je prends l'initiative de la discussion.
Max : Lorsque l'on sera arrivé là bas, il est préférable que nous restions discret.
Michael : Ce qui veut dire ?
Max : Et bien, il vaudrait mieux éviter de reprendre contact avec certaines personnes ...
Michael : Ce qui sous entend ?
Max : Je crois que nous ne devons pas revenir sur les fantômes du passé.
Michael : Ok, j'ai compris.
Max : Après tout, ce ne serait bon ni pour elles, ni pour nous.
Michael : J'ai compris, Max. tu cherches à convaincre qui, en insistant comme ça ?
Je ne rajoute rien et concentre mon attention sur la route. J'essaye de me persuader que c'est le meilleur choix, pour nous tous. Ramener le passé ne ferait que rouvrir des blessures à peine cicatrisées.

Lycée de Roswell
PDV Anton
Je fuis, me précipite dans le couloir et vais rapidement m'installer dans notre salle de cours, sans attendre James. Je ne sais plus quoi penser. Je l'ai embrassé. Et elle a répondu à mon baiser. C'est un rêve, mais un rêve qui m'est interdit. Pour de multiples raisons, je n'ai pas le droit de l'aimer et il ne faut pas qu'elle s'attache à moi. D'abord, c'est la soeur de James, mon meilleur ami, et je ne souhaite pas le trahir. Et surtout nous sommes trop différents. Mon tuteur me l'a bien dit à de multiples reprises : « Tu n'es pas destiné à rester dans ce monde, il faut que tu sois prêt à partir à tout moment. Ne crée pas d'attaches ici, elles seraient une entrave à ton futur ».
Mon futur ... Combien de fois l'ai je imaginé ... Et comme il me paraît loin à l'instant, au seul souvenir de ce qui vient de se produire ... Je sais parfaitement que ma place n'est pas à Roswell, mais j'ignore concrètement où elle se trouve. J'attends des réponses et elles n'arrivent jamais, mais pendant ce temps, j'oublie de vivre. Et vivre pour moi à l'instant, c'est être avec Michelle.
James : Hey ...
Je me retourne étonné, ne l'ayant pas entendu arriver.
Anton : Salut mec.
Je n'ai pas envie de parler ce matin, mais tout à coup je réalise.
Anton : Mais qu'est ce que tu fais là aussi tôt ?
Non, je ne le crois pas, il baisse les yeux et se racle doucement la gorge. Pas de remarque ironique à l'horizon. Mais qu'est ce qui lui arrive ?
James : Ben, à vrai dire ...
Il ne continue pas, le professeur d'espagnol venant de faire son entrée en cours.

PDV James
Ouf, pour une fois, je suis heureux de voir arriver Madame Rubio pour le cours. Elle m'évite une explication avec mon ami, à qui je ne me sens pas encore prêt à révéler mes sentiments. Que vais je faire de plus maintenant ? Bon, je lui ai dit qu'elle pouvait compter sur moi, cela ne signifie pas pour autant que je lui ai avoué autre chose. Pas besoin de s'angoisser outre mesure, encore deux jours avant ce maudit exposé, puis tout reprendra sa place.
J'observe Ally deux rangs devant moi, qui prend consciencieusement des notes. Sa main gauche passe doucement sous ses cheveux, j'adore quand elle fait ce geste. Et surtout, ces périodes d'enseignement sont pour moi une occasion supplémentaire de l'observer sans être vu. Je sens soudain qu'un autre regard parcourt sa nuque et tournant la tête, je vois qu'il s'agit de ce pervers de Perkins. Gars, dès que j'en aurai l'occasion, tu vas amèrement regretter le jour où tu as jeté ton dévolu sur elle ...

A suivre ...

wouu la suite la suiiite

lu et approuvé

la suite stp!

genial et je ais qu'il faut etre patient mais je ne le suis pas lol

Allez, pour vous faire plaisir ... c'est un peu court, mais bon ...

Roswell – le soir même
Maison de Max et Michael
PDV Michael
Le voyage depuis Santa Fe s'est déroulé dans un silence religieux suite aux recommandations de Max. Je ne sais pas d'ailleurs si c'est plus à moi qu'à lui même qu'il les adressait. La maison n'est pas un modèle de luxe, mais j'avoue m'en moquer. Tout ce qui compte désormais c'est d'accomplir au plus vite la mission que nous nous sommes fixés puis de repartir. Loin de cette ville et de toutes tentations. Max a contacté l'UFOCenter en arrivant et a joint Brody avec qui il a rendez vous. Il souhaite préparer au mieux sa rencontre avec son fils et je le comprend.

PDV Max
Nous y sommes. Brody va arriver dans quelques minutes et j'ai déjà des milliers de questions qui me viennent aux lèvres. Peur et excitation se mêlent dans mes pensées. Je vais enfin qui est mon fils aujourd'hui. Justement, voilà qu'on frappe à la porte : c'est lui. Je m'avance, tellement stressé que mes jambes flageolent légèrement.
Max : Brody, cela faisait longtemps ...
Je lui tend la main, mais dans un élan, il se met à m'étreindre.
Brody : Max, je suis heureux que tu sois enfin revenu.
Je l'observe légèrement : Sa coiffure est plus sage et quelques rides marquent désormais son visage. Mais à part cela, il a peu changé. Michael s'avance à son tour pour le saluer, et ils &changent une poignée de main solennelle.
Max: Viens t'asseoir, nous serons mieux pour parler.
Michael semble vouloir rester avec nous. Je préfère d'ailleurs : il sera mon soutien en cas de nouvelles qui ne seraient pas agréables.
Brody : Alors, si vous êtes là, je suppose que la guerre est terminée ?
Max : Oui. Nous avons vaincu les forces de Khivar. Aujourd'hui Antar a retrouvé la prospérité.
Brody : La bataille a du être rude ...
En prononçant ces mots, je vois que son regard s'attarde sur Michael.
Max : Il y a eu beaucoup de sang et de morts. Mais la paix était à ce prix.
Il acquiesce d'un signe de tête.
Max : Brody, parle moi de Zan.
Brody : Il va très bien, Max. il est grand, noble et fort.
Max : Lui as tu parler de moi ?
Brody : Très souvent. Il attend ton retour et sait qu'il a une mission à accomplir, ailleurs.
Max : Quand pourrais je le voir, à ton avis ?
Brody : Pourquoi pas demain soir ? Il faut d'abord que je lui dise que tu es revenu et qu'il se prépare à te rencontrer. Je sais qu'il espère ce moment depuis des années.
Max : Est il heureux ici ?
Brody : Il a quelques amis qui lui sont profondément attachés. Il les retrouve souvent après les cours, ils font des virées ensemble, vont à des soirées ou encore boire un verre au CrashDown.
Le CrashDown ... je vois tout à coup les images défilées devant mes yeux, le bar, les tables avec banquettes, la banque où il fallait payer. Je tourne les yeux vers Michael : ses mâchoires sont crispées et ses poings serrés. Lui aussi se souvient et je sais que tout comme moi la question lui brûle les lèvres. Brody semble comprendre ce moment de flottement et c'est lui qui finit par mettre fin à nos interrogations.
Brody : Elles vivent encore toutes les deux ici.
Je m'affaisse un peu plus sur le canapé et je perçois un soupir de Michael.
Brody : J'aurai sans doute mieux fait de ne rien dire ...
Max : Si tu as eu raison, au moins maintenant nous savons à quoi nous en tenir.
Brody : Une dernière chose cependant. Pour éviter tout risque, j'ai changé le prénom de Zan. Désormais, il s'appelle Anton.

A suivre ...

OUUUUH sa commence a devenir très très interessent la

larilou a écrit:

OUUUUH sa commence a devenir très très interessent la

je pense comme larilou c surque sa devient interessant il me tarde la suite la

CrashDown
PDV Michelle
Il n'est pas venu. J'attends depuis des heures de le voir franchir cette maudite porte, mais je sais bien que c'est en vain. Il a allumé une lumière tout au fond de moi, pourquoi faut il qu'elle soit éphémère. Je ne comprend pas, je n'arrive pas à saisir les raisons de sa fuite. Quelque chose s'est passée, une évidence sur laquelle il nous sera impossible de revenir lui et moi.
C'est donc ça l'amour ? Cette brûlure tout au fond de soi, cette sensation qui emporte tout avec elle ? C'est cela, maman, que tu as éprouvé ? Et toi, mon cher frère ? Je promet de ne plus ironiser sur les réactions de James vis à vis d'Ally, de le laisser faire vaquer son coeur où bon lui semble.
Il faut que je sache ce qui se passe au fond de toi, Anton ...

PDV James
Surtout ne pas la regarder, ne pas lui montrer mon intérêt. T'en as des bonnes, gars, alors que par deux fois en deux jours, tu as joué le preux chevalier... Il faut que je me concentre sur autre chose, que j'arrive à reprendre le contrôle de mon esprit.
Tiens, ma mère vient de rentrer dans le café, rare en semaine. Elle n'a sans doute pas eu le temps de déjeuner à midi et vient manger quelque chose avant de rentrer. Depuis que nous travaillons ici avec Michelle, nous avons pris l'habitude de souper avant de rejoindre la maison et elle est donc souvent seule le soir.

PDV Ally
Evidemment, il fait tout pour éviter de croiser mon regard, c'est à peine si ses yeux osent croiser les miens lorsqu'il me passe les commandes. Décidément, je ne comprend rien à ce mec, il peut passer d'un instant du garçon le plus attentionné à cette montagne de froideur que j'ai ce soir devant moi.
Je ne me laisserai plus prendre, c'est terminé, fini, enterré ! S'il s'avise de me faire de nouveau le coup du chevalier servant, je le gifle ... enfin je crois. Je me déteste quand je suis dans cet état et je le hais de provoquer de telles réactions chez moi.
J'ai autre chose dans ma vie, comme par exemple ma meilleure amie qui, soit dit en passant, n'a pas l'air dans son assiette ce soir. Elle jette sans arrêt des regards vers la porte d'entrée, comme si elle attendait quelqu'un. Elle semble triste et je m'avance finalement doucement vers elle.
Ally : Ca va ?
Michelle : Pas vraiment ...
Ally : Tu veux qu'on en parle ?
Michelle : Oui, on peut se retrouver à la fin du service ...
Ally : Bien sûr.
Je m'éloigne pour prendre la commande des derniers clients. D'ici une demi heure, le restaurant sera vide et je saurai enfin ce qui la préoccupe.

PDV Maria
J'ai besoin d'avoir l'avis de ma meilleure amie, ainsi que son soutien. Cette décision, que j'aurai sans doute du prendre depuis des années, doit intervenir le pus vite possible, sinon je deviendrai sans doute folle, enfin plus folle que maintenant. J'observe Liz derrière le bar, elle est devenue au fil du temps une femme magnifique et très convoitée ... mais elle refuse que tout homme l'approche de trop prêt. Elle porte au fond d'elle une culpabilité qu'elle a elle même forgé, le fait d'avoir couché avec Kyle la laissant convaincu qu'elle a trahi Max. Ironique en fait, car c'est ce dernier qui porte la part la plus grande du gâchis de leur relation à cause de ... greuh, même au bout de seize ans, il m'ai toujours impossible de prononcer son nom.
Maria : Liz, je voudrai te parler ...
Liz : Cela ne te dérange pas d'attendre la fin du service ?
Maria : Sans problème.
Je reste donc assise, observant le petit microcosme du CrashDown.

PDV Michelle
Ca y est, les derniers clients viennent de franchir la porte. Encore quelques tables à desservir, et je pourrai enfin confier à Ally ce qui me pèse sur le coeur. J'observe discrètement ma mère. Elle ne semble pas vouloir s'en aller, peut être cherche t'elle un peu de présence. Je la sais tellement seule, sans véritable engagement sentimental depuis mon père. C'est son grand amour, celui qui a tout changé. Elle parle souvent de lui, pour que nous le connaissions avec James, sans jamais en donner une image négative, mais n'évoque jamais leur histoire, comme si le fait de l'évoquer pouvait l'effacer ou l'abîmer.
James : J'ai fini, je rentre. Michelle ?
Michelle : Je reste encore un peu, je voudrai parler avec Ally.
James : Maman ?
Maria : Je suis désolée, mon ange, mais je pensais passer un moment avec Liz. Cela ne te dérange pas de rentrer seul ?
James : Ah, les femmes et leur bavardage incessant.
Le voilà qui lève et les bras, et les yeux au ciel.
Michelle : Macho !!!
Un éclat de rire général accompagne sa sortie.

PDV Ally
James est parti, toujours aussi distant. Je me retourne vers Michelle et lui propose
Ally : Si on allait dans ma chambre ?
Michelle : D'accord.
Je regarde ma mère qui me donne son agrément d'un signe de tête. Je m'élance dans les escaliers, Michelle sur mes pas. Dès que la porte se referme, j'attaque.
Ally : Qu'est ce qui t'arrives ?
Elle rougit et semble embarassée.
Michelle : C'est Anton ...
Ally : Quoi ?
Michelle : Ce matin, dans la salle à brosse, il m'a embrassé.
Je l'observe étonnée. Jamais, au grand jamais, elle n'a évoqué avoir des sentiments pour le meilleur ami de son frère, alors d'où vient ce bouleversement ?
Ally : J'ai raté un épisode là ?
Michelle : En fait, c'est à cause de ce fichu exposé ... hier, nous avons parlé tous les deux et il s'est passé quelque chose entre nous.
Ally : De quel type ?
Michelle : A vrai dire, je n'en sais rien. Tout à coup, j'ai découvert qu'il était sur la même longueur d'onde que moi : on a des goûts en commun, des rêves et des espoirs qui se ressemblent. Et puis, pour une fois, j'ai eu en face de moi un garçon qui s'intéressait à moi pour ce que j'étais, et non pour mon apparence.
Ally : La boule au fond de l'estomac, la bouffée de chaleur dans le corps, l'envie irrésistible de lui parler, de le toucher ?
Michelle : Tout ça ...
Ally : Ben, ma vieille, cette fois t'es amoureuse sans l'ombre d'un doute.
Je lui envoie un grand sourire auquel elle répond tristement.
Michelle : Y'a un problème ...
Ally : Lequel ?
Michelle : Après notre baiser, il a détalé comme un lapin et m'évite depuis.
Ally : Attitude de mec.
Michelle : Ce qui veut dire ?
Ally : La trouille, la panique ... tout ce qui peut provoquer chez un individu de sexe masculin l'idée d'une relation amoureuse.
Michelle : Tu crois ?
Ally : Sure ... mais tu veux qu'on demande confirmation à nos mères ?
Je lui adresse un clin d'oeil et elle éclate de rire.
Ally : Patience, ma grande. Si c'est le bon, il reviendra ... ils reviennent toujours.

PDV Liz
Les filles viennent de partir en courant vers la chambre d'Ally, provoquant notre sourire à Maria et moi. On se croirait revenu dans un autre temps, où deux jeunes filles se gavaient de confidence après le service.
Maria : Liz, j'ai un conseil à te demander.
Liz : Explique moi d'abord ce que tu as dans la tête.
Maria : J'ai décidé de reprendre ma vie en main. J'en ai marre, tu sais, marre d'être seule et de végéter à Roswell.
Je la regarde intriguée.
Liz : Où veux tu en venir exactement ? Tu veux quitter Roswell ?
Maria : Non ! Les enfants sont heureux ici, c'est leur chez eux. Mais, j'ai envie de rencontrer de nouvelles personnes, ici je connais tout le monde.
Liz : Tu veux dire ...
Maria : Que je veux recommencer à ouvrir mon coeur.
Je lui lance un regard où se mêle le doute et la surprise.
Maria : Je vais partir ce week end à Santa Fe. Est ce que je peux te laisser t'occuper de James et Michelle samedi soir, qu'ils dorment chez toi ?
Liz : Bien sur, ma grande. Tout ce que tu veux du moment que cela te rend heureuse.
Maria : Le bonheur, Liz. J'y ai beaucoup réfléchi et j'en suis venue à cette conclusion. Il faut repenser au bonheur parce qu'il ne reviendra pas ... ils ne reviendront pas.
Je croise ses yeux embués de larmes.

A suivre ...

oh extra vivement la suite car la sa devient d'autant plus interréssant

alors la je n'ai qu'une chose a dire :
JE VEUX LA SUITE!!!!!!!!!!!

wouwouuu de plus en plus interesseeeeeeent

Comme je ne voulaus pas vous faire attendre indéfiniment ... voilà la suite !

Le lendemain
Lycée de Roswell
PDV Anton
Mon père est sur terre. Il est revenu, enfin, et je dois le voir ce soir. Rien d'autre n'a plus d'importance, l'événement le plus capital de ma vie va avoir lieu ce soir, rien d'autre ne compte. Lorsque mon tuteur m'a dit qu'il l'avait vu, j'ai voulu me rendre de suite près de lui, mais il m'a fait comprendre que cette rencontre devait être pensé, autant pour moi que pour lui. Mon père ... tellement de questions tournoient dans ma tête, connaître enfin mes origines, d'où je viens et ce qui m'attend ensuite. Je vois à peine James se positionner à côté de moi, et c'est seulement lorsqu'il m'attrape le bras que je réagis.
James : Hey ... t'étais où là ?
Anton : Excuse, je pensais.
James : Ben, ça te réussit pas mon vieux. Je voulais savoir, c'est d'accord pour la soirée demain ?
Anton : Quelle soirée ?
James : Enfin, celle à l'ancienne fabrique de savon, tout le monde en parle au lycée ...
Anton : Euh... oui... non... écoutes, je sais vraiment pas.
James : Allez mec, sans toi, ce sera pas la même chose ...
Anton : Ok, je vais essayer de m'arranger.
James : J'aime mieux ça. Allez, bouges, on va encore être en retard.

PDV Michelle
Se rappeler des recommandations d'Ally. Alors, ne pas me jeter sur lui, ce serait trop mauvais genre, ne pas le dévisager sans cesse même si j'en ai terriblement envie, et surtout le laisser venir. Bon, son truc ne marche pas, remarque, tu ne l'appliques que depuis deux minutes, ma pauvre fille.
Ally : Michelle ... ça va ?
Michelle : Pourquoi tu me demandes ça ?
Ally : Parce que tu gesticules et tes yeux roulent dans tous les sens ... tu vas passer pour une folle.
Michelle : Je le suis déjà folle, dingue de cet idiot.
Elle se met à rire.
Ally : Ben, toi, quand tu fais les choses, c'est jamais à moitié. Il faut te changer les idées.
Michelle : Et tu proposes ?
Ally : Virée vendredi soir.
Michel : Ancienne fabrique de savon ?
Ally : Yep.
Je l'adore. C'est pas pour rien qu'elle reste ma meilleure amie depuis tant d'années. Une soirée, c'est pile ce qu'il me faut pour ne plus penser à ...
Ally : Allez, viens, sinon on va être en retard en cours.

Le soir
Maison de Max et Michael
PDV Max
J'ai réfléchi toute la journée à ce que j'allais pouvoir lui dire. Dois je vraiment tout lui raconter, depuis les origines, depuis ici il y a 16 ans ? Ou faut il que je n'aborde que ce qu'il est, ce que je suis et sa destinée ? Toutes ces questions tournent dans mon esprit depuis des heures, sous le regard inquiet de Michael.
Michael : Arrêtes !
Max : Quoi ?
Michael : De te prendre la tête avant qu'il ne te questionne.
Max : J'aimerai bien t'y voir.
Il souffle et lève la main en signe d'agacement.
Michael : Pour ce que j'en dis, moi. C'est pas mon fils après tout.
Max : Justement Michael, je voudrai plutôt le voir ... en tête à tête dans un premier temps.
Michael : Ok, j'ai compris, je vais faire un tour.
Il saisit sa veste et sort en trombe.

PDV Anton
Je viens d'arriver devant la maison de mon père lorsque je vois un grand mec en sortir en claquant la porte. Un peu intimidé, je prend quelques minutes pour me calmer avant de m'avancer de nouveau. Ca y est. Nous y voilà, je vais rencontrer mon père ... je frappe doucement à la porte qui s'entrouvre quelques instants après. Il est devant moi, et je reste comme paralysé. Lui aussi. Il est exactement comme je l'imaginais, de la noblesse dans le visage, des yeux noirs qui me transpercent, une étonnante stature. Finalement, il fait un pas vers moi, me prend dans ses bras et m'étreint pendant une période qui me paraît à la fois un instant et une éternité. Puis, il s'éloigne de nouveau de moi.
Max : Entres, je t'en prie.
Je pénètre enfin dans la maison. Elle est impersonnelle, mais je n'en ai cure. C'est le toit qui abrite mon père.
Max : Asseyons nous, je pense que nous avons des tas de choses à nous dire.
Anton : Parles moi d'Antar ...

PDV Max
Je lui raconte notre planète, sa beauté, les paysages magnifiques, les deux lunes, les gens si accueillants. Je lui raconte ma vie, la guerre, mes amis, Michael, Isabel.
Ses yeux brillent durant tout mon récit, il ne m'interrompt pas, semble boire mes paroles. Quand enfin je m'arrêtes, je vois son regard soudain triste se poser sur moi.
Anton : Parles moi de ma mère.
Max : Tess ...Il y a si longtemps, tu sais. Elle était très belle, blonde avec de magnifiques yeux bleus, et intelligente. Elle savait instinctivement ce que pensaient les gens et parvenaient souvent à les séduire. Et le plus important : elle t'aimait de tout son coeur. Elle aurait tout sacrifier pour toi.
Anton : Comment est elle morte ?
Max : Lors d'une bataille, elle s'est jetée devant un ennemi et a été touché par le coup mortel qui m'était destiné.
Anton : Vous vous aimez ?
Max : A notre façon, oui, nous nous sommes aimés.
Anton : Ah ...
Max : Et toi, racontes moi un peu ta vie ici ...
Anton : Et bien, Brody a toujours été génial avec moi, j'ai toujours pu compter sur lui. Le lycée ... ben tu connais non ? C'est un peu la galère, mais mes résultats ne sont pas trop mauvais.
Max : T'as des amis ?
Anton : Mon meilleur ami, c'est James. Il est extra : un peu sauvage, franchement rebelle, un caractère de cochon, mais je sais que je peux compter sur lui en toute circonstance.
Max : C'est important. Et les amours ?
Anton (rougissant) : heu ... écoutes, c'est un peu délicat.
Max : Allez, va y. Y'a pas de secret quand même ...
Anton : En fait, y'a bien une fille qui me plaît ... mais pour l'instant, c'est en stand by.
Max : Pourquoi ?
Anton : A cause de moi, de ce que je suis.
Max : Ca n'empêche pas d'aimer, tu sais ...

PDV Michael
Je marche en direction de la ville, la nuit est tombée, et je prend garde à rester dans l'ombre. J'ai envie de revoir les lieux qui ont bercé mes années ici. Je passe tout d'abord devant mon ancien appartement, toujours dans le même état. Puis, j'aperçois au loin le CrashDown, lui aussi a très peu changé. Certaines choses restent immuables.
Je continue à me balader et lorsque je relève finalement la tête, je découvre que mes pas m'ont conduit presque malgré moi devant chez elle. Je m'installe dans le recoin de la maison d'en face plongé dans le noir, et je reste ainsi à observer. Combien de fois lorsque nous étions ensemble me suis je posté au même endroit ?
Je sors de ma rêverie lorsque j'aperçois une voiture qui s'arrête devant le porche de la maison. La portière conducteur s'ouvre, laissant apparaître une jeune femme blonde. C'est elle, son visage est toujours aussi beau, ses yeux toujours aussi verts, sa bouche toujours aussi attirante. Les années ont eu beau passer, elle me fait encore le même effet. Mais quelqu'un d'autre semble se trouver également dans le véhicule : je porte mon attention sur le passager ... jeune homme, les cheveux châtains, des yeux noisette, et un visage qui fait étrangement penser à ...
Non, ce n'est pas possible ... je reste figé, comme paralysé, entendant leurs voix me parvenir en écho.
Maria : James, tu te dépêches ...
James : J'arrives maman.

A suivre ...

LA SUITEET VITE c tout ce que je peux te dire

:O naaaaaaan continuuueeeeeee la suiiite

oh my god oh my god OH MY GOD!!!
la suite!!!!!!!!!!!!
cette fic me tiens vraiment en haleine! je sais pas quoi te dire tout est géniale et en plus tu ne delaisse personne c'est trop bien!

Désolée, mais j'ai pris un peu de retard pour cause de St Valentin. Voilà une petite suite.

PDV Max
Cette soirée a été fantastique. Mon fils est absolument comme je me l'étais imaginé, Brody a vraiment fait un travail fantastique, je suis satisfait d'avoir porté mon choix sur lui il y a seize ans.
Et dire que j'arrive alors qu'il vient de tomber amoureux. Il a tout de même fini par s'ouvrir à moi sur le sujet. Elle s'appelle Michelle, elle a l'air d'être quelqu'un de formidable, alliant beauté physique et intérieure. Mais elle présente le dure inconvénient d'être la soeur de son meilleur ami et il craint la réaction de ce dernier qu'il ne souhaite surtout pas trahir.
Je lui ai raconté l'histoire de Michael et Isabel pour le rassurer, comment j'avais réagi lorsque cette dernière avait pensée être enceinte et qu'il avaient envisagé de construire quelque chose tous les deux, ce mélange de crainte que cela ne fonctionne pas et de bonheur à l'idée que deux êtres que j'aimais profondément pouvaient être heureux ensemble. Mon récit l'a fait sourire et a semblé le rassurer.
A la fin de la soirée, alors que je le raccompagnais à la porte, je lui ai proposé de revenir demain. Il a baissé les yeux l'air confus, puis a fini par m'avouer qu'il devait se rendre à une fête avec ses amis. J'ai souri, puis lui ai proposé qu'on se voit samedi ce qu'il a joyeusement accepté.
Je n'attends qu'une chose maintenant : raconter à Michael cette belle rencontre.

PDV Michael
J'ai fui dès que mes jambes ont de nouveau accepté de fonctionner. Pas de doute possible, ce visage, ce regard noisette, c'est bien celui qui me fait face les matins dans le miroir. Comment ? Une seule nuit d'amour, un moment magique qui était resté gravé au fond de moi, que je ne croyais quasiment n'être qu'un rêve, et aujourd'hui, face à moi, j'ai découvert sa concrétisation.
J'arrive enfin devant la maison où Max m'attend sans nul doute pour me narrer sa rencontre avec son fils. Quelle ironie ! Si elle ne me concernait pas, je dirais que la situation est coquace, mais à l'instant, elle me semble seulement tragique. De tout façon, il est impossible que j'échappe à ses explications.

PDV Max
Enfin il rentre et me jette un regard qui se veut interrogateur mais au fond duquel je lis la colère. Sans doute m'envie t'il le fait d'avoir un fils, bonheur qui lui est jusqu'alors resté inaccessible.
Michael : Alors, bien passé ?
Max : Oui. Zan ... enfin Anton est un garçon incroyable. Il est intelligent, sensible, plein d'espoir et de vie ...
Je me retourne vers Michael : il semble ne pas s'intéresser à ce que je raconte, et des larmes perlent au bord de ses yeux.
Max : Tu n'as pas écouté un mot de ce que j'ai dit.
Michael : Excuse moi, Max, j'ai la tête ailleurs.
Max : Bien sûr. Moi, je te fais partager l'un des moments les plus importants de ma vie et toi ...
Il prend sa tête entre ces mains et je perçois comme des sanglots étouffés. L'étonnement me gagne : je ne l'ai pas vu pleurer depuis des années.
Max : Mais enfin, qu'est ce qui te met dans un état pareil ?
Il finit par relever la tête, essuie ses yeux du revers de sa manche, et prend une grande aspiration comme s'il cherchait à reprendre le contrôle.
Max (doucement) : Qu'est ce qui se passe, Michael ?
Michael : Je crois bien que j'ai un fils ...
Max : Quoi ?!!
Michael : Je pense que Maria et moi avons un enfant ensemble.
Max : mais comment est ce possible ?
Michael : Tu veux dire techniquement ?
Max : Ce n'est pas le moment de plaisanter ... qui t'as mis cette idée en tête ?
Michael : En fait, ce soir, j'ai vu Maria.
Max : Michael, on avait dit que ...
Michael : Attend, Max. je l'ai juste observé de loin, je ne suis pas allé lui parler. En fait, je me suis rendu devant chez elle, histoire de l'apercevoir. Je sais ce que tu vas me dire, je me le suis aussi répété : Ca n'était pas une bonne idée. N'empêche qu'elle a fini par arriver en voiture, mais elle n'étais pas seule ...
Max : Comment peux tu être sûr que ...
Michael : Que c'est mon fils ? Avec une ressemblance pareille, il faudrait être fou pour en douter. C'est moi, Max, exactement moi à seize ans.
Max : Tu veux faire quoi alors ?
Michael : Il faut que j'aille la voir, Max, pour savoir, pour être définitivement fixé.
Max : Je ne pense pas que ce soit une excellente idée.
Michael : Et tu crois quoi ? Que je dois rester dans l'incertitude ? J'ai sans doute un fils, Max, un fils de seize ans dont j'ignorais l'existence. Tu peux imaginer une seconde ce que j'ai ressenti quand je l'ai vu ? Tu devrais essayer de te mettre à ma place, juste une minute.
Je le dévisage : son visage est cramoisie par l'émotion et la colère.
Max : J'ai seulement peur que tu la vois et que ...
Michael : Que je retombe amoureux ? Aucun risque, puisque je n'ai jamais cessé de l'aimer. Tu le sais d'ailleurs, car tes sentiments pour Liz sont les mêmes.
Touché. Il a voulu faire mal, il y est arrivé.
Michael : Demain, je vais voir Maria. C'est décidé, tu n'as pas ton mot à dire.
Il se dirige vers sa chambre mais avant d'y pénétrer se tourne une dernière fois vers moi.
Michael : Eh, Max, si j'ai un seul conseil à te donner : Va la voir, parce que je me rend compte que tu en crève toi aussi de pouvoir ne serait ce qu'une fois la serrer dans tes bras.
Puis il rentre dans la pièce dont il claque la porte derrière lui.

A suivre ...

super la suite j'en veut une rapidemnt car la tu ne peux pas t'arreté

Wouuu la suiteee

Le lendemain soir
CrashDown
PDV Michelle
J'attends la fin du service avec impatience, car après à nous la fête à Ally et moi. J'ai prévu ma tenue, elle se trouve dans mon casier dans l'arrière salle. J'ai besoin de me détendre, de m'amuser, d'oublier un peu Anton et tous ces sentiments qui tournent au fond de moi. Aujourd'hui, j'ai continué la stratégie que nous avons mises au point : Ne pas m'approcher, ne pas chercher à le brusquer, je me suis montrée distante lorsqu'il m'a adressé la parole, et une lueur étrange à traverser ses yeux alors. Je ne saurai l'identifier de manière certaine, entre déception et colère.
Mais peu m'importe après tout, s'il me veut, il devra me conquérir de haut vol ! Je souris encore à cette réflexion lorsqu'Ally s'approche de moi.
Ally : C'est bon, on peut y aller, ma mère finira.
Michelle : Sympa, je récupère mes affaires, on se change et la nuit est à nous !

PDV James
Elle vient de partir avec ma soeur tandis que je finis les dernières commandes. J'y ai pensé toute la journée, il faudra bien que je lui avoue mes sentiments. J'en meure, c'est en train de me consumer à l'intérieur, l'observer de loin va me rendre fou. Un peu de courage, gars, l'amour peut faire mal, mais ce n'est rien à côté de cette douleur qui me ronge. Au moins savoir, être fixé, savoir si un espoir m'est permis.
Je les vois partir toutes les deux, Michelle vêtue d'un pantalon noir et d'un top vert, tandis qu'Ally est sublime habillée d'une jupe longue et d'un haut lacé, ses cheveux légèrement bouclés. Je me met à rêver soudain que je la tiens dans mes bras, que je passe délicatement ma main dans sa chevelure, que je dépose un doux baiser sur ...
Anton : Hey, James ...
Je n'avais pas remarqué sa présence.
James : J'en ai encore pour cinq minutes, et après on peut y aller.
Je me concentre du mieux que je peux sur les derniers hamburgers qui cuisent.

PDV Anton
Programme de la soirée : Parler à James de ce que je ressens pour sa soeur, puis avoir une explication avec elle. Simple, efficace ... flippant ! Surtout que je trouve que mon ami n'a pas l'air dans son état normal, il est nerveux, agité ... bizarre, quoi.
Anton : J'ai des trucs à te dire.
James : Mummmmm ...
Anton : On y va, et je te racontes pendant le chemin.
James : Ok, on décolle.
Nous sortons du CrashDown et commençons à faire le trajet à pied qui nous mène jusqu'à l'ancienne fabrique de savon. Le silence s'installe pendant cinq minutes, il a l'air plongé dans ses pensées et je ne sais pas vraiment comment aborder le sujet. Allez, lance toi, après tout qu'est ce que tu risques à part perdre son amitié, qu'il te mette son poing dans la figure ...
Anton : J'ai découvert récemment que j'avais des sentiments pour quelqu'un.
James : Ah ...
Anton : Et ce quelqu'un, c'est Michelle.
Il ne dit rien, bon ou mauvais signe.
Anton : Je l'ai embrassé. Je sais que je n'aurai pas du avant de t'en parler. Alors, voilà : dis moi franchement si cela te gêne que je tente quelque chose avec ta soeur, parce que je ne veux pas perdre ton amitié.
J'entends un éclat de rire. Mais qu'est ce qu'il y a de si drôle ?
James : Ben t'auras mis le temps, dis moi.
Anton : Quoi ?
James : Tu crois que je n'avais pas remarqué les yeux de Bambi que tu poses sur elle ?
Anton : Ca se voit à ce point ?
James : Comme le nez au milieu de la figure. T'as ma bénédiction, mec, mais ne la fait pas souffrir, d'accord. Et prend garde à toi : Michelle est dangereuse.
Il m'adresse un clin d'oeil.
Anton : T'en fais pas. Je prendrai soin de moi ... et d'elle.

PDV Michelle
Je danse depuis déjà une bonne demi heure, un essaim de jeunes mâles autour de moi. Je pensais qu'au moins l'un d'entre eux pourrait me plaire ... mais je ne pense qu'à lui. D'ailleurs, en tournant la tête, je le vois franchir l'entrée de la salle.
Mais qu'est ce qu'il fait là ? Il se dirige d'un pas décidé vers moi, sous le regard amusé de James. Non, mais il m'attrape, plonge ses yeux dans les miens et ... il m'embrasse. Mon Dieu, mais ses lèvres ne semblent plus vouloir se décoller des miennes. C'est bon, c'est merveilleux, c'est encore mieux que la première fois, je sens mes jambes flageolées, je vais m'évanouir. Finalement, il désert son étreinte, me prend par la main et m'entraîne à l'écart.
Anton : Viens.
Avant que j'y réfléchisse, je le suis en me disant que s'il le fallait j'irai au bout du monde avec lui.
Anton : Michelle, j'y pense depuis l'autre soir, depuis notre discussion, depuis que tu as touché mon bras. Je me sens irrémédiablement attiré par toi, je n'ai qu'une envie, c'est d'être constamment près de toi. Quand tu es loin, c'est comme si j'étais incomplet.
Je l'ai, ma grande déclaration d'amour. Il scrute ma réaction à son discours, mais je suis comme paralysée. Quand enfin, je reprend mes esprits, je le regarde tendrement et pose délicatement ma bouche sur la sienne.

PDV Ally
Michelle ... Tu croyais vraiment qu'un mec pouvait te résister ? Je souris, car je sais qu'elle est heureuse, et cette idée me remplit de bonheur. Mais, il fait particulièrement ici, l'air de la nuit ne pourra me faire que le plus grand bien. Je sors, et m'arrête pour contempler les étoiles. Le ciel est magnifique ce soir, toutes les constellations brillent de mille lumières, on dirait un feu d'artifice permanent.
Adam : Alors ma belle, on se sent seule ?
Merde, qu'est ce qu'il fait là cet idiot, je croyais pourtant qu'il avait compris.
Ally : Non, je ne me sens pas seule, je suis venue admirer le ciel ... et je ne suis pas ta belle !
Adam : Je sais que tu en meure d'envie pourtant ...
Il essaye de m'attraper le bras, mais je me dégage d'un coup sec.
Ally : Ca suffit maintenant, laisse moi tranquille.
Adam : J'en ai marre que tu me fasses courir, je te veux et je t'aurais.
Il me saisit violemment, ses bras m'enserrent, je ne peux plus bouger et sa bouche commence à se rapprocher de la mienne.
Adam : Depuis le temps que je souhaite savoir le goût que tu as ...
Je ferme les yeux, prise de panique, je devrai crier mais aucun son ne sort de ma gorge. Alors que je me prépare à l'inévitable, je sens tout à coup que son étreinte se relâche.
James : Je t'avais prévenu, Perkins.
Il est rouge de colère et tient solidement Adam par le col. Avant que j'ai pu dire quoique ce soit, il lui envoie son poing dans la figure, et Perkins vole dans le parking.
James (les dents serrées) : Casses toi ... et si tu la touches à nouveau, je te pètes le nez.
Il se retourne vers moi, l'air inquiet. Je sens des larmes commencées à monter ... Il me prend doucement dans ses bras, caresse mes cheveux.
James (dans un murmure) : Là, ne crains rien, c'est fini, il ne te fera plus de mal.
Ally : Je veux rentrer ... Tu veux bien me raccompagner ?
Il me sourit en signe d'agrément.

PDV James
Heureusement, je suis arrivé à temps. S'il était parvenu à ses fins, je l'aurai tué de mes propres mains. Ally est bouleversée. Je ne sais quoi lui dire. Nous marchons côte à côte, dans un silence pesant, je voudrais la réconforter mais tous les mots me venant à l'esprit me semblent fades.
Mes pensées vagabondent toujours lorsque j'entends des crissements de pneus. Mais que fout ce type dans cette grosse berline ? Il fait des écarts, on dirait qu'il est saoul et ... ils nous foncent dessus. Je saisis Ally par la taille et l'écarte le plus possible du trottoir alors que ce dingue commence à empiéter dessus. Nous tombons dans la pelouse qui le longe, et je me retrouve au dessus d'elle.
Ally : Mais qu'est ce ... tu m'as sauvé la vie, et c'est la deuxième fois ce soir.
Je hoche la tête et lui adresse un tendre sourire.
Ally : Merci.
Mais avant que j'ai pu réalisé, ses lèvres se posent sur les miennes, elles sont douces et chaudes, cette caresse est la chose la plus agréable que je n'ai jamais vécu.
James : Mais, pourquoi ?
Ally : Si tu savais depuis combien de temps j'en ai envie ...
Je ne rêve pas, la fille qui hante mes pensées vient bien de dire qu'elle avait envie de ... Je penche de nouveau la tête sur elle, et me met à l'embrasser, avec toute la passion qu'elle m'inspire.

A suivre ...

TROP BIEEEEEEEEEN la suiiiteeeeeeee

SUPER MEGA GENIAL LA SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vous vouliez les retrouvailles, voici les premières ...
spéciale dédicace à Nanou : Bon anniversaire, ma grande. Cette partie Candy est spécialement pour toi.

PDV Michael
C'est le grand soir, celui des réponses sur les conséquences de ma relation avec Maria. Seize ans, cela fait seize ans que je ne l'ai pas vu, et pourtant elle continue à hanter mes rêves. Une éternité, une étincelle de temps. Je suis terrifié à l'idée qu'elle réagisse mal, qu'elle m'envoie bouler. Pourtant, je sais que je n'ai plus le choix.
Me voilà devant sa maison, ce soir je ne resterai pas dans l'ombre, ce soir j'affronte mon passé et mes sentiments. Courage, Michael, il ne peut ressortir que du bon de cette entrevue. Je frappe doucement à la porte et attend.

PDV Maria
Tiens, une visite ... bizarre, je n'attendais personne ce soir, je suis dans mon vieux jogging avec ce tee shirt immense que j'adore, tenue confortable pour un cocooning devant une vidéo. J'ouvre la porte et là ... le choc. Il se tiens debout, devant moi, toujours le même regard, le même visage à l'exception de cette cicatrice sur le joue droite, et un sourire timide aux lèvres. Je sens mon corps défaillir, et je m'appuie rapidement sur le mur de l'entrée pour ne pas m'effondrer.
Maria : Michael ?
C'est le seul mot qui est pu sortir de ma bouche, son prénom.
Michael : Bonsoir, Maria.
Toutes mes certitudes s'envolent en même temps que les larmes me montent aux yeux. Je pleure, un flot sans discontinuité, que rien ne semble pouvoir arrêter. Il reste figé devant moi, paralysé par ce torrent de désespoir qui s'échappe de moi.
Quand finalement il bouge, c'est pour me prendre dans ses bras.
Michael : Oh, mon ange, si tu savais comme je suis désolé.

PDV Michael
Il suffit que j'apparaisse pour la faire pleurer. Je m'étais préparé à des reproches, des cris mais sûrement pas à ses larmes. Je la tiens tout contre moi, et avance doucement à l'intérieur, refermant la porte d'entrée. Je la guide jusqu'au canapé où nous nous asseyons tous les deux. Je ne réussis pas à la calmer, je lui tiens les mains et en caressent doucement les paumes. Nous restons plusieurs minutes ainsi, sans échanger un mot. C'est elle qui finit par rompre le silence.
Maria : Pourquoi ?
Michael : Que veux tu savoir ?
Maria : Pourquoi es tu revenu ?
Que puis je lui répondre ? La vérité lui fera mal, et je n'ai aucune envie de lui mentir.
Maria : Tu n'es pas là pour moi, n'est ce pas ?
Michael : En fait, nous sommes revenus sur Terre avec Max pour retrouver son fils Zan.
Maria : Ah ....
Michael : Mais les choses ont changé quand nous avons été obliger de venir à Roswell.
Maria : C'est à dire ?
Michael : Dès que j'ai su que tu vivais ici, je n'ai eu qu'une envie, te revoir.
Maria (ironique) : Mais bien sûr, après 16 ans, tu vas me dire que je hante toujours ton esprit.
Je ne sais plus quoi dire, je baisse les yeux et me racle la gorge.
Maria : Qu'est ce que tu veux Michael ?
Michael : Des réponses.
Maria : A quel propos ?
Michael : Sur le garçon qui était avec toi hier soir dans ta voiture.

PDV Maria
Il a vu James ... Donc il doit bien se douter du lien qu'il existe entre eux.
Maria : Tu veux que je te dises quoi ? Que je suis tombée enceinte après notre nuit ensemble ? Et bien oui. Qu'est ce que cela te rapporte de plus ?
Michael : Je veux connaître mon fils ...
Maria : Tu crois vraiment que tu as des droits sur lui ? D'ailleurs, en plus de lui, je te signale que tu as aussi une fille.
Michael : Des jumeaux ?
Maria : Et oui, deux pour le prix d'un. Si tu avais voulu me laisser un souvenir de ton passage sur Terre, tu as doublement réussi.
Il prend sa tête entre ses mains et je l'entend respirer par petits coups. J'en profite pour l'observer : il n'a pas tellement changé depuis toutes ses années. Certes, son visage s'est durci et ses épaules sont plus larges. Mais il est toujours aussi séduisant et me fait encore le même effet.
Michael : Tu leur as parlé de moi, à nos enfants ?
Maria : Oui.
Michael : Tu leur as dit que j'étais un salaud ?
Je rêve de lui répondre oui, histoire de lui faire mal. Mais je ne peux pas lui mentir.
Maria : Non, je leur ai seulement dit qu'il avait fallu que tu partes, que tu n'avais pas le choix. Et aussi qu'ils étaient le fruit d'un grand amour.
Il me regarde et m'offre ce sourire qui a su me faire fondre tant de fois.
Michael : Je t'aime toujours, tu sais. Personne n'a pu te remplacer au fond de mon coeur.
Ca y est, il l'a dit. Alors que j'étais enfin décidé à tourner la page, il réapparaît et me dit qu'il m'aime. Je n'arriverai jamais à ce qu'il sorte de ma vie, d'ailleurs à l'instant je n'en ai aucune envie.
Michael : Maria, y'a t'il quelqu'un dans ta vie ?
Maria (dans un murmure) : Non.

PDV Michael
Elle est libre ! Elle est toujours aussi belle, aussi désirable, et j'ai soudain une fureur envie de retrouver la saveur de ses lèvres.
Michael : Maria, je crois que je vais t'embrasser ...
Maria : Mais, tu ne peux pas ...
Elle n'a pas le temps de finir, ma bouche s'est écrasée sur le sienne, animée par cette passion refoulée depuis si longtemps. Au bout de quelques instants, elle me rend mon baiser avec la même intensité. Je me laisse complètement aller, m'ouvrant à elle entièrement. Elle voit ce que j'ai vécu pendant tout ce temps, et je découvre sa vie au travers des images qui émanent d'elle.
Lorsqu'enfin je m'écarte d'elle, une nouvelle lueur anime ses yeux, et cette lueur je la connais. Cet amour qu'elle a pour moi, resté intact malgré les années.
Maria : Oh, SpaceBoy, comme tu m'as manqué ...

A suivre ...