Mzel : de rien shtite puce
Animaron : cette partie devrait te plaire alors mais encore plus la suivante (oui désolée je m'était trompée c'était pas celle que je croyais
)
Part 9 :
Max raccrocha son téléphone avec énervement.
« Bordel ! » Cria t il.
« Il ne répond toujours pas ? » Demanda Isabel en entrant dans le salon.
« Non, je parie qu’il a éteint son téléphone. »
« Il est probablement simplement partit prendre un peu l’air. Tu connais Michael. »
« Oui je connais bien Michael. Il est impulsif et tu sais aussi bien que moi qu’il ne fait pas que prendre un peu l’air ! »
Isabel soupira. « Combien de temps tu pensais que ça allait durer Max ? Il n’a jamais voulu la quitter pour commencer. »
« Nous avons fait un pacte Isabel. Personne ne les voit avant que nous n’ayons trouvé comment maîtriser la situation. »
« Et plus j’y pense, plus je trouve ça stupide. Je pense que ça n’a aucun rapport avec le fait que tu veuilles ‘maîtriser la situation’. Tu ne veux pas voir Liz. »
« Ce n’est pas vrai ! » S’écria t il.
« Si ça l’est ! »
« Tu as peur qu’elle ait tourné la page. »
« J’espère qu’elle l’a fait ! »
Isabel secoua la tête.
« Tu es toujours aussi buté qu’avant. »
« Isabel ils ne doivent pas savoir pourquoi nous sommes de retour. »
Tess descendit les escaliers très rapidement.
« Est-ce que vous pouvez vous calmer tous les deux ? Je viens juste de le coucher. »
Ses yeux passèrent de l’un à l’autre. Elle pouvait voir qu’ils étaient dans une conversation assez nerveuse.
« Désolé » marmonnèrent ils d’une même voix.
« Comment va-t-il ? » Demanda Max.
« Il est toujours en train de prendre des repères par rapport à son nouvel environnement mais je suis sure que ça va bien aller. »
« Pourquoi est ce que vous criez comme ça ? »
« Max pense que Michael est allé voir Maria. »
Tess soupira.
« Ce serait si grave ? »
Max leva les mains.
« Tu ne vas pas t’y mettre ? On avait dit pas de contacts ! »
« C’est facile à dire quand tu es sur une autre planète Max, mais bien différent quand tu es à peine à quelques km » Remarqua Tess.
Max regarda les deux jeunes femmes puis pris sa veste.
« Où est ce que tu crois aller comme ça ? » S’écrièrent elles.
« Je vais récupérer Michael et l’empêcher de dire à Maria pourquoi nous sommes revenus. »
« N’y penses même pas. » Dit Isabel.
« Tu ne peux pas m’arrêter. » Répondit il sévèrement.
« Je ne vais pas t’arrêter mon cher frère. Je veux venir avec toi. » Dit elle en attrapant sa propre veste.
« Vous ne partez pas sans moi ! » S’interposa Tess.
« Je vais juste prévenir Serena que nous partons. » Dit elle en remontant les escaliers.
Quelques secondes plus tard elle était de retour.
« Par quoi on commence ? » Demanda t elle en les rejoignant à la porte.
Isabel sortit un bout de papier.
« Qu’est ce que c’est ? » Demanda Max.
« Ca, mon cher frère, c’est l’adresse de Maria. J’avais eut le pressentiment que quelque chose de ce genre arriverait. »
« C’est partit. » Dit il en lui arrachant le papier des mains.
Ils allaient chez Maria et si la jeune femme était identique à ce qu’elle était alors il était certain que Liz serait avec elle. La pensée de la revoir fit battre son cœur sauvagement dans sa poitrine. Après toutes ces années il allait finalement la revoir et même s’il avait essayé de le nier c’était ce qu’il avait voulu dès le premier jour de leur retour, la voir de nouveau.
Maria, Kyle, Alex, Liz, et Ryan prirent place à table pour prendre le dessert et un café. Michael jouait avec Mikayla dans la grande salle. Il passait un excellent moment, apprenant à connaître sa fille.
Elle était parfaite et il n’arrivait pas à croire qu’il pouvait aimer une personne à ce point alors qu’il avait apprit leur lien de parenté seulement quelques heures plus tôt. Il regrettait d’avoir manqué tant de sa vie et se promit de ne pas laisser ça se reproduire.
Il savait qu’il devrait rappeler Max mais il n’avait pas la tête à ça. Tout ce à quoi il pensait était être avec sa fille.
Cela avait été un dîner embarrassant avec Kyle lui lançant des regards meurtriers et lui-même le lui rendant bien pendant que le pauvre Alex essayait subtilement d’obtenir des informations sur Isabel. Et puis il y avait Ryan et Liz qui faisaient le parfait petit couple.
Ryan avait essayé tout le long du repas de faire poliment la conversation et avait même essayé de lui parler. Ses efforts lui avaient valu quelques réponses à un mot et des grognements de sa part. Même s’il avait continué d’essayer Michael le tenait pour responsable d’avoir davantage encore tendu l’atmosphère.
‘Bordel pourquoi ne pouvait elle pas être avec un connard ?’ Pensa t il.
« Papa c’est ton tour. » La voix de Mikayla le sortit de ses pensées.
Ils jouaient à un jeu dont Michael n’avait jamais entendu parler avant, hi ho cherry ho. Il s’agissait de plusieurs petites cerises sur des arbres, on tournait une aiguille pour voir combien de cerises tombaient dans notre panier mais si on tombait sur la photo d’un panier qui se renversait toutes les cerises retournaient en pioche.
Il lui restait une cerise et Mikayla en avait encore trois. Il fit tourner l’aiguille. Elle commença à ralentir pour s’arrêter sur l’image d’une cerise. Michael jeta un coup d’œil a sa fille qui avait l’air sur le point de pleurer. Immédiatement il envoya un petit coup de pouvoir extraterrestre sur l’aiguille qui alla s’arrêter sur le panier.
« Oh non ! J’ai eut le panier. » Se plaignit il, prétendant d’être déçu.
« C’est pas grave papa, ça veut dire qu’on peut jouer plus longtemps. » Répondit elle avec excitation.
Elle n’avait pas été triste parce qu’elle pensait qu’elle allait perdre, c’était la perspective de devoir arrêter de jouer qui l’avait mise dans cet état. Elle avait peur qu’il ait à partir. Il ne savait pas comment il savait ça, il le ressentait simplement.
Ils jouèrent encore un peu et finalement ce fut Mikayla qui gagna.
« Tu es fatiguée ? » Demanda t il alors qu’elle se pencha contre lui.
« Non » Répondit elle en secouant la tête, baillant en même temps.
Michael savait qu’elle mentait et savait aussi pourquoi : une fois encore elle avait peur qu’il ne parte.
« Je peux te dire un secret ? » Murmura t il.
Elle hocha la tête avec enthousiasme et mis son pouce dans sa bouche. Michael sentit son cœur se gonfler d’amour et fut surpris de se rendre compte qu’il pouvait l’aimer encore plus que quelques instants auparavant.
« Je n’irait nul part. Je n’ai jamais voulu quitter ta mère et Dieu sait que si j’avais su pour toi je n’aurais même pas considéré la question. Ta maman et moi on se dispute, ça a toujours été comme ça, mais je l’aime plus que n’importe quelle chose de cet univers ou n’importe quel autre à part toi peut être. »
Elle releva les yeux vers lui. « Je sais papa. » Dit elle après avoir retiré son pouce de sa bouche.
Elle avait l’air tellement sure de ce qu’elle disait qu’il faillit la questionner à ce sujet mais Maria entra dans la pièce.
« Ok ma petite chose endormie, ça fait longtemps que tu devrais être couchée. » Dit elle en prenant sa fille dans ses bras.
Mikayla tandis les bras vers son père.
« Je veux que papa me couche. »
Maria changea le poids de sa fille d’une de ses hanches à l’autre Puis regarda un instant Michael.
« Sa chemise de nuit est dans le tiroir du haut, fais attention à bien la couvrir et lis lui une histoire avant qu’elle ne s’endorme, mais ne la laisse pas te demander plus. »
Michael la regarda, étonné. Il avait pensé qu’elle se contenterait de dire non à la demande de leur fille mais lui avait simplement donné dans les bras.
‘C’était trop simple…’ Pensa t il.
« Et merde » Marmonna t il.
« On ne doit pas dire ça papa. »
« On va garder ce petit dérapage entre nous… »
« Ce n’est pas bien les secrets papa, ça ne cause que des problèmes et rendent les gens tristes. »
« Tu as 3 ans ou 33 ? » Demanda t il, impressionné.
« Trois ans mais bientôt quatre ! »
Michael rit et monta les escaliers pour affronter ce qui l’attendait.
Maria retourna vers ses amis qui prenaient toujours le café.
« Où est Mikayla ? » Demanda Liz en la voyant revenir seule.
Elle grimaça en prenant son café.
« Michael la couche. »
Liz haussa un sourcil.
« Est-ce qu’il sait à propos des berceuses pour poupées ? »
Maria laissa échapper un petit rire et secoua la tête.
« Je vais le laisser découvrir ça comme un grand. »
« Que sont les berceuses pour poupées ? » Demanda Ryan.
Kyle grogna. « Celles là j’ai fait leur connaissance de la façon difficile. »
Alex, Liz et Maria éclatèrent de rire.
« Mikayla a 7 poupées dans sa chambre et le rituel est de leur chanter une chanson. » Marmonna à nouveau Kyle.
« Je trouve ça mignon. » Remarqua t il, ne comprenant pas où le scandale était.
« Non, tu ne comprends pas mec, chaque poupée à le droit à une chanson différente et il est même interdit de rechanter quelque chose déjà entendu la veille ! »
« Combien de chansons pour enfant pensez vous que Michael connaît ? » Plaisanta Alex.
Maria et Liz se remirent à glousser.
« Si seulement Bouddha pouvait me faire voler, que je sois témoins de Michael Guerin en train de chanter ! »
Les quatre amis continuèrent de rire, frôlant l’hystérie par moment.
Ryan avait l’air amusé par leurs rires. C’était contagieux, même s’il, n’avait aucune idée sur ce qu’il y avait de si drôle à cela. Il savait simplement que la tension qui avait pesé sur la maison toute la journée ne s’était levée que maintenant.
Il baissa les yeux vers la poche de son pantalon quand il sentit son téléphone portable se mettre à vibrer. Relevant les yeux vers Liz il articula sans émettre un son le mot « l’hôpital », puis il se leva et alla dans l’autre pièce pour les rappeler.
Quand il revint il trouva les quatre amis toujours assis ensemble, parlant et riant. Il marcha vers Liz et posa une main sur ses épaules.
« Je suis désolé mais je dois y aller. »
« Est-ce que tout va bien ? » Demanda t elle avec inquiétude.
Il hocha la tête. « Timmy Hernandez viens juste d’arriver aux urgences en se plaignant de l’estomac. Ils pensent que c’est une appendicite. »
« Maria merci beaucoup de m’avoir accueillit chez toi, j’ai vraiment passé un bon moment. »
« Reviens quand tu veux Ryan, aussi longtemps que tu t’occupes bien de ma Lizzie ! » Dit elle en lui faisant un clin d’œil.
« Toujours » Dit il en enlaçant la jeune femme.
Il serra ensuite les mains d’Alex et Kyle puis Liz et lui se dirigèrent vers l’entrée. La jeune femme serra sa main dans la sienne, elle ne voulait pas qu’il parte. Cette sensation gênante à la nuque était revenue et elle ne voulait pas rester seule avec ses pensées de Max. Elle se mit dans ses bras et serra son corps contre le sien.
« Appelles moi et racontes moi comment ça se passe là bas. » Demanda t elle dans son torse.
Ryan caressa ses cheveux de ses doigts.
« Pas de problèmes. » Répondit il doucement.
Un frisson parcourut la colonne vertébrale de Liz et elle se pressa davantage contre Ryan. Ses lèvres ne furent pas longues à trouver les siennes.
La sonnette de la porte d’entrée retentit et elle entendit Maria dire « Qui est ce que ça peut bien être ? »
Elle passa devant Ryan et Liz et leva les yeux au ciel. « Ne vous en faites pas les amoureux, je m’en occupe. »
Les sens de Liz étaient à fleur de peau et des frissons commencèrent à courir le long de son dos avec une intensité qu’elle n’avait pas sentit en de longues années. Elle chercha réconfort dans les bras de Ryan. Elle sentit son corps lui répondre et ne cessa pas leur baiser, sachant que si elle le faisait elle serait ramenée à la réalité. Et la réalité, bien qu’elle le souhaite de tout son cœur, était que ce n’était pas Ryan qui faisait naître ces sensations en elle.
Comme s’il avait lut ses pensées Ryan approfondit leur baiser jusqu’à ce qu’il dût s’écarter pour reprendre de l’air. Liz s’écarta de lui, plongea son regard dans le sien et sourit.
« wow » Murmura t il, l’attirant de nouveau vers lui. Elle posa sa tête sur son torse et ferma les yeux.
Elle essaya de faire abstraction du sentiment qui devenait oppressant tout au fond d’elle-même. Dans ses bras elle se sentait à l’abri du passé et tout ce qui comptait était le présent et le futur mais à la minute où elle ouvrit les yeux, ses prunelles brunes rencontrèrent deux yeux ambrés et brutalement son passé entra en collision avec son présent.