Roswell-fanfictions
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 Episode 12 : Invasion

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Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


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Episode 12 : Invasion Empty
MessageSujet: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMar 9 Mai - 22:22

Et me révoilà pour un nouvel épisode entièrement révisé... écris de manière plus... complète... Je sais que mes posts sont très espacés mais je n'ai pas réellement le temps de faire ça en ce moment... Bref, j'espère tout de même que vous aimerai...


Épisode 12 : invasion.


Voilà bientôt vingt jours que Max et Liz ne se sont plus parlés. Les résultats scolaires du jeune garçon ne sont pourtant pas en hausse, ce qui énerve Diane Evans, responsable de cette situation. Depuis qu’il est interdit à Max de voir sa petite amie, il ne fait plus rien.
En cours, ils ont interdiction de se mettre l’un à côté de l’autre. Si quelqu’un les voit s’approcher l’un de l’autre, c’est la retenue. Diane n’a reculé devant rien pour arriver à ses fins. Elle s’est montrée très stricte. Malgré la déchéance de son fils, elle est fière des progrès de Liz. Elle a la meilleure note dans presque toutes les matières… C’est ainsi qu’en classe, ils ne peuvent que se regarder et se sourire en espérant que le professeur ne le remarquera pas.
Les « eyes » n’ont toujours pas montré le bout de leur nez.
Michael se rassure de cette situation tandis que Max est sur les nerfs. Il n’est plus concentré. Il a perdu son calme, son raisonnement, son équilibre. Vendredi vingt-deux janvier, ce jour-là en cours, Max est tellement mal en point qu’il est contraint de rentrer chez lui. Sa mère s’en veut mais maintient la punition…



- C’est la meilleure chose à faire.

Diane Evans, les bras croisé, regardait son fils, allongé dans son lit. Elle exposait son point de vue à son mari. Max, lui, était comme dans un était second. Sa fièvre avait monté. Vu sa nature différente, la fièvre n’était pas précurseur de joie et bonheur. C’était encore plus grave que pour un humain normal. Et pourtant, sa mère tenait bon.

- Liz, murmura-t-il en tournant la tête. Liz… Liz…


Allongé dans son lit, en sueur, il n’avait plus qu’une seule chose en tête : Liz. Elle avait été son équilibre pendant si longtemps que la perdre avait été comme perdre une partie de lui-même qui lui était essentielle.

- Tant qu’il ne remontera pas ses notes, dit-elle à son mari, il ne la reverra pas.
- C’est peut-être radical, le défendit Philip Evans.
- C’est la seule solution. Il faut qu’il soit plus responsable.

Elle eut à peine finit sa phrase que Max hurla à nouveau le nom de Liz. Diane était partie à temps pour ne pas voir ce qu’il venait d’arriver à Max. C’était Isabel qui était accouru à son chevet pour voir l’étendue des dégâts de sa maladie… si l’on pouvait nomme cela ainsi. Son frère se débattait dans tous les sens. Il était tout rouge, ses joues étaient gonflées. Ses yeux étaient traversés d’éclairs verts, tout comme l’étaient ses mains et ses bras…

- Mon Dieu…



« 24 janvier 2000

Mon Dieu, comment cela est-il possible ? J’ai tellement changé ces derniers temps… Voilà un mois que j’ai rencontré Jesse. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je me rapproche de plus en plus de lui, et lui de moi. C’est fou ! L’autre jour, il était au crashdown et j’y étais aussi et… il m’a retouché. Mais cette fois-ci, c’était volontaire. Il a bien senti mon… attirance –peut-on appelé ça comme ça- pour lui. C’est quelque chose de totalement nouveau pour moi, quelque chose de différent de l’univers dans lequel j’évolue habituellement. Je sais que jamais Max ou Michael ne pourrait ressentir quelque chose de tel. C’est de plus en plus fort. Mais je ne peux pas. Non ! Je ne peux pas ressenti ça pour quelqu’un comme lui. Mon n’est-il pas sensé être pris ? Jesse… Jesse… »


La journée du vingt-cinq janvier commença assez tôt. Liz s’extirpa difficilement de son lit. Elle avait appris la veille que Max s’était évanouis en cours. Isabel avait pris la peine de lui téléphoner pour lui faire part de son état lamentable et Liz, avait dû rester impuissante à écouter la sœur de son petit ami lui expliquer à quel point elle lui manquait. Elle ne pourrait sans doute même pas le voir de loin aujourd’hui. Il allait plus que probablement rester chez lui. En outre, Leurs ennemis n’avaient toujours pas débarqués. Serait-ce le calme avant la tempête ? Sans aucun doute.
Elle arriva à l’école, lundi matin, fatiguée comme jamais.

- Liz, l’appela Maria. Alors tu as des nouvelles de Max ?
- Michael est passé le voir ce week-end. Ses yeux sont –parait-il – transpercé d’éclairs multicolores. Et il hurle mon nom toute les cinq minutes.

Liz soupira légèrement. Elle n’avait des nouvelles de Max que par Isabel qui lui téléphonait et par Michael qui lui avait toujours un droit de visite.

- Tout ça est si roswellien, s’exclama Maria en s’agitant quelque peu.
- En attendant, ses parents ne cèdent toujours pas.

Liz avança encore un moment dans le couloir avant de s’arrêter. Elle ouvrit son casier et en sortit quelques livres qu’elle serra contre elle.

- Tu as essayé de l’appeler ? demanda Maria.
- Ils lui ont pris son portable et son fixe c’est mission impossible.
- Il faut que tu le voies. Il ne va pas rester comme ça jusqu'à ce que la punition soit levée.

Maria semblait convaincue que Liz ne devait pas lâcher le morceau et tenter de faire plier les parents de Max. Bien sûr, cela aurait été plus facile si elle avait toujours habité là. Mais la question ne se posait plus. Il fallait qu’elle trouve un autre moyen. Liz referma amèrement son casier.

- Je sais bien.

Maria sentait bien que ça n’enchantait pas Liz de s’aventurer sur un terrain aussi glissant que celui-là. Elle préféra donc s’abstenir d’ajouter que ce n’était pas son genre de rester les bras croisés sans rien faire. Elles entrèrent en classe et s’assirent dans le fond du local.

- Au fait, enchaîna Maria. Comment cela se fait-il que toi tu n’aies rien ?

Liz avait tourné le regard vers son ami en balbutiant légèrement. Mais soudain, un bruit de raclement de gorge se fit entendre. Les deux jeunes filles furent alors interrompues par une jeune garçon au cheveux bruns légèrement bouclés. Il était plutôt grand et avait de beaux yeux noisettes.

- Excusez moi mesdemoiselles, mais ce cours a commencé.
- Vous n’êtes pas monsieur Singer ? bredouilla Maria.
- Vous êtes perspicace jeune demoiselle.

L’homme au regard affable se présenta de manière très éloquente. Aucun doute à son parlé qu’il avait de l’expérience et que, nombres de fois par le passé, il avait été amené à séduire son assemblée. Il usait de charme et avant même de prononcer son nom, avait déclamé ses objectifs pour l’année à venir.

- Mon nom est Jack Matthews. Je suis le remplaçant de monsieur Singer qui sera absent pour quelques temps encore.
- J’espère que c’est grave, murmura une fille au dernier banc.
- J’aime la discipline, poursuivit-il.

Il se retourna vers Liz et Maria. Les deux jeunes filles étaient immobiles, fixant d’un œil à présent aguerri leur nouveau professeur de littérature.

- Et ce que je déteste par-dessus tout, ajouta-t-il à l’attention des deux filles disertes. Ce sont les bavardages de commères.

Des rires étouffés d’élevèrent au dessus de la classe. Maria et Liz rougirent toute les deux. Ce n’était pas leur genre de se faire prendre en train de parler. Encore moins celui de Liz, l’élève rêvée.

- Bien, commençons par l’appel. Bibauw, Buso, Chelli, De Luca, Evans Isabel, Evans Max… Max Evans n’est pas là ? Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il a ?

A cet instant, Liz aurait voulu se faire toute petite. Elle savait parfaitement bien que tous les regards finiraient par se tourner vers elle. Personne n’ignorait qu’elle était la petite amie de Max. La réaction ne se fit pas attendre. Quelques secondes seulement et une foule d’élèves lorgnaient vers elle.

- Hum… il s’est évanoui en cours d’espagnol vendredi dernier. Je suppose qu’il est toujours malade.
- Vous supposez ?
- J’en suis sûre, renchérit Liz.

Elle n’aimait pas l’air inquisiteur de son nouveau professeur. Et une sensation désagréable venait de l’envahir alors qu’elle échangeait quelques mots avec Monsieur Matthews.

- Bien. Alors je continue. Guerin, Halliwell, Leery, Lindley, Maldini, Mc Phee, Parker, Perry, Potter, Tarantino, Troy, Valenti, Warren, Withman… Alex Withman n’est pas là non plus.

Liz secoua la tête. Une fois de plus, tous s’étaient tournés vers elle attendant qu’elle justifie une fois de plus l’absence d’un de leur comparse de classe.

- Vous supposez sans doute qu’il est lui aussi malade, plaisanta le professeur.

Liz fronça les sourcils. Elle aurait voulu lui faire face et lui tenir tête. Cependant, elle se garda de le faire. Elle ne tenait pas du tout à écoper d’une retenue pour insolence envers le corps professoral.

- J’ignore ce qu’il a, murmura-t-elle simplement.
- Bien. Je termine par Witter. Bon tous les autres sont là. Nous allons pouvoir commencer notre cours.

Maria et son amie échangèrent un regard perplexe. Ce nouveau professeur ne sembla pas très à l’aise dans son rôle de précepteur. Certes il s’en sortait très bien en argumentation et trouvait toujours le moyen d’avoir le dernier mot. Mais certain détail littéraire historique lui échappait. Il commit ainsi quelques petites erreurs. Shakespeare avait donc écrit du Molière tout en étant né à Londres en 1476. Liz l’avait à chaque fois corrigé, restant tout de même la plus polie et aimable possible. Monsieur Matthews n’avait pas l’air de s’y connaître tant que ça en littérature, ce qui parut bizarre et suspect aux yeux de Michael –qui avait bel et bien assisté au cours.

- Vous lui faites confiance, demanda-t-il à la fin de la journée.
- Pourquoi pas ? dit Isabel. En plus, il a des yeux magnifiques.
- Ils pourraient être dévastateurs, grinça Kyle non sans une pointe de jalousie.

Isabel lui attrapa la main. En plus de subir la pression d’une probable attaque future, elle ne voulait en aucun cas gâcher le seul penchant de sa vie qui semblait encore tenir debout. Kyle s’apaisa et laissa passer cette remarque de sa petite amie.

- Je dois prendre mon service au crashdown, déclara Liz. Qui m’accompagne ?

Alors qu’ils arpentaient gaiement les couloirs, ils ressentirent tous un soudain malaise. Les yeux se levèrent au ciel. Liz eut l’impression qu’aucun de ses amis n’osaient la regarder dans le blanc des yeux. Et à vrai, elle n’avait pas tort.

- Et bien, commença Maria, on avait prévu d’aller voir Max tous ensemble.
- Oh… bien.
- On est désolée, s’excusa Isabel.
- Oh mais pourquoi ? Vous allez voir un ami, ce n’est pas un crime. Embrassez le pour moi.

Elle s’éloigna, sans rien ajouter. Maria soupira. Elle ne pouvait bien entendu rien faire, néanmoins, elle n’appréciait guère voir sa meilleure amie dans cet état. Elle savait Liz blessée de ne pas avoir le droit de voir son petit ami. Celle-ci en voulait à monsieur et madame Evans d’avoir instauré cette restriction stupide. Spécialement quand elle constatait les résultats peu probants qu’ils avaient obtenus.


C’est en petit comité qu’ils arrivèrent devant la maison des Evans. Michael, Kyle et maria suivaient gentiment Isabel. Celle-ci savait que cette petite surprise redonnerait du baume au cœur à son frère.

- Je suis rentrée, annonça-t-elle. Et j’ai de la visite pour Max.

Diane Evans, telle une furie accourut dans les escaliers. Elle paraissait essoufflée. Elle avait dû courir. Ses yeux scrutaient chacun des invités que sa fille avait ramené.

- Liz n’est pas là j’espère.
- Non maman, soupira Isabel. Liz n’est pas avec nous. Elle est allée travailler au crashdown.

Diane souffla de soulagement. Sa main agrippa la rampe et elle s’y appuya un moment, reprenant haleine. Elle passa ensuite une main dans ses cheveux et leva les yeux au ciel.

- Dieu merci.
- Madame Evans, intervint Maria. Je ne voudrais pas vous paraître effrontée ou malpolie. Mais ne croyez-vous pas que vous leur faites plus de mal que de bien ?

Diane plissa les yeux, et toisa Maria. Une petite effrontée venait de mettre en doute sa méthode d’éducation. Elle tenta de se radoucir et de se montrer compréhensive. Après tout, maria était la meilleure amie de Liz. C’était normal pour elle d’essayer de faire quelque chose pour elle.

- Je ne permets pas que mon fils fasse passer une fille avant son travail. Vous n’avez pas vu ses notes.
- Non mais j’ai vu l’état dans lequel il est maintenant et ce n’est pas joli à voir.

Diane redressa les épaules. C’en était trop. Elle ne ferait à présent plus d’effort pour contenir sa rage. Même si sa voix restait très sobre, ses mains commençaient à gigoter de manière compulsive.

- Mon fils est simplement malade. Comme ça arrive à tout être humain normalement constitué.

Maria se mordit la lèvre inférieure, tout comme Michael avait l’habitude de le faire. Si seulement Diane pouvait voir à quel point elle avait tort dans ses propos. Maria ne renonça cependant pas.

- Il hurle tout de même le nom de Liz.

Diane fit mine de s’en aller.

- Je veux simplement dire que vous devriez peut-être changer votre façon de penser et vous montrer un petit peu moins dure.

Maria avait été trop loin… beaucoup trop loin cette fois. Diane s’en alla définitivement sans ajouter un mot. La jeune fille resta clouée sur place. La mère de son ami n’avait même pas pris la peine de lui adresser un dernier mot.

- Allons voir Max, s’enquit Michael.

...


Dernière édition par le Mer 10 Mai - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMar 9 Mai - 22:24

Liz poussa la porte du crashdown, tout en soupirant. Elle détestait se sentir de trop, être comme la cinquième roue du carrosse. Bien sûr, il ne s’agissait pas de cela. Ses amis avaient toujours le droit de voir Max… eux. Tout en ruminant, elle se changea et bien vite se mit à la tâche et entreprit de servir les clients. Il n’y avait qu’Alex et… Jesse Ramirez. Il était toujours à lui poser des questions. C’était sans doute pour cela que l’adolescent avant manquer les cours ce jour-là. Liz, curieuse de nature, vint s’asseoir avec eux afin de les saluer. Se sentant à l’aise, elle prit une pause afin d’entamer une plus longue conversation.

- Alors monsieur Ramirez…
- Voyons Liz, appelez moi Jesse. Il y a bien longtemps que je vous appelle par votre prénom.

Il lui sourit de manière charmante. Jesse Ramirez avait ce sourire exquis parfaitement séduisant. Il lui faisait un rien penser à son remplaçant de littérature, en moins inquisiteur, et avec dans la physionomie, un petit quelque chose de plus rassurant.

- Jesse, reprit-elle. Vous continuez à interroger notre Alex.
- Comment ? Il ne vous a rien dit ?
- À quel sujet ?

Liz tourna la tête vers son ami qui baissait les yeux, confus de n’avoir rien dit à celle qui était – du moins on le supposait- sa meilleure amie. Elle revint très vite sur le jeune avocat. Leurs yeux se croisèrent.

- Alex est mon nouvel assistant, déclara Jesse
- Oh, fit Liz surprise. Et cela date de quand ?
- D’il y a quelques jours. C’est pour cela qu’il n’était pas en cours aujourd’hui. Nous réglions certains détails. J’en suis navrée. Il retournera au lycée dès demain.

Liz tenta de sourire malgré elle. Elle se sentait quelque peu vexée. Premièrement ses amis, ensuite son meilleur ami. La journée se terminerait sans doute par un mort ou une explosion…

- Alex, petit cachottier, sourit Liz en lui tapant dans le côté. Tu as d’autres secrets comme ça ?
- Et toi ? Lui rétorqua-t-il.

Il se leva et s’en alla laissant Liz en plein désarrois, seule avec Jesse Ramirez. Elle ne comprit pas l’attitude d’Alex. Elle se crispa légèrement.

- Excusez moi un instant, lui dit Liz en se levant.
- Liz, la rattrapa Jesse. Je t’en prie, tutoyons nous une bonne fois pour toute.
- Bien. Je dois… te… laisser.

Elle laissa le jeune avocat et courut après Alex. Il était déjà dans la rue et ne sembla pas décider à s’arrêter. Il marchait d’un pas rapide comme se doutant qu’elle serait venue à sa suite.

- Alex, cria-t-elle. Alex, attends.

Il ne s’arrêta pas. Au contraire, ses enjambées se firent plus large. Liz dut se mettre à courir pour suivre la cadence.

- Alex, dis mois ce qu’il se passe ?
- Tu oses me reprocher d’avoir des secrets. Tu ne m’as même pas dit que Max était malade.

Il continuait à marcher. Il n’avait aucune intention de stopper pour Liz. Elle réalisait soudain à quel point elle n’avait aucun droit de lui reprocher d’avoir des secrets. Elle aussi passait ses journées à faire comme si tout allait bien, comme si la vie était parfaite. Toujours souriante, elle gardait pour elle les petites blessures que la vie lui avait infligées ces derniers temps.

- Alex…
- D’ailleurs qu’est ce que tu fais ici ? Tu devrais essayer e le voir, de faire vivre votre amour.
- Ce n’est pas aussi simple.
- Oh, mais bien sûr que si !

Il s’arrêta net et regarda Liz droit dans les yeux. Jamais ils n’avaient ce genre de discussion. Jamais d’ailleurs ils ne s’étaient disputés ainsi. Il la pointa du doigt comme la menaçant. Il parut excédé.

- Quand on s’aime vraiment, on surmonte tous les obstacles. Toi et Max, vous êtes fait l’un pour l’autre. Tout le monde le sait.
- Mais qu’est ce qu’il t’arrive ?

Il ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de détourner le regard et de reprendre son chemin. Il ne tentait plus de semer Liz à présent. Il savait que cela n’aurait servi à rien.

- Tu devrais retourner au Crash. Je ne voudrais pas que tu aies des ennuis pour avoir été absente trop longtemps.
- Alex…

Il ne la regardait plus. Il se contentait de ricaner songeant à la situation. Liz et Max, ne se voyant plus. Et elle semblait parfaitement tenir. Elle ne semblait pas affectée plus que ça.

- Alex ! Parle moi !

Elle l’attrapa par la manche, le fort à s’arrêter pour de bon cette fois. Il ne tenta pas de reprendre sa course. Il ricana une fois de plus.

- Qu’est ce qu’il t’arrive ?
- J’en ai assez de voir qu’à cause de contraintes stupides on ne peut pas aimer librement.

Il tourna la tête vers Liz, plongeant son regard dans le sien. Il voulait lui insuffler tout ce en quoi il croyait, tout ce qu’il voyait pour eux. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un se mettait antre Liz et Max. Il y avait eu Tess, et il y aurait dans le futur sans doute beaucoup d’autres obstacles à traverser, mais il les voyait ensemble. Ils étaient forts.

- Vous êtes des battants. Essayez de vous voir sans la permission de sa mère. Où est donc passée la Liz que je connaissais ?
- Elle est peut-être partie…

Il soupira. Cette réponse n’était en rien ce à quoi il s’était attendu. Elle aurait pu garder le silence, il aurait renchérit. Mais Liz avait répondu de manière claire et précise. Elle semblait avoir tant changé. Six mois encore auparavant, elle jurait qu’elle se battrait du mieux qu’elle pourrait si elle croyait avoir rencontré le grand amour. Bien sûr, elle ne s’attendait à l’époque pas à le trouver si rapidement. Et à présent qu’elle était devant le fait accompli, elle se dégonflait.

- Tu es devenue égoïste. Tu ne sais même plus ce qui arrive à tes amis. C’en est triste…

La jeune fille voulut répondre, mais sa gorge nouée l’en empêcha et tout ce qu’il en sorti fut une sorte de grognement monosyllabique.

- et pitoyable.

Alex venait de lui asséner le coup fatal. Liz n’avait plus rien à rajouter. Alex marqua une pause, conscient qu’il avait dû lui faire du mal. Il ne la quittait pourtant pas du regard. La pauvre fille avait les yeux tout rouge et pleins de larmes. Mais ce qu’on venait de lui dire était vrai. Liz n’avait fait aucun effort particulier pour voir Max. Elle avait laissé les choses se faire sans même bouger le petit doigt. Ce n’était pas ce qu’elle aurait fait en temps normal.

- Si j’étais toi, j’irais le voir sans attendre.

Elle se retourna, toujours en pleurs. Rapidement, elle regagna le restaurant en titubant. Alex la regarda s’éloigner. « Excuse moi » pensa-t-il. Il baissa la tête. Il savait qu’il avait heurté sa sensibilité. Mais il savait également que cela ne pouvait lui faire que le plus grand bien de se remettre en question, de songer, de voir ce qu’il y avait lieu de faire pour que les choses s’arrangent.

- Moi aussi, il faut que j’aille le voir, murmura-t-il.



Le lendemain matin, Liz n’avait toujours pas tenté de voir Max. Elle n’osait pas. Quelque chose d’important la tracassait. Mais que pouvait-il bien y avoir de plus important que Max ? Elle avait passé une bonne partie de la soirée au téléphone avec Maria. Le comportement troublant d’Alex l’avait secouée. Inconsolable, elle avait pleuré inlassablement. Elle se sentait totalement perdue.

À l’école, Max n’était toujours pas revenu. Tout au long de la journée, Michael et Maria avait tenté de consoler leur taciturne amie ; mais rien n’y faisait. Cependant, Liz évita de trop se plaindre. Elle ne voulait pas ennuyer ses amis avec ses problèmes. Il y avait bien plus important. Les cours passèrent à une vitesse hallucinante. Et tr !s vite, ils arrivèrent à la dernière heure de cours : littérature. Monsieur Matthews donna sa leçon de manière enjouée, comme toujours. La nouvelle avait fait le tour du lycée. Les filles étaient raide dingue de ce nouveau professeur. Il semblait toutes les envoûter. De plus, ses cours semblaient passionner même les plus cancre d’entre eux.
La cloche retentit annonçant la fin de ce qui avait été une pénible journée pour leur petit groupe.

- N’oubliez pas jeunes gens, dit-il avant de les laisser s’en aller. Profitez de ce magnifique soleil. Prenez vos lunettes avec vous. Mademoiselle Parker…

Liz, qui ramassait toujours ses élèves ne leva même pas le nez et se contenta de répondre distraitement au remplaçant.

- Oui ?
- Je désirais vous parler un instant.

Elle acquiesça faiblement. Elle adressa un signe de tête à Maria et à Michael –qui une fois de plus avait assisté au cours. Ceux-ci sortirent. Lorsque le local fut entièrement vide, monsieur Matthews prit place face à son élève, en prenant appui sur le bureau.

- Liz, vous êtes quelqu’un d’intelligent. Je l’ai remarqué vous savez.
- Merci, rougit-elle.
- Alors pourquoi cette triste mine, ces yeux rouges et ces notes en baisse ?

Liz fronça les sourcils. Il n’était là que depuis une journée seulement. Comment pouvait-il savoir que ses notes étaient en baisse. C’était le cas à vrai dire. Liz n’avait plus ces notes excellentes auxquelles elle avait habitué ses enseignants.

- Comment savez-vous cela ?
- Je me suis renseigné sur vous, vous savez.
- Je vous demande pardon ?

Si il y avait bien quelque chose que la jeune fille détestait entendre, c’était ce genre de phrase qui en avait trop dit ou pas assez. Elle se contenta de garder des distances raisonnables et de serrer contre elle son sac.

- Et puis, les professeurs parlent entre eux. Madame Hardy semblait très inquiète.

Constatant Liz se murait dans son mutisme et qu’il n’obtiendrait vraisemblablement rien de cette manière, Jack Matthews décida de changer de tactique. Il s’approcha lentement d’elle.

- Nous sommes tous très inquiets de vous voir dans un tel état. Il doit y avoir une explication à cette absence constante d’attention ?

Liz baissa la tête, tentant malgré tout de ne rien laisser transparaître. Elle n’allait tout de même pas lui déballer sa vie privée dès le deuxième jour. C’était non seulement inconvenable de sa part à elle, mais également de sa part à lui. Il n’avait pas à s’immiscer dans sa vie. Faisait-il pareil avec Michael, qui était pourtant plus mal placé qu’elle.

- Auriez-vous des problèmes avec vos parents ?
- Mes parents sont morts il y a plus d’un an déjà.

Sa manœuvre sembla s’écrouler. Cette nouvelle sembla déstabiliser le remplaçant. Il ne s’était pas attendu à paraître si peu délicat.

- Je suis navré, s’excusa nerveusement monsieur Matthews. Je l’ignorais.
- Vous ne pouviez pas savoir, répondit affablement Liz.

Jack Matthews posa amicalement sa main sur l’épaule de Liz, geste qui, si aperçu, aurait déclenché l’hystérie de la moitié des filles de l’établissements. Mais chez la jeune fille, ce geste parut déplacé. Elle se sentit soudain envahie d’un malaise certain. Quelque chose n’allait pas. Elle n’aurait su dire quoi. Elle savait uniquement qui en était le responsable…

- Quel que ce soit qui vous tracasse, tout sera bientôt fini.

Liz releva la tête te tenta de le regard avec aplomb, le remerciant de se soucier tant de son cas. Mais son professeur la saisit brutalement par les épaules. Son regard intense croisa celui de la jeune fille. Il n’inspirait plus guère de la sympathie mais bien de la crainte. Le cœur de Liz s’accéléra. Les yeux noisette déjà profonds de son interlocuteur avaient pris une teinte jaunâtre…

- Tout sera bientôt fini, insista-t-il. Tout sera normal…

Liz n’en avait plus peur à présent, elle le craignait tout bonnement. Il ne faisait plus aucun doute qu’il n’était pas de ce monde. Pire encore, c’était un ennemi. Le ton de la voix de Jack Matthews était soudain devenu plus affirmé, avec ce pendant, un légère pointe de mépris. Liz, totalement paniqué, ne pensait qu’à fuir. Cependant, elle devait faire face à la poigne de son professeur. Il ne fut pas facile de s’en dégager. Mais Jack devait savoir qu’il ne pouvait rien lui faire dans cette salle de cours. Il lâche donc prise. Liz se rua sur la porte.

- Je sais qui vous êtes et qui sont vos alliés… Et la vengeance, Liz Parker, est un plat qui se mangera très bientôt…

La voix semblait s’être éteinte. Elle était sortie de cet enfer. Elle avait quitté la pièce, et pourtant, cette désagréable sensation d’être observée ne la lâchait pas. Ses yeux si jaunes et si menaçant avaient laissé leur empreinte. A peine eut-elle pris conscience de ce qu’il venait de se passer qu’elle se hâta de rapporter l’horrible nouvelle à ses amis.

- Maria, Michael, cria-t-elle en les rejoignant.

Ceux-ci discutaient non loin de leur casier respectif. Maria voulut accueillir Liz avec son plus beau sourire pour lui remonter le moral, mais à la tête qu’elle faisait, elle pouvait dire que celui-ci aurait été totalement inutile.

- Il faut aller voir Max, affirma Liz.
- Qu’est ce que le prof t’a dit pour que tu…
- Non maria, ce n’est pas ce que tu crois.

C’était le genre de phrase qui avait le don d’agacer Maria. Si ce n’était pas ce qu’elle croyait, c’était qu’automatiquement, une mauvaise nouvelle allait suivre. C’était déjà vrai avant qu’elle ne rencontre le troisième type. Ca l’était encore plus à présent.

- Jack Matthews est un ennemi, un ‘eye’. J’ai vu ses yeux, jaunes, exactement comme dans mes rêves.
- Tu veux dire que…, commença Michael.
- La bataille a commencé. Il faut prévenir Max et Isabel au plus vite.

Michael ne prit même pas le temps de faire savoir à Liz qu’elle n’était pas supposée être celle qui donnait des ordres et que cette responsabilité l’incombait. Mais après réflexion, ce n’était pas le meilleur moment pour ce type de considération. Ils prirent donc la jetta rouge de Maria et roulèrent en direction de la maison des Evans.

- Qu’est ce qu’il t’a dit précisément ? demanda Michael.
- Il a commencé par me parler de mes études. Il m’a demandé si j’avais des problèmes. C’est là qu’il est devenu bizarre. Il m’a dit que tout s’arrêterait bientôt. Il a ensuite parlé d’une vengeance toute proche.
- En gros, s’inquiéta Maria. On n’est pas en sécurité
- Perspicace…
- Je veux dire, enchaîna-t-elle. On, pauvres petits humains sans défenses et pouvoirs super puissants.

Michael et Liz éludèrent la question de leur amie. Ce n’était pas le genre de demande à laquelle on répondait un grand sourire aux lèvres. Il était évident qu’aucun membre de leur petit groupe n’était en sécurité en ce moment. Leurs ennemis n’étaient vraisemblablement pas des tendres. Ils n’hésiteraient sans doute pas à décimer quelques humains pour arriver à leurs fins.

- Quoi ? On est réellement en danger ? s’insurgea Maria.
- Si vous restez trop près de nous, et même de Liz, vous prenez des risques. Toi, Alex, Kyle et peut-être même Jesse Ramirez –puisqu’il s’amuse à nous coller- monsieur et madame Evans, vous êtes tous des victimes potentielles.
- Ne me dis pas que tu veux que je m’éloigne de toi, ragea Maria
- Je veux juste que tu sois prudente. Parce que je tiens beaucoup à toi Maria…
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMar 9 Mai - 22:25

Maria trouva au fond d’elle la force de sourire. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait droit à des mots tendres de la part de Michael. Cependant, elle savait également que cela signifiait que le danger était réel. Sinon, il n’aurait pas pris la peine de lui rappeler à quel point elle était importante pour lui. Michael n’avouait généralement ses sentiments que lorsque la situation était désespérée. Maria leva les yeux au ciel, tandis que Liz gardait son air sérieux et grave. Elle songeait à Max. Il avait fallu que leurs ennemis se montrent pour qu’elle se décide enfin à aller le voir. Elle aurait voulu se donner bonne conscience en affirmant que tout cela, c’était grâce à Alex, mais il n’en était rien. C’était l’apparition de Jack Matthews à elle seule qui l’avait amenée ici. Michael s’engouffra dans Murray Lane. Ils se garèrent devant la maison des Evans.

- Tu as peur, constata Michael en s’approchant de Liz.
- Ma peur est si grande que ça ? rougit-elle. Elle est si facile à ressentir ?
- Tu n’as pas idée.

Elle esquissa un faible sourire. Elle était généralement un livre bien fermé pour Michael. S’il arrivait à ressentir ses émotions, c’était qu’elle était réellement apeurée. Ils arrivèrent sur le seuil. La seule crainte qui étreignait Liz en ce moment, était celle que Diane Evans, celle qu’elle avait pendant plus d’un an considéré comme sa mère d’adoption, en vienne à la renier, à la rejeter. Cette femme d’usuel si généreuse, celle-là même qui avait passé une année entière à répéter à Liz qu’elle la considérait comme sa fille, la repoussait aujourd’hui pour des raisons qu’elle ne comprenait pas. Heureusement pour Liz, ce n’est pas la mère de Max qui ouvrit la porte mais bien son père.

- Nous venons voir Max, annonça Michael.

Son ton déterminé ne sembla pas ébranler Philip Evans. Au contraire, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Michael douta un moment de son talent de persuasion mais se chargea bien vite de se préoccuper d’autre chose. Monsieur Evans avait aperçu Liz. Il soupira, sachant qu’il allait regretter son geste. Il s’écarta.

- Entrez. Diane est au crashdown. Vous avez plus ou moins une heure et demie.
- Merci, répondit chaleureusement Liz.
- Max est dans sa chambre.

Liz courut rejoindre celui qui, toujours, faisait battre son petit cœur. Pourtant, lorsqu’elle pénétra dans l’antre de son petit ami, elle ne trouva qu’un lit vide. Rejointe rapidement par ses amis, ils réalisèrent avec horreur que Max avait disparu. Il n’était ni dans la salle de bain, ni dans aucune autre pièce de la maison. Il semblait s’être volatilisé.

- Où est-il. Où peut-il bien être ?
- T’as été voir dans la salle de bain, demanda Maria.
- Deux fois !

A trois, ils devaient avoir fouillé les moindres recoins de la maison à la recherche de Max… en vain ! Ils avaient uniquement réussi à rendre Philip Evans suspicieux. Plus d’une fois, il leur avait demandé si tout se passait bien avec Max.

- Je suis sûre qu’il va bien.

Maria s’essayait au rôle de l’amie qui apporte du réconfort. Ce qu’elle faisait plutôt bien… C’était sans compter sur Michael qui lui brisa tout ses efforts en une seule et simple petite phrase.

- Je n’en suis pas si sûr.
- Michael ! s’exaspéra Maria.
- Regardez la vérité en face… Sa fenêtre est ouverte… son lit défait et il n’est nulle part !

Liz le regarda avec appréhension. Sa fenêtre ouverte et le fait que son lit soit défait n’indiquaient pas qu’il s’était passé quelque chose d’atroce comme semblait le suggérer Michael. Mais celui-ci leva la main.

- Et j’ai trouvé ça, dit-il en brandissant un bout de tissu. C’était sur une branche d’arbre à l’extérieur.
- Et tu en conclus quoi ? interrogea Maria.
- Un enlèvement, suggéra son petit ami.

Liz s’assit et plongea sa tête dans ses mains. Elle soupira. A nouveau, elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle était arrivée trop tard. Si elle avait écouté Alex, si elle était venue immédiatement, elle l’aurait sauvé, elle aurait été à ses côtés.

- Ils l’ont enlevé… ils l’ont enlevé… ILS L’ONT ENLEV E, hurla-t-elle.
- Calme toi. Philip Evans est à coté. Il ne doit rien savoir.

Mais Liz restait sourde aux appels de sa meilleure amie. Elle contint sa rage et se força à ne plus hurler. Maria passa sa main dans ses cheveux et se tourna vers Michael.

- Où pourrait être Max ?
- Comment tu veux que je le sache ?
- Tu as bien une idée.
- Aucune ! il peut être n’importe où ! On ignore tout de ce que prépare les ‘eyes’. cachettes, plans, on ne sait rien du tout !

Il tapa son poing sur la table de chevet de Max. Il essuya ses yeux et déposa ensuite ses deux mains sur son crâne. Liz avait fermé les yeux. Maria s’était assise à côté d’elle et la tenait dans ses bras. Elle la berçait doucement. La tête de Liz dodelinait à un rythme régulier. Mais soudain, le poids se fit plus imposant. Maria, prise au dépourvu ne pu la rattraper. Liz, entraînée par la masse de sa tête valsa sur le sol.

- Oh mon dieu, Liz. S’exclama Maria.

Elle agrippa immédiatement les épaules de son amie. Avec l’aide de Michael, elle l’installa sur le lit. Penchée sur elle, elle tenta de trouver le moyen de la ramener à elle. Elle avait doucement commencé à frapper ses joues. En vain. Liz ne répondait pas. Ses yeux révulsés n’inspiraient rien de bon. Maria suggéra de l’emmener à l’hôpital mais Michael si opposa.

- On ne peut pas ! Elle est à la même enseigne que nous maintenant.
- Tu veux que je la laisse comme ça ?

Maria avait horriblement raison. Ils ne pouvaient pas laisser leur amie dans cet état second. Liz s’agita brusquement. Maria gémit.

- Il faut la ramener, supplia-elle. Je t’en prie, il faut faire quelque chose.

Michael prit Liz et la secoua. Mais rien n’y faisait. Elle ne se réveillait pas. Il décida alors d’établir une connection avec elle. Et encore, il n’était pas certain que cela marcherait. Mais qu’importe. Il fallait tenter quelque chose. Il posa doucement ses mains au niveau du cou de Liz et se concentra. Il vit alors un flot d’images lui envahir l’esprit. Des choses, qu’il n’aurait sans doute jamais dû voir, lui transpercèrent la tête. Il put ainsi observer Liz se déguisant en jeune dame alors qu’elle devait avoir six ans. Liz parlant à Max de ses sentiments. Il fit fi de tout ce qu’il voyait, il tentait simplement de trouver la faille dans son métabolisme. Il mit la main dessus, se rassembla et apaisa Liz de son mieux. La connection se rompit.

- Alors ? s’impatienta Maria.

Michael ne répondit pas tout de suite. Il n’osait ouvrir les yeux pour constater que ce qu’il avait entreprit avait échoué. Liz mit quelques secondes avant de revenir à elle. Elle papillota un moment, sans trop trouver ses repères. Michael entendit le petit cri perçant de Maria et devina qu’il avait réussi. Ses paupières se soulevèrent. Liz était éveillée. Il se jeta littéralement sur elle et la serra alors dans ses bras, soulagé qu’elle aille bien. Pendant qu’ils s’extasiaient tout deux autour d’elle, Liz tenta de parler. Elle mit un moment avant de se faire entendre.

- Au lycée, balbutia-t-elle.

Michael fronça les sourcils. Liz commença à remuer légèrement, à s’agiter. Elle voulut se lever mais Michael l’en empêcha. Après le choc qu’elle venait de subir, il valait mieux qu’elle reste calme.

- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a au lycée ? demanda Michael.
- Max est au lycée, dit-elle. Il tient Isabel aussi.
- Il ?
- Jack Matthews, le professeur de littérature.

Les regards se voilèrent. Il avait agi. Liz comprenait maintenant le sesn des paroles qu’il avait prononcé l’après midi même. Il n’avait pas perdu de temps et devait sans doute être doté d’un pouvoir extrêmement puissant. Avant même que Liz, Maria et Michael ne soient arrivés chez Max, Jack avait réussi à l’emmener, à le transporter jusqu’au lycée et à s’emparer d’Isabel par la même occasion. C’était tout bonnement impressionnant.

- Il est seul, ajouta Liz.
- Seul ? s’étonna Michael. Comment peut-il être seul ? Où sont les autres ?
- Je l’ignore mais nous devons les sauver.
- C’est peut-être un piège, intervint Maria.
- Nous n’avons pas le choix, s’exclama Liz.

Michael et Maria ne semblaient pas partager le même point de vue que Liz. À leurs yeux, se rendre au lycée dans le but de sauver leurs amis, revenait à se jeter dans la gueule du loup. Ils n’étaient pas certains que ce fut un plan des plus judicieux.

- Je les ai vu Michael. Ils sont attachés à des piliers dans le hall. Ils crient. Nous devons aller chercher les pierres de River Dog et les aider.

Ni Michael, Ni Maria ne bougea. Au contraire. Ils semblèrent s’être figé dans le temps. Seule leurs yeux se détournaient du regard assassin que Liz leur lançait à présent. Elle comprenait que leur décision était prise. Il n’avait pas l’intention de venir. Il comptait rester là, à réfléchir et à espérer que leur ennemi finirait par se lasser d’avoir deux prisonniers. Ils pensaient sans doute que Jack les libérerait au bout d’un moment sans crainte de représailles aucune.

- Vous ne venez vraiment pas ?
- Tu ne devrais pas y aller non plus.
- Je fais ce qui me semble juste. Ils ont besoin de nous. Si vous ne voulez pas m’accompagner, je trouverai quelqu’un d’autre capable de m’aider.

Elle leur lança un regard glacial qui en disait long sur ses pensées. Elle sortit de la chambre de Max, ne prit même pas la peine de saluer Monsieur Evans et quitta la maison. Au pas de course, elle passa chez. Elle se dirigea directement vers sa chambre, ouvrit un tiroir en sorti son contenu pour au final, trouver les pierre de River Dog qu’elle avait pris grand soin de cacher dans un endroit que seule elle connaissait.

Kyle et Alex discutaient tranquillement dans la maison du shérif. Cela ne leur arrivait pas souvent, mais depuis qu’ils étaient mêlés tout deux au même genre de soucis, leurs liens s’étaient quelque peu resserrés. Leur sujet de discution actuel était : ‘Comment être un humain parmis des extra-terrestres’. Kyle trouvait qu’en tant que petit ami d’Isabel, il n’avait pas tant le droit que ça de s’immiscer dans cette partie de sa vie. En effet, la jeune fille restait très discrète vis-à-vis de ses origines. Elle ne lui en parlait jamais et éludait les questions, sans doute par crainte qu’il ne soit trop impliqué. Elle ne parvenait pas à comprendre que justement, il ne désirait qu’une seule chose : s’impliquer d’avantage. Alex de son coté, détestait l’attitude de Maria et Liz. Elles faisaient toujours comme si tout était basé sur les extra-terrestres. Contrairement à Kyle, il aurait souhaité être bien moins impliqué. Leur opinion divergeait. Et la tension était de ce fait montée d’un cran. A cause des tchécoslovaques… une fois de plus

- Au fait, lui lança Kyle afin de changer de sujet. Tu es le nouvel assistant de Jesse Ramirez ?
- Comment le sais-tu ?
- J’ai mes sources, indiqua Kyle le regard rieur.

En réalité, il n’avait pas été chercher son information bien loin. C’était son père lui-même qui le lui avait dit. Lui-même l’avait appris de la mère de Maria qui avait croisé le boulanger qui l’avait appris de la bouche de Diane Evans. Celle-ci étant la femme de son mari –plus que logiquement- connaissait tout ses associés, ainsi que les assistants que ceux-ci employaient… Cela a parfois des désavantages d’habiter dans une ville aussi petite que Roswell… tout est toujours connu de tout le monde en fin de compte.

- Il me semble qu’il est toujours au bon moment au bon endroit au bon moment, fit remarquer Kyle en fronçant les sourcils. C’est…
- Impressionnant, soupira Alex.
- J’allais dire suspect, mais si tu veux…

Alex s’apprêtait à rétorquer que les apparitions de Jesse aux bons endroits étaient toutes fortuites, mais il fut coupé dans son élan. Quelqu’un venait de sonner à la porte. Se levant d’un pas lent, le fils du shérif entreprit d’aller ouvrir. Il tomba nez à nez avec Liz…

- Kyle, il faut que tu m’aides.

Non, il n’aimait pas cette phrase. Non, celle-ci n’annonçait rien de bon. Il connaissait parfaitement ce regard qu’avait Liz. Il n’était peut-être pas sorti longtemps avec elle, mais il avait appris à décrypter ses différentes façons d’observer son interlocuteur. Et faisant preuve d’un peu moins de perspicacité, il pouvait même dire que cela avait un rapport avec les extra-terrestres. Qu’allait-elle encore lui faire faire ?

Plus tard cette nuit là…
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMar 9 Mai - 22:25

- Je n’arrive pas à croire que tu nous fasses faire ça, s’exclama Kyle.
- Kyle ! Arrête de te plaindre !

Liz avait finalement rameuté Kyle pour son opération ‘sauvons Max et Isabel’ et avec beaucoup de tact et de diplomatie, s’était vue accorder les faveurs d’Alex, son ami de toujours. Il avait d’abord refusé. Cependant, il n’avait jamais su dire ‘non’ à Liz et avait –bien trop vite à son goût- cédé.

- Quoi ? Je m’inquiète c’est tout. Il fait nuit. On est au lycée. On s’apprête à secourir ma petite amie et son frère des griffes d’un dangereux ennemi extra-terrestre.

Il marqua une courte pause tout en secouant la tête. Non, il n’aimait pas cette situation.

- Tu ne trouves pas ça flippant de se retrouver à l’école alors qu’il fait nuit ? Aie !

Liz venait de lui taper sur l’épaule afin de le faire taire le plus vite possible. Elle avait peut-être tort d’essayer, mais elle voulait jouer la carte de la discrétion pour une fois.

- Kyle a raison, intervint Alex.
- Le lycée la nuit : c’est flippant. Je l’ai toujours dit !

Alex soupira. Il ne prit même pas le peine de frapper Kyle comme l’avait fait Liz bien que c’eut été très tentant.

- Je veux dire, secourir Max et Isabel d’un dangereux alien. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus sécurisant.
- Vous avez accepté de venir, leur rappela Liz.

Elle s’était arrêtée et croisait les bras contre sa poitrine à présent. Si ses deux amis la laissaient tomber maintenant, elle allait se retrouver seule. Elle n’en revenait toujours pas d’être là avec Alex et Kyle. Ç’aurait dû être Maria et Michael.

- Et puis si vous aussi vous voulez me lâcher, vous pouvez repasser la porte dans l’autre sens, ne vous gênez pas.
- Bien, dit Kyle.

Le jeune garçon se tourna dans l’intention de repasser la porte comme le suggérer très sagement Liz. Néanmoins Alex le rattrapa par la chemise. Kyle resta au coté des deux autres.

- Non, conclut-il. On reste.
- Bien, refit Kyle en baissant la tête.

Liz hocha doucement la tête et se remit en route. Ils avancèrent à petits pas dans la pénombre qui avait depuis quelques heures déjà, envahi l’école. Ils finirent par repérer leurs amis, attachés, comme Liz l’avait vu, aux piliers du hall d’entrée. Kyle voulut se hâter d’aller rejoindre Isabel. Liz l’en empêcha.

- Non. Jack peut être partout.

Elle le refourgua ensuite un objet contondant dans la même. Kyle baissa les yeux pour apercevoir une grosse pierre qui scintillait étrangement.

- Prenez ça, murmura Liz en leur donnant à chacun une pierre. Ça vous protègera. Moi je garde les deux autres.
- Mon père va me tuer, se plaignit Kyle. Vous savez prendre des risques comme ça… c’est pas humain…
- On n’a jamais dit que ça l’était !

Kyle grommela quelque peu. Une porte claqua. Ils sursautèrent. Jack venait d’entrer. Il déambula un moment près de Max et Isabel sans jamais prononcer un mot. Son visage était serein et ses deux prisonnier, inconscients.

- Vous êtes prêts ?
- Non, mais je crois que…

Kyle se tu et il fit bien. Liz respira un bon coup. Ils s’apprêtaient à se révéler aux yeux de Jack Matthews lorsqu’une voix derrière eux les arrêta.

- Qu’est ce que vous faites tous ici ?

Ils se retournèrent tous d’un même geste. Jesse Ramirez ‘avocat de toutes les situations’, toujours là quand il faut, se trouvait debout, les contemplant d’un œil accusateur.

- Vous ne devriez pas être ici, murmura Liz.
- Vous non plus, ajouta Jesse sur ton de voix normal.
- Parle plus doucement, lui demanda Alex.
- Qu’est ce qu’il se passe ici ? questionna le jeune avocat.

Jack Matthews, qui jusque là n’avait pas semblé remarquer la présence de Kyle, Liz et Alex, redressa soudain la tête. Il se pencha ensuite vers Max. Sa main transperçait l’air et les deux jeunes aliens semblèrent reprendre conscience. Max papillota un moment.

- Roi Zan, hurla-t-il pour le réveiller complètement. Je crois que nos invités sont là.

D’un gracieux mouvement de main, il exerça son pouvoir sur les quatre humains, encore dissimulés derrière le mur. Sans que ceux-ci ne comprennent ce qui leur arrivait, ils furent éjectés violement et projeté sur le sol, devant le regard atterré de Max.

- Je savais que vous viendriez Liz Parker. Mais je vous aurais espérée en meilleure compagnie. Où sont les deux autres extra-terrestres ?


Pendant ce temps, chez les Evans…
Diane poussa rageusement la porte de la chambre de son fils, furieuse d’apprendre que Liz lui avait rendu visite. Sa colère s’accentua d’autant plus lorsqu’elle constata que Max n’était plus là.

- Philip ?


Au lycée, Max avait durement levé la tête. Il regardait Liz trembler devant Jack Matthews. Il aurait voulu dénouer les liens qui emprisonnaient ses mains. Mais rien n’y faisait. Même en rassemblant toute son énergie et tous ces pouvoirs, il ne parvenait pas à se libérer, ni même à délivrer Isabel.

- Où sont-ils ? Où sont la reine et le second du roi ?
- Alors vous l’ignorez, dit Liz avec soudain plus d’assurance dans la voix.

Jack semblait avoir prononcé le mot magique. ‘Reine’. Il ignorait sans doute que Tess avait perdu la vie quelques mois plus tôt. Ils devaient alors tous ignorer que Liz était sa remplaçante.

- De quoi parlez-vous ?
- La reine est morte !

Le visage de l’ennemi pâlit. Il ne voulait pas croire la jeune humaine. C’était vraisemblablement une tactique pour le déstabiliser. Mais rien dans son attitude ne laisse transparaître son mensonge. Jack demeura muet.

- C’est moi qui la remplace, sourit-elle en lui dévoilant les pierres.

Jack leva la main dans un geste de protection. Ses yeux jaunirent d’un coup. Sa défense était prête. Liz fit un pas en avant, plus sûre d’elle à présent. Max tenta d’émettre un cri mais sa voix se brisa dans sa gorge.

- Pourquoi avoir été si imprudent, demanda Liz. Pourquoi être venu seul ?
- Je voulais la reconnaissance. Vous, humains, ignorez ce que c’est que d’évoluer dans une armée dans laquelle vous n’êtes qu’un pion…

Jack semblait avoir repris du poil de la bête. L’ambition l’animait. Son être entier rayonnait de courage et de détermination. Il ne laisserait pas les choses où elles en étaient. La démence brillait au fond de ses yeux jaunâtres. Ce n’était que le commencement pour lui.

- Si vous vous approchez de moi, je vous réduis en miettes, le prévint Liz.
- Si vous me tuez, d’autres viendront…

Un de moins, c’était toujours ça de pris. Mais l’ennemi ne semblait guère se préoccuper de l’arme que tenait Liz entre ses mains. Il fit un nouveau pas dans sa direction. Une douleur lancinante le transperça. Il s’affaiblit.

- Trop de lumière, trop de pouvoir, quel dommage, souffla Max.

Il ne pouvait plus s’avancer à présent, sous peine d’être réduit en poussière. Pendant que Liz tenait Jack en joue avec ses deux pierres, Alex et Kyle également protégé, allèrent libérer leurs amis. Ils aidèrent Isabel à se relever. Dès qu’ils furent en mesure de tenir sur leurs deux jambes, les deux aliens s’emparèrent des pierres. Jesse était resté sur le côté. Il ne comprenait rien de ce qu’il se passait devant ses yeux ébahis. Il observait la scène d’un air béat.

- Vous allez nous le payer, Lança Isabel d’un ait déterminé.


Maria et Michael roulaient à toute allure vers le lycée. Ils n’avaient pas du tout changé d’avis. Ils voulaient simplement empêcher Liz et ses amis de se faire tuer. Les mains fortement appuyées sur le volant, Michael ne desserrait pas les dents.

- Cette fille est complètement inconsciente, ragea-t-il. Qu’est ce qu’il lui a pris de prendre des humains avec elle.
- Tu ne sais pas si elle est réellement avec Kyle.
- Elle est bornée… complètement butée !

Trait de caractère que Michael reconnaissait en lui. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, il avait beaucoup de point commun avec sa colocataire. Cependant, il ne l’admettrait jamais.

- Butée ! répéta-t-il. C’est le propre d’une Maria De Luca.
- Je te remercie.
- Il pourrait leur arriver n’importe quoi ! Encore une chance que j’ai pensé à téléphoner au shérif. Je le sentais. Je savais qu’elle ferait quelque chose d’aussi stupide.

A vrai dire, Michael s’était dit que dans l’état dans lequel Liz était lorsqu’elle avait quitté la maison des Evans, elle aurait certainement fait ce que lui-même aurait fait si il avait été à sa place. Cela n’avait pas été compliqué à découvrir pour lui. Néanmoins, il s’était attendu à mieux de la part de Liz. Ils arrivèrent enfin au lycée. Michael gara la voiture –de travers- et sorti en trombe de la jetta rouge.
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMar 9 Mai - 22:26

Jack Matthews se sentait bien seul depuis quelques minutes. Il savait qu’il n’en réchapperait pas. Son ultime chance d’obtenir sa reconnaissance tant désirée –même dans la mort- était de se débarrasser du maximum d’ennemi possible. Après cela, il serait considéré comme un héro et traiter tel quel. Peut-être même aurait-il un monument à son effigie là-bas, sur Antar.

- Vous pouvez vous débarrasser de moi. Je ne suis qu’une pièce du puzzle. D’autres viendront.
- Ça fera déjà ça en moins, lança Isabel.

Jack tendit l’oreille. Un bruit venait de lui parvenir. Un fin sourire narquois se dessina sur son visage. Il ricana.

- On dirait que le second finit toujours par arriver.

Max fronça les sourcils. Il vit ensuite débouler Michael la main en avant. Un jet de feu jaillit des yeux de l’ennemi et l’attaque du jeune homme se retourna contre lui. Michael fut projeté contre un mur. Son corps retomba lourdement sur le sol et il s’évanouit. Jack se mit à rire sourdement. Maria se glissa aux côtés de son petit ami, essayant de le ranimer.
Jesse Ramirez qui jusque là les avait pris pour des fous, commença trembler. Son fort intérieur lui disait de faire quelque chose. Mais ce qu’il venait de voir n’avait rien d’humain. Et sans doute ne pouvait-il pas grand-chose avec son arme…

- Ce n’est que mauvais rêve, bredouilla-t-il. Oui, c’est ça. Juste… un très… mauvais… rêve.

A pas feutré, il se rapprocha au maximum de Jack, tentant de ne pas songer qu’il allait fort probablement pointé son arme et tirer sur un professeur du lycée de Roswell. Son revolver dans la main, veillant à ce que son ennemi ne le regarde pas, il braqua son arme sur « l’alien ». Mais Jack avait plus d’un tour dans son sac. Il se sentit menacé avant même que la balle ne parte. Il se retourna avec véhémence et renvoya la balle à son expéditeur. Jesse reçu le projectile en pleine poitrine. Il vacilla un moment puis s’écroula sous le regard atterré de l’assemblée. Alex et Kyle se glissèrent jusqu’au corps inerte de l’avocat.
Max, Isabel et Liz n’attendirent plus un seul instant avant d’agir. Ils rassemblèrent leur force. Même sans Michael, il fallait qu’ils y arrivent. Emanant du pouvoir des pierres, une lumière étincelante apparut. Les yeux de Jack s’écarquillèrent. Il fut frappé de plein fouet. Dans un cri tonitruant, il poussa son dernier soupir. Il ne les avait pas tous anéanti, mais deux d’entre eux s’étaient écroulés sous le poids de son pouvoir.

- Michael, cria Maria.

Il n’avait visiblement rien de bien grave, puisque déjà, il tentait de se remettre sur ses deux jambes, avec l’aide de sa petite amie. Elle le laissa s’appuyer sur son épaule.

- Je vais bien, dit-il. Juste un peu secoué.
- Jesse.

La voix brisée de Liz avait soudain attiré l’attention de tout un chacun. La jeune fille était penchée sur le corps du jeune avocat, inerte. Il ne respirait plus. Les yeux de Liz s’humidifièrent.

- Il est… mort.
- Max, est ce que tu peux… demanda Alex.

Max secoua brièvement la tête. Si Jesse était mort, il ne pouvait plus rien pour lui. Néanmoins, il s’approche de lui. Il constata, soulagé, que Jesse pouvait être sauvé. Max plissa les yeux, posa sa main sur le torse du jeune homme et patienta, rassemblant toute ses forces. Epuisés, il céda au bout de quelques secondes à peine. Cependant, il ne semblait guère déçu. Un fin sourire s’esquissa sur ses lèvres lorsque l’avocat revint à lui. Il se redressé vivement.

- Que s’est-il passé ? s’exclama-t-il dans un souffle.

Max, haletant, baissa la tête et se contenta de maintenir le sourire radieux qui lui ornait les lèvres. Il savait qu’il risquait peut-être sa vie. Jesse Ramirez avait fait partie du FBI, mais il en avait vu les plus mauvais côté.

- Vous ne me croiriez pas, répliqua-t-il.

Après tout, il n’y avait pas lieu de lui conter toute la vérité. Les détails faisaient bien d’être à ce point éludés. Liz, toujours agenouillée à ses côtés, passa doucement sa main sur sa joue, l’aidant à se redresser.

- Tu vas bien. C’est tout ce qu’il y a à savoir, lui assura-t-elle.
- Tu peux me dire où je suis. Et qu’est ce que je fais ici ?
- Je m’en occupe, se proposa Alex.

Une fois qu’il fut debout, grâce à l’aide précieuse de Liz, Jesse fut entraîne un peu à part dans le but de recevoir de plus amples informations de la part de son nouvel assistant. Les autres échangèrent des regards bien confus. Savoir que ce n’était que le commencement n’avait rien de particulièrement rassurant.

- Liz, murmura Max.

Il se saisit délicatement de son bras pour ensuite la serrer contre lui. Cette sensation de bien-être qui l’envahit lui avait tellement manqué. Elle se retourna et l’embrassa tendrement.

- Depuis quand toi et Jesse Ramirez vous tutoyez-vous ?
- Depuis peu, bredouilla-t-elle confuse.

Elle éluda toute éventuelle autre question qu’il eut eu à lui poser. Elle vint simplement blottir sa tête au creux de ses bras. Ne pouvant y résister, Max, l’attira à elle et ce contenta de la tranquilliser du mieux qu’il pu.

- Rentrons chez nous, suggéra Kyle d’un ton qui se voulait calme. Si mon père apprend ce qu’il s’est passé, il va probablement me tuer.

Il fit quelques pas vers la sortie. Cependant… Michael et Maria raclèrent le fond de leur gorge en baissant la tête et en détournant le regard. Kyle ne tarda pas à remarquer leur air embarrassé.

- Vous ne lui avez pas dit tout de même ?
- Juste que tu étais avec Liz… au lycée… en pleine nuit…

Le fils du shérif grimaça, s’imaginant déjà le pire. La fibre paternelle n’avait jamais étouffé Jim Valenti… Seulement, depuis qu’ils avaient tout deux appris l’existence des extra-terrestres, le shérif se sentait le besoin constant de vérifier où était son fils.

- Ça craint ! Ca m’étonne qu’il ne soit pas arrivé en criant : « Kyle, je suis la je vais te sauver. »

A peine eut-il terminé sa phrase qu’un grand fracas se fit entendre. Ensuite, quelques pas retentirent dans les couloirs déserts du lycée, et enfin une silhouette familière se révéla à leurs yeux.

- Kyle, appela le shérif. Je suis là. Vous ne craignez plus rien.
- Ce n’était pas la peine de vous déplacer shérif, lui sourit légèrement Maria.

Ils sourirent tous à part Kyle qui avait rougi. Ils avaient tous besoin d’une bonne nuit de sommeil avec les émotions de la soirée, et ils étaient tous bien décidés à la prendre. Jesse insista fortement pour les raccompagner tous, les uns après les autres, jusqu’aux derniers. Il semblait avoir tout oublié de ce qu’il s’était passé ce soir. Son arrivé impromptue au lycée, le côté alien des évènements… tout avait disparu. L’explication loufoque que lui avait fournie Alex avait semblé lui suffire. Il ne posa pas une question de plus. Il savait au fond de lui qu’il leur devait à tous une fière chandelle.


Max Et Isabel pénétrèrent sur la pointe des pieds chez eux. Mais leurs parents les attendaient au tournant. Ils tentèrent alors du mieux qu’ils purent, de donner une raison valable à leur absence… mais Diane Evans n’était pas le genre de femme a cédé aussi facilement. Ni la présence de Jesse lors de leur retour ni même quelconque autre explication ne changèrent les choses. La punition de Max tenait toujours. Elle ne comprendrait donc jamais que sans Liz… il n’est rien. Ils avaient tant besoin l’un de l’autre…

Du moins…



« 28 janvier 2000.

Le jour se lève et j’ai besoin d’écrire ce qu’il s’est passé hier soir… bien que l’on aurait pu le croire, cela n’a rien a voir avec l’accident au lycée et toute cette histoire extra-terrestre… non, mon histoire est tout autre.


Il… on… on s’est enfin embrassé. Jesse et moi, on s’est embrassé. Nous revenions du lycée. Il avait tenu à tous nous raccompagner. Et au fur et à mesure, il ne resta plus que lui et moi. La conversation était intense. J’avais eu si peur de le voir disparaître alors que je le connaissais à peine. Nous avons alors parlé de nous, de nous deux. Pour lui aussi ces sentiments étranges étaient récents. Il n’était pas préparé à ça, ressentir cette attirance d’une manière aussi forte, et si rapidement. Lorsqu’il me l’a dit, j’ai craqué. J’ai fondu en larmes… JE L’AIME. Il a caressé ma joue. C’était si doux venant d’un homme ; d’un ancien soldat. On s’est alors embrassé. C’était comme si j’explosais. A ce moment là, plus rien n’avait d’importance, ni ce qui était arrivé à Max si même encore Maria. Je me contrefiche de ce que tous les autres penseront. J’en suis certain à présent.
Moi, Alex Whitman, je suis amoureux de Jesse Ramirez. »



Suite dans « mortelle St Valentin »…


Alex et Jesse ? Qui aurait pu de douter que ce n’était pas Liz la douce admiratrice de Jesse mais bien Alex…
Et puis, où sont cachés les autres « eyes » Qu’ont-ils prévu de faire ?


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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMer 10 Mai - 17:36

J'adore la signature de l'auteur quand même...dans l'appelle des noms...je n'en dirais pas plus...
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyMer 10 Mai - 19:28

ca m'a fait pensé que j'vaais oèublié un tit quelque chose... Merci mzel :p
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyJeu 11 Mai - 21:03

God...ça foire lol sérieux, je trouve que ça le fait pas ... mais bon, merci qd mm !
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyJeu 11 Mai - 22:17

pas de problème! et ca foire pas c'est très joli Razz:)
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyVen 21 Mar - 19:57

jadore a kan la suite stp stp c trop bien
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MessageSujet: Re: Episode 12 : Invasion   Episode 12 : Invasion EmptyLun 24 Mar - 15:21

HUm la suite dès que j'ai revu et corriger les épisodes Razz

^^ Je devrais avoir un peu de temps pendant ces vacances ci ^^
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