Roswell-fanfictions
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Roswell-fanfictions

fan-fictions sur la serie Roswell
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Episode 9 : Le retour!

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptySam 3 Déc - 0:05

Roswell.

Épisode 9 : Le retour.

(Bliss)


Le jour se levait déjà sur Roswell, Nouveau Mexique. Il était à peine sept heures mais déjà, il fallait se réveiller. Il y avait cours aujourd’hui. Ce fut cette heure précise que le réveil de Liz choisit pour sonner :

« Il est sept heure. Bonjour ! Nous sommes le mercredi 9 décembre. Il fait un temps radieux. Hé oui, la neige a déjà fondu… quelle étrange phénomène… mais ici rien n’est étonnant. Roswell est la ville des extra… »

Liz aplatit sa main sur l’engin bruyant ce qui fit taire la voix assourdissante qui l’avait sortit de son profond sommeil. Quelque chose bougea soudain à ses cotés. D’abord effrayée, elle se souvint – avec une joie intense- qu’elle venait de passer la nuit avec Max.

- Salut, lui dit-elle en lui décrochant son plus beau sourire.
- Salut. Bien dormi ?
- Comme un bébé.

Il l’embrassa sur le front puis fila dans la salle de bain… histoire d’enfiler quelque chose avant que Michael ne débarque en trombe. Mais celui-ci n’en fit rien…

- Tes parents vont te tuer, affirma Liz.

Max soupira. Il n’avait pas l’air de s’en soucier le moins du monde. Il semblait parfaitement détendu et en paix avec tout ça.

- Ils n’ont rien à dire. J’ai dormi chez Michael.
- Dans ma chambre et en pleine semaine, renchérit Liz.
- Chez Michael, on révisait et je me suis endormi, contra Max.
- Oui… dans mon lit.

Il se rapprocha doucement d’elle, tel un félin vers sa proie. Il bondit et l’embrassa dans le cou.

- Oh mais c’est beaucoup plus intéressant que la chambre de Michael.

Liz se défendit quelques minutes avant de se laisser enfin prendre d’assaut par son petit ami de plus en plus pressant. Il se caressèrent quelques minutes puis Liz stoppa le tout.

- Mon cher ami, nous avons cours ce matin.
- Je connais une salle des brosses qui va servir.
- Je suis sérieuse.

Max baissa le regard et soupira. Il tourna ensuite la tête vers Liz et la supplia avec ses yeux de cocker.

- Bien, céda-t-elle. Si tu insistes. Mais tu n’as pas le droit d’utiliser tes yeux.
- Pourquoi ?
- Tu sais que j’adore tes yeux.

Elle se pencha vers lui et l’embrassa. Il la fit basculer sur lui. Elle rit. Ensuite elle se releva. Elle le tira hors du lit et l’entraîna jusqu’à la cuisine. Main dans la main, ils descendirent prendre leur petit déjeuner. Le colocataire de Liz, Space Boy –comme dirait Maria- n’était toujours pas prêt. Il traînait encore en sous vêtement, ce qui étonna quelque peu Max de voir que son ami se promenait sans complexe dans cette tenue –devant sa petite amie qui plus est. Mais Liz sembla blasée. Sans doute allait-il sécher les cours comme à son habitude ?

- Dis moi, Max, sourit malicieusement Liz. Les choses ayant été ce qu’elles ont été hier soir, tu ne m’as toujours pas dit ce qu’il s’était passé là où tu étais ?
- Rien d’intéressant, dit-il évasif.

Elle le regarda de ses yeux suppliants –les mêmes qu’il avait eu quelques minutes auparavant. Il finit par céder. Il ne pouvait décidément pas résister à Liz.

- Et bien, commença-t-il, j’ai rencontré un homme très intéressant qui s’appelait Joshua.

Lorsque Max prononça son prénom, les yeux de Liz s’écarquillèrent. Mais elle ne semblait pas regarder son petit ami. Son regard s’était posé sur la porte du crashdown…

- Billy ? s’étonna-t-elle.
- Non en fait, il s’appelait Joshua, rectifia Max.

Les yeux de sa petite amie fixaient intensément l’entrebâillure de la porte du crashdown. Max se retourna et découvrit un garçon brun, assez grand, les cheveux mal peignés et plutôt mal habillé. Liz se leva précipitamment et se jeta sur le jeune homme.

- Mais qu’est ce que tu fais là ? interrogea Liz tout en le débarrassant de ses affaires.

Le jeune homme en question se laissa faire. Il ne protesta pas ni même proposa son aide lorsque Liz souleva ses lourdes valises à travers la salle du crashdown. Son regard valsait sans cesse d’un bout à l’autre de la pièce.

- Je passais par Roswell avant de repartir pour New York. J’avais espéré voir Maria.

Liz grimaça. Elle posa les bagages de son visiteur dans la salle arrière du crashdown. Max resta quelques secondes avec Billy. Il le dévisagea. L’étranger ne lui adressa pas un regard.

- Je ne crois pas que Maria ait une folle envie de te revoir.

Max écoutait attentivement chacune des paroles échangées. Liz lançait de sombres regards noir et agressif à Billy. Elle semblait distante. Elle ne voulait pas trop laisser paraître ses émotions. Max pouvait le sentir. Sa petite amie était mal à l’aise en présence de ce « Billy » débarqué d’on ne sait où. Qui était-il au juste ?

- Ecoute, se défendit celui-ci. Je sais qu’elle a beaucoup souffert à cause de moi…

« Beaucoup souffert… doux euphémisme. Maria a fait une dépression ! », Pensa Liz. Liz haussa les épaules. Elle n’était pas du tout heureuse que Billy soit de retour. Elle se montrait courtoise et polie car c’était ainsi qu’elle avait été élevée. Mais intérieurement, elle mourrait d’envie d’envoyer balader ce trouble fête.

- Je ne m’excuserai jamais assez auprès d’elle. Mais si je suis là, c’est parce que j’ai envie de la revoir. Alors, s’il te plait, dis lui que je suis là.

Liz soupira. Billy se contenta de lui lancer un regard qui se voulait sympathique. Il se chargea ensuite de ses valises et prit la direction de la porte et sortit du restaurant la démarche mal assurée. Michael – qui ne s’était en aucun cas gêné pour écouter la conversation- apparut hors la cuisine. Il était un plus vêtu que précédemment.

- Qui c’est celui-là ? Lança-t-il sur un ton inquisiteur. Qu’est ce qu’il veut à Maria ?

Liz soupira. Qu’est ce que Michael savait réellement de Billy ? Maria lui en avait-elle seulement parlé ? Liz ne voulait pas se mêler de leurs affaires. Elle décida donc d’en faire un rapide résumé, sans trop en dire.

- C’est Billy. Est-ce que Maria t’a expliqué ?

Elle demandait ça juste au cas où Maria avait finalement réussi à en parler à d’autre qu’à elle et Alex. Mais vu la tête de Michael, ce n’était visiblement pas le cas.

- Elle aurait dû ?
- Non. Mais si elle ne l’a pas fait, ce n’est pas mon rôle.

Liz s’accouda au comptoir. Elle songea à la réaction qu’aurait sa meilleure amie en apprenant la nouvelle. Cela pourrait la détruire.

- Je la préviendrai à l’école quand je la verrai, affirma-t-elle.

Michael baissa la tête, signe de réflexion. Ce qui pour lui était assez rare. Mais sa mémoire lui faisait défaut. Il cherchait dans un recoin quelconque un trace, même la plus infime d’un Billy. Il se répétait son prénom mentalement sans pouvoir se le sortir de la tête. Il était sûr que Maria l’avait déjà mentionné.

- Je dois y aller, déclara-t-il toujours pensif.

Il attrapa rapidement son sac encore ouvert, puis sortit à toute vitesse du crashdown, l’esprit concentré sur ce mystérieux revenant.

- Michael, lui cria Liz. Ne fais rien de…

Les bras levés elle tenta de le retenir mais… Trop tard. Le jeune avait déjà quitté les lieux. Elle laissa lourdement tombé ses bras le long de son corps et pencha la tête sur le côté.

- Stupide, soupira la jeune fille.

Elle balança quelque peu ses bras le long de corps, puis, prit une profonde inspiration. Max était resté silencieux mais il n’avait perdu aucune miette de la discussion. Il s’approcha de Liz, posa une main sur son épaule et demanda :

- Qui est Billy ?
- Une erreur dans la vie de Maria, pouffa-t-elle.

Elle se libéra du contact de Max, sans même s’en rendre compte. Elle était trop nerveuse pour que quoique ce soit puisse la rassurer.

- Que s’est-il passé ?

Liz avait le regard inquiet. Il ne fallait pas que son amie revoie Billy. Pas maintenant qu’elle avait officiellement rompu avec Michael. Liz craignait qu’elle ne se laisse facilement avoir par les mots charmeurs de ce « fourbe » de Billy. C’est ainsi que Liz l’avait surnommé – et pour d’excellentes raisons. Elle risquait gros en revoyant celui qui avait, en son temps, brisé tous ses rêves et anéanti tous ses projets d’avenir…
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptySam 3 Déc - 0:07

Michael marchait rapidement en direction du lycée avec la ferme intention de parler à son ‘ex’ petite amie. Il cherchait toujours dans sa mémoire une trace de Billy. Il était sûr que Maria lui en avait parlé, ou qu’elle l’avait mentionné ne serait-ce qu’une seule fois. Mais cela remontait à quelque mois déjà, avant qu’ils ne sortent ensemble. Ne lui en avait-elle pas touché un mot lors de l’une de leur séance ‘film d’horreur’ dans la chambre de Maria ? Ce devait être ça. Il tourna alors dans un couloir et tomba sur Alex, habillé en militaire. Il fronça instinctivement les sourcils.

- Qu’est ce que tu fais encore habillé comme ça ?

Il dévisagea son ami. De la tête au pied, Alex ne portait qu’un habit militaire. Il portait même le chapeau assorti à la tunique. Michael cligna des yeux. Alex se tenait debout, comme s’il était au garde à vous.

- J’ai été sélectionné pour partir à un camp d’entraînement militaire.
- En plein hiver ? En période d’examen de Noël ?

Le ton d’Alex était bien trop militaire. Michael faillit pouffer de rire. Il crut bon de résister à cette tentation. Cependant, la décision de son ami l’étonnait. Ce n’était pas du tout son genre.

- La direction de l’école s’est chargé de tout et a déjà pris des dispositions. Et puis les hivers sont doux au Nouveau Mexique. Et étant d’une famille de militaire, je me devais de le faire.

Michael n’en croyait pas ses oreilles. Depuis quand Alex voulait-il rejoindre ses frères et son père dans le chemin qui mène à l’armée ? Il avait toujours hait ce côté militaire de sa famille.

- Et quand pars-tu ?
- En fin d’après midi.
- Si vite ? s’étonna Michael. Je te souhaite bien du courage.

Alex sourit, salua Michael comme un vrai militaire, et s’éloigna. Le jeune homme soupira. « Qu’est ce que c’est encore que cette lubie » pensa-t-il. Il rit en lui-même face à cette nouvelle attitude surprenante de la part d’Alex. Il tourna ensuite la tête et continua à marcher dans le couloir. Il avait aperçu Maria un peu plus loin, en train de fouiller dans son casier. Il n’hésita pas une seconde et se rua sur elle.

- Salut, sourit-il.

Elle tourna la tête et l’aperçut. Elle replongea immédiatement la tête dans ses affaires évitant de croiser son regard.

- Pour quelqu’un qui veut prendre moins de place dans ma vie je te trouve un peu présent là, répondit-elle en détournant le regard.

Les mains dans son sac, elle faisait son possible pour ignorer la présence du jeune homme. Michael se massa les tempes.

- D’accord…

Il avait murmuré cette phrase afin que Maria ne l’entende pas. Elle était toujours occupée à sortir et entrer différentes affaires de son sac de cours. Michael tenta d’embrayer sur un autre sujet.

- Au fait… Tu… tu as vu Alex ?

Maria ne répondit pas, trop concentrée sur sa besogne, qui semblait mille fois plus intéressant qu’un quelconque discours de Michael.

- Il va suivre sa digne famille à travers les sentiers…

Maria plaqua sa main sur la porte de son casier et s’éloigna ne le laissant pas terminer sa phrase. Décontenancé, Michael mit quelques secondes avant de se rendre compte qu’elle avançait dans le couloir. Décidé à lui parler, il la suivit d’un pas ferme et assuré. Maria restait toujours aussi silencieuse en dépit de Michael qui essayait vainement d’attirer son attention.

- Maria, l’attrapa-t-il finalement par le bras.

La jeune fille se retourna furieusement vers lui. Elle le fusilla du regard. Michael tenta de sourire mais ne laissa paraître qu’une grimace. Il commença difficilement.

- Excuse moi de t’importuner mais…

Maria croisa les bras ce qui le mit encore plus mal à l’aise qu’il ne l’était déjà. Il bafouilla, chercha ses mots, sous le regard impitoyable de son interlocutrice.

- Tu te souviens de Billy.

Le regard de la jeune fille s’adoucit quelques instants avant de faire place à de l’appréhension. Pourquoi Michael lui parlait-elle de son ancien petit ami, celui qui l’avait quitté et laissé seule avec ses rêves ? Ses yeux commencèrent à s’embrument.

- Michael, articula-t-elle soudain. Ce n’est pas loyal. Tu sais tout ce que Billy m’a fait subir et par où je suis passée à cause de lui.
- Ha oui ?

Maria regard Michael avec étonnement. Elle leva ensuite les bras au ciel. Elle aurait dû s’en douter. Elle soupira.

- Non, bien sûr ! Tu as tout oublié.
- Un peu, avoua Michael confus.

Il se mordit la lèvre inférieure. C’était le genre de petites habitudes qu’il avait et qui faisait craquer Maria. Elle préféra s’éloigner. Elle ne supportait pas d’être à ce point proche de lui.

- Attends ! cria-t-il. S’il te plait. Redis moi ce qu’il s’est passé.
- Michael arrête…
- S’il te plait.

Elle aurait voulu pouvoir lui dire non, lui dire de s’en aller. Mais elle éprouvait toujours quelque chose de très fort pour Michael. Ça la rendait totalement impuissante. Elle céda donc.

- Billy est… mon ancien petit ami.

Michael plissa les yeux. Ses sourcils se froncèrent. Entendre ça ne lui faisait pas plaisir du tout. Même s’ils avaient rompu, savoir l’ancien petit de Maria en ville ne lui plaisait guère.

- Que s’est-il passé pour que tu sois si…
- Il m’a trompé avec une espèce de pom-pom girl. Je l’aimais vraiment fort, comme je n’avais jamais encore aimé.

Michael croisa les bras. Il avait du mal à maîtriser son émotion. Il regrettait d’avoir demander. Il faisait revivre à maria un des plus pénibles souvenirs de sa vie. De plus, cette situation lui déplaisait. Lui aussi éprouvait toujours quelque chose de très fort pour Maria. L’entendre parler du premier garçon qu’elle avait aimé ne lui procurait en rien satisfaction.

- C’était mon premier amour, poursuivit-elle. Mais je n’ai pas voulu… aller plus loin.

À mesure qu’elle revivait ce moment de sa vie, Maria sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne pu s’en empêcher. Ses joues étaient devenues toute rouges.

- Il a donc été voir ailleurs.

Elle avait dit cette dernière phrase sur un ton grave. Elle passa sa main sur ses yeux humides essayant tant bien que mal de masqué sa tristesse.

- Quand j’y repense, je me sens idiote. Il a détruit tous nos rêves, tous nos projets d’avenir. Quand il m’a quitté, j’ai fait une dépression.

Les larmes avaient définitivement envahi ses joues à présent. Elle n’aurait pas pu les retenir plus longtemps. Le souvenir était trop douloureux pour qu’elle ait pu s’en passer. Elle avait vécu un enfer. Liz avait raison. Il ne fallait pas qu’elle le revoie.

- Tu es content tu sais tout maintenant, dit elle en se détournant de lui.

Elle reprit son trajet initial, se débarrassant de Michael. Mais celui-ci était coriace. Il n’en savait pas assez.

- Où est-il maintenant ? insista-t-il.
- Il doit être à Greenwich village en train de réaliser nos rêves musicaux communs.

Ils firent quelques pas à deux, dans un silence le plus total. Maria sentait Bien que Michael ne disait pas tout ce qu’il savait. Il avait le pouvoir de sentir les émotions. Mais elle, simple humaine, pouvait sentir les siennes rien qu’en lui jetant un coup d’œil.

- Pourquoi toutes ces questions Michael ? Pourquoi, une fois qu’on est plus ensemble tu t’intéresses soudain à ma vie ?

Michael se mordit à nouveau la lèvre inférieure. Maria frissonna mais le jeune homme ne vit rien.

- Pour rien, s’empressa-t-il de répondre en se détournant à son tour.
- Michael !

C’était à son tour maintenant de fuir. Il s’éloignait de ses responsabilités. Il avait provoqué cette discussion et n’en n’assumait pas les conséquences. Maria se lança à sa poursuite.

- Je t’ai ouvert mon cœur. Je t’ai confié une partie importante de ma vie et toi, tu me repousses à nouveau. J’ai besoin de savoir.

Elle lui attrapa le bras tout comme il l’avait fait précédemment à son égard. Elle lui jeta un regard furibond. Il sembla réfléchir un instant. Il se décida enfin.

- Il est revenu, déclara-t-il.
- Quoi ?
- Billy… Billy est revenu.

Maria, il y a quelques minutes si désireuse de savoir à quoi était dû ce regain d’attention de la part de Michael, souhaitait maintenant n’avoir jamais demandé.

- Il est passé ce matin au crashdown, expliqua-t-il. J’y étais. Il tenait beaucoup à te voir.

Maria ne dit plus un mot. Sa bouche était grande ouverte. Ses muscles semblèrent la lâcher. Elle laissa tomber ses cours. Son teint était devenu livide. Elle resta plantée debout, immobile, devant Michael.

- Maria, tenta-t-il de la décoincer.
- Il faut que j’y aille, murmura-t-elle.

Elle avait la gorge sèche. Elle avait dit cette phrase dans un effort ultime. Elle se baissa pour ramasser ses affaires puis s’enfuit en courant. Elle disparut au détour d’un couloir. Cette nouvelle la percutait énormément. Fragilisée par sa récente rupture avec Michael, elle n’avait pas besoin de revoir Billy.


Maria pénétra dans le local, cours de biologie. Elle s’assit tout au fond de la classe. Ses yeux étaient encore rouges. Elle savait qu’elle ne supportait pas les questions de certains condisciples curieux, avide de pouvoir colporter le dernier ragot. Quand Liz arriva – sa main dans celle de Max- elle vit tout de suite que son amie n’allait pas bien. Max soupira.

- Tu crois que Michael lui a parlé, demanda Liz inquiète.
- Affirmatif, répondit-il en baissant les yeux.

Liz embrassa furtivement Max. Elle lâcha sa main et partit s’installer au coté de son amie. Elle n’allait pas lui exposer son bonheur alors qu’elle était au plus mal.

- Hey, la salua-t-elle. Comment tu vas ?
- Je t’en prie, ne joue pas à ça avec moi.

Le ton méprisant qu’elle avait employé était si agressif que Liz en frémit. Plus aucun doute, elle était bien au courant. Pourquoi diable Michael avait-il voulu jouer les ex petits amis jaloux ?

- Maria, murmura Liz évitant de se faire remarquer par les autres. Je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça.
- Ça ne fait rien, ironisa-t-elle. Sainte Liz n’y est jamais pour rien. La Zorro des causes désespérée veille au grain.

Elle se frotta les yeux puis se reprit. Elle venait d’être odieuse avec sa meilleure amie alors qu’elle l’avait toujours soutenu. Même au moment où elle était en dépression.

- Je suis désolée. En ce moment, je suis à fleur de peau. Michael, puis Billy. Ça fait beaucoup pour moi.
- Je sais, compatit Liz.

Elle déposa une main sur l’épaule de son amie. Elle tenta de la rassurer au mieux. Le professeur entra de manière imposante. Il prit la parole et suscita même l’attention des plus turbulents. L’attention de tout le monde était fixée sur lui, excepté celle de Maria et Liz. Aucune d’elles n’écoutaient ce qu’il était en train de dire.

- Tu comptes le revoir, chuchota Liz.
- Il faut bien, murmura Maria. Ne pas le revoir lui donnerait la bonne position. Et ça, je ne le veux pas.
- Mesdemoiselles, s’il vous plait !

Monsieur Seligman s’était rendue compte que les deux distraites étaient en pleine discussion et les avait immédiatement interrompues.

À la sortie des cours, la jeune fille prit tout de suite la direction du crashdown. Elle savait pertinemment bien qu’il y serait. Lui-même était conscient que c’était là qu’il avait le plus de chance de la trouver- s’il le souhaitait toujours. Maria ne s’était pas trompée. En effet, Il l’attendait, accoudé au bar.
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptySam 3 Déc - 0:07

Assis sans compagnie, en tant que seul client, il buvait ce qui semblait être un milk-shake vanille. « Il a toujours adoré le milk-shake vanille » pensa Maria en l’apercevant. À cette réflexion, son cœur eu un raté. Elle ne pouvait pas penser à lui de cette manière. Pas après tout le mal qu’il lui avait fait. Il avait l’air tellement serein. Elle hésita, voulut reculer. Mais elle finit par entrer. Elle poussa la porte. La clochette tinta. Mais Billy ne détourna pas immédiatement la tête. Le temps semblait avancer au ralenti. Maria crut mettre des heures entières avant d’arriver au niveau de son ancien petit ami.

- Bonjour Billy, se força-t-elle à sourire.

C’est à ce moment qu’il tourna la tête dans sa direction. Son visage s’illumina. Il se leva dans l’instant.

- Maria ! s’exclama-t-il sur un ton enthousiaste. Ça fait tellement longtemps.

Il se rapprocha d’elle et la serra amicalement dans ses bras. Elle se sentit frissonner. Il avait l’air d’avoir changé. Il avait grandi, mûri, pris beaucoup d’assurance. Il était devenu adulte.

- Comment vas-tu ? lui demanda-t-il en souriant.
- Plutôt bien.

Elle marqua une courte pause ce qui entraîna un silence gênant. Billy semblait passer d’un pied sur l’autre, visiblement très mal à l’aise que Maria ne continue pas la conversation. Heureusement pour lui, elle finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres :

- Qu’est ce que tu fais là ?

Il ne répondit pas tout de suite. Bien que pour lui ce soit évident, cela n’avait pas l’air d’être le cas pour elle. Il bafouilla un moment, cherchant les mots justes. Quand il fut prêt, il ouvrit la bouche. Mais Maria ne lui laissa pas le répit. Elle enchaîna rapidement.

- Je veux dire, je te croyais à Greenwich village en train de réaliser nos rêves avec… comment déjà, Christie ?
- Cameron.
- Peu importe.

Billy se rassit sans un mot de plus. Vu les éclairs dans les yeux de Maria, elle lui en voulait toujours. Et dire qu’elle lui en voulait ‘un peu’ semblait être un euphémisme. Maria était accoudée au bar. Il se releva ensuite nerveusement et la prit par les épaules.

- Je suis conscient de t’avoir fait du mal…
- Tu n’as pas idée, souffla-t-elle.

Son ton était glacial. Chacun des phrases qu’elle disait, arrivait sur Billy comme différentes gifles qu’on pourrait lui asséner. Elle tenta de se dégager de son ’étreinte’. Mais il ne la laissa pas s’échapper. Il la retint du mieux qu’il pu. Il tenta de plonger son regard dans le sien.

- Je ne m’excuserai jamais assez pour ce que j’ai fait.
- Tu as couché avec une autre fille parce que moi, je ne me sentais pas prête !

Billy déglutit avec difficulté. Si lui avait énormément changé, Maria était restée la même. Non pas physiquement. Elle avait bien grandi. Elle n’était plus la petite adolescente qu’il avait connue. Elle était devenue une femme. Mais malgré ça, aucun de ses traits de caractère ne s’était évanoui. Elle avait toujours ce côté piquant, revanchard, que Billy avait toujours trouvé amusant et séduisant.

- Tu es ensuite parti avec elle, Poursuivit Maria, réaliser ce qui avait toujours été notre projet d’avenir.

Elle était dans une rage folle à présent. Comment osait-il revenir après ce qu’il avait fait ? Comment se permettait-il d’être aussi désinvolte au sujet de ce qu’il avait fait ?

- J’avais des espérances et tu as tout brisé. Elle t’a fait son petite numéro et toi tu y es allé. Et maintenant, elle t’a planté. Tu te sens seul, alors tu penses à la petite Maria que tu as laissé à Roswell.
- Je suis revenu parce que sans toi, rien n’est pareil.
- C’est sûr. Cameron et moi on n’a pas les mêmes priorités.

Il soupira désespérément. Ne comprenait-elle donc réellement pas ? Il se pencha doucement vers elle et prit sa tête entre ses mains. Il caressa doucement ses joues à l’aide de ses pouces.

- Maria, quelle est la seule chose à même de ramener quelqu’un à Roswell ?
- Les extra-terrestres ?
- Je suis sérieux.

Il réussit enfin à capturer le regard de Maria. Ses mains étaient toujours sur les joues de la jeune fille. Il n’arrêtait pas de les passer langoureusement sur sa peau si douce.

- Seul un être cher peut nous ramener ici.
- Qu’est ce que tu veux dire.

Il laissa tombé lourdement les bras le long de son corps. Il se gratta ensuite le front tout comme le faisait Michael… Michael ! Maria n’y avait plus songé depuis qu’elle l’avait quitté dans le couloir cet après-midi. Il était peut-être là en ce moment même. Après tout, il vivait et travaillait au crashdown.

- C’est toi Maria. Je suis là pour toi. Tu me manques. Oublions le passé. On efface tout et on recommence. Maria et Billy comme au premier jour. Si tu me laisses une chance, nous réaliserons enfin nos rêves.

Maria se sentait si fragile, si vulnérable. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle aurait presque craqué devant ce qu’il venait de lui dire. Elle essayait malgré tout d’être forte, et de ne pas se laisser berner si facilement par ce beau parleur.

- J’ai toujours cette image de toi près de moi, murmura-t-il.
- On appelle ça la culpabilité !
- Maria, je t’aime toujours.

La jeune fille resta sans voix, la bouche grande ouverte. Un bruit sourd se fit entendre. Quelqu’un venait de lâcher une pile d’assiettes dans la cuisine du crashdown. Maria sursauta. Michael apparut. Il était donc bien là comme elle l’avait pressenti.

- Qu’est ce que tu fais là ? l’agressa-t-elle.
- J’habite ici, je te rappelle.
- Tu n’as pas autre chose à faire que de m’espionner ?
- Quoi ? Mais…

Michael ne répondit rien. C’était un fait : il l’espionnait bien. Il pouvait lui donner toutes les excuses qu’il voulait, au fond de lui, il savait qu’il n’était que parce qu’elle s’y trouvait en compagnie de Billy. Il jeta violement la serviette qu’il tenait à la main et, sans ajouter un mot de plus, monta dans sa chambre.

- Un autre amoureux de Maria De Luca ? s’exclama Billy.
- Quoi ?
- Ce garçon là.

Billy pointa d’un doigt l’endroit d’où Michael était apparu pour ensuite se retirer. Il émit un rire nerveux.

- Il est amoureux de toi, affirma-t-il.

Maria le regarda avec intérêt. Que voulait-il dire ? Parlait-il de Michael ? Michael Guérin, celui qui venait de rompre avec elle ? Elle secoua la tête. Non, il ne pouvait pas s’agir de ça.

- Qu’est ce qui te fait dire ça ?
- Ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

Mais Maria ne semblait pas comprendre ce qui paraissait si évident au jeune garçon. Elle croisa les bras, attendant l’explication.

- La manière qu’il a de te regarder, comme s’il ne savait pas comment tu réagirais si il t’adressait la parole. Il a l’air sauvage mais en réalité c’est un grand timide. Et toi cruelle Maria, tu le repousses.
- C’est sur… murmura-t-elle. C’est moi qui le repousse…

Sa remarque avait prit un ton ironique. Elle décroisa les bras. Billy ne pouvait s’empêcher de la fixer. Cette attitude mettait Maria très mal à l’aise. Il était, devant elle. Elle avait passé des mois à se dire qu’il reviendrait, que tout s’arrangerait. Il n’était jamais revenu. La vie avait continué. Et elle avait rencontré Michael. Tout avait semblé reprendre son cours normal. Mais il était revenu… Et tout avait changé…


Cinq heures de l’après midi tapante dans la petite ville de Roswell, nouveau Mexique. Une fourgonnette grise entra dans Roswell. À l’intérieur, des agents gouvernementaux envoyés par l’unité spéciale du FBI. Ils garèrent le véhicule devant un petit immeuble dans le centre ville. Ils grimpèrent rapidement les escaliers. Ils ouvrirent furtivement une porte quelque part ç l’étage et toute l’équipe s’installa dans l’appartement… de Sean De Luca… Leur matériel serait bientôt en place. Et une fois que ce serait le cas, ils pourraient passer à l’action…




« Liz Parker. 09 décembre 1999.

Ces journées n’en finissent pas. C’est comme si en cette période de l’année, tout nous tombait dessus. On est plongé sans cesse dans ce monde. Chaque jour apporte son lot de surprise. Je me sentais si bien ce matin. J’ai passé la nuit avec Max. Je ne pensais plus à rien. Il n’y avait que nous. Mais le retour à la réalité est toujours douloureux. Tess est toujours un problème…
Heureusement qu’Alex s’éloigne de Roswell pour quelques temps. Mais que faire d’elle ? Elle qui ne s’est plus beaucoup montrée. Et que faire de lui ?
De plus, Billy n’a rien trouvé de mieux que de revenir après plus de six mois d’absence.
Il y a des nuits où tout semble aller à merveille… Et des journées où on préfèrerait ne jamais s’être levée…
Vous avez déjà eu des journées qui vous aviez envie de recommencer ?... »

Il était neuf heures du soir quand le service de Liz et de Maria s’acheva. La conversation était –comme de bien entendu – centrée sur Billy. Elles en discutaient depuis plusieurs heures maintenant.

- Tu te rends compte, ragea Maria. Il a le culot de revenir après six mois d’absence, dont trois passé à me remettre, pour me dire qu’il m’aime toujours.

Liz soupira. Elle avait finit par bien s’en rendre compte étant donné que c’était sans doute la centième fois que maria le lui répétait. Elle se massa nerveusement le front.

- Où est-il maintenant ?
- Il s’est installé dans un petit hôtel dans le centre.

Maria se dirigea vers l’arrière salle du Crashdown. Elle enleva sa tenue de serveuse et remit ses vêtements usuels. Elle se dirigea vers son casier et y déposa ses affaires. Elles ne remarquèrent même pas la présence de Michael qui écoutait plus qu’attentivement leur conversation.

- Il est simplement venu te dire qu’il t’aimait toujours, interrogea Liz.

Maria hésita. Devait-elle lui dire où avait aboutit sa discution avec Billy ? Après tout, Liz était sa meilleure amie. Elle l’avait aidé. Par conséquent, Maria lui devait l’entière vérité.

- Il veut que je parte avec lui.
- Quoi ?

Liz avait les yeux exorbités. Elle n’en croyait pas ses oreilles. Elle ne pouvait pas imaginer que Maria ait pu sérieusement envisager de quitter Roswell. C’était inconcevable.

- Il veut que j’aille à Greenwich village avec lui… et qu’on réalise enfin nos rêves ensemble.

Dans la cuisine d’où il écoutait la discussion, Michael pâlit. Son estomac se noua. Maria allait partir comme ça, tout ça parce que son ancien petit ami était revenu jouer les don juan éperdument amoureux. Liz n’était guère plus enthousiaste que son colocataire.

- Voyons Maria, tenta de la raisonner sa meilleure amie, tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Oui. Et je réalise parfaitement ce que cela implique.

Elle soupira. Elle passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Elle s’était doutée que sa meilleure amie n’apprécierait pas du tout sa réaction. Mais elle pensait qu’elle comprendrait. Après tout, c’était Billy, son premier amour. Il avait changé.

- Quand repart-il ? demanda Liz, un brin d’amertume dans la voix.
- Le 18 décembre. Il a un contrat. Il doit être de retour là-bas.
- Maria, c’est dans neuf jours.

Liz était exaspérée. Maria se laissait séduire par ce fourbe –elle avait eu raison de le dire. Elle soupira. Elle cherchait les mots pour la convaincre de rester, de ne pas se laisser avoir. Mais ceux-ci lui manquaient.

- J’ai la tête qui va exploser, se plaignit Maria.

Elle prit sa tête entre ses mains. Elle se dirigea vers le fauteuil de l’arrière salle et se laissa lourdement tomber dedans. Liz, toujours debout, la suivit du regard.

- S’il était revenu il y a une semaine, je l’aurais envoyé balader. Mais aujourd’hui, plus grand-chose ne me retient.

Le cœur de Michael se serra. Il se sentit soudain coupable. C’était sa faute si aujourd’hui Maria se sentait le besoin de partir. Il s’était éloigné pour son bien mais n’avait fait que les rendre plus malheureuse encore. Il s’en voulait vraiment de cette attitude stupide.

- Je me sens si seule depuis que Michael n’est plus là, enfin plus avec moi. Il apportait un équilibre à ma vie. C’est bizarre à dire quand on sait d’où il vient.

Maria tenta de sourire. Mais elle ne parvint qu’à esquisser ce qui ressemblait plus à une grimace. Ses yeux s’embrumèrent.

- Je me sens si perdue.

Liz aurait bien rappelé à Maria qu’elle serait toujours là pour elle. Mais ce comportement était égoïste et ce n’était pas du tout du genre de Liz. De quel droit pouvait-elle imposer à son amie de rester ? Pourtant, elle commettrait une grave erreur en partant.

- Maria, murmura Liz en la prenant dans ses bras.

Elle pleurait à chaudes larmes à présent. Michael l’observait toujours à distance. Lui aussi était malheureux. Il regrettait son geste irréfléchi et impulsif. Il avait voulu protéger la jeune fille mais il n’avait réussi qu’à la rendre plus vulnérable et fragile encore. Mais à présent, c’était trop tard pour revenir en arrière. Il aurait tant aimé la consoler, la prendre dans ses bras…
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptySam 3 Déc - 0:08

Kyle était dans son salon en compagnie d’Isabel. Leur relation était maintenant officielle… Et ils l’officialisaient parfaitement bien. Quand le shérif rentra aux environs de vingt trois heures, il fut surpris de voir son fils dans une pareille position. Isabel, à son tour, avait découvert les joies de la relation humano extra-terrestre.
Tess, quant à elle, était dans sa chambre de Kyle –qu’elle empruntait toujours à convenance- tapissant les mur tantôt de vert tantôt de mauve. Puis effaçant tout dans un accès de rage, elle se laissa tomber sur le lit. La maison était assez calme. Une heure plus tard environs, Isabel fut ramenée chez elle par son petit copain. Quant au shérif, il s’enferma dans son bureau. Il était alors minuit…


C’est aux environs de minuit, que les agents spéciaux du FBI commencèrent leur mission. Un homme, toujours, les dirigeaient. Il leur donna à chacun des ordres précis à suivre.

- Objectif : repérage, Annonça-t-il. Le camp se charge du reste. Nous devons nous assurer que des humains ne seront pas mêlés à ça.
- Mais patron l’un d’entre eux, je veux dire des aliens, est déjà…
- Nous nous occupons des autres.

Le chef de l’unité fit désigna ensuite un groupe d’hommes pour le suivre afin de se rendre au crashdown. Il ordonna ensuite à d’autres de se rendre chez les Valenti. Dans la nuit noire qui semblait les avoir encerclé, deux équipes se déployèrent dans Roswell.

Après avoir travaillé un long moment dans son bureau, Jim Valenti était allé se coucher. Dans le salon, il n’y avait plus que Tess qui veillait, attendant impatiemment le retour de Kyle. Elle déambulait dans la pièce, tourna sans but autour de la table.

- Oh, Kyle, se moqua-t-elle imitant Isabel. Merci.

Elle leva les mains au ciel et releva un jambe telle un pin-up. Elle tourna ensuite plusieurs fois sur elle-même.

- Merci beaucoup d’être mon petit ami à la place de Michael. Aujourd’hui, je ne veux plus rentrer chez moi.

Elle ouvrit un tiroir et en sortit une photo d’Alex. Elle la regarda attentivement comme pour essayer de la déchiffrer.

- Et toi, merci d’échapper à mon pouvoir… ce n’est pas bien ! Il est michant, ouh oui très michant le cafard humain.

À l’extérieur, alors que Tess s’amusait à parodier les humains, l’équipe chargée de se rendre chez les Valenti arriva sur place. Il passèrent près d’une fenêtre et virent Tess. Un agent marcha alors sur une branche qui craqua. Tess tourna la tête vers la fenêtre et l’ouvrit.

- Qui est là, appela-t-elle.

Bien entendu, personne ne répondit. Elle tourna la tête de tous les côtés. Mais elle n’aperçut que le noir sombre et lugubre de la nuit. Elle sortit et alla voir à l’extérieur.

- Alex ? siffla-t-elle ignorant tout de son récent départ.

Elle avança doucement et silencieusement. Sa fine oreille entendit un murmure en provenance d’un épais buisson. Elle s’en approcha, aussi discrète qu’une souris. Tapis dans la fougère, la troupe d’agent qu’elle s’en aille. Il n’y avait plus de bruit. Sans doute s’était-elle éloignée. Mais soudain, elle surgit de nulle part au dessus de leurs têtes apeurées. Ils sursautèrent et armèrent directement leurs armes. Dans un mouvement de réflexe et de protection, Tess leva la main. Geste qui provoqua la panique parmi les hommes. Ils connaissaient tout de ces histoires de traces de mains argentées. Ils prirent donc panique.

- Ne bougez pas, ordonna Tess. Ne bougez pas où je vous pulvérise.

Elle n’avait plus le choix. Elle s’était trahie elle-même. Allait-elle devoir tuer pour se protéger comme le faisait Nasedo ? Ils baissèrent tous leurs armes. Elles tombèrent à terre. Ils avaient l’air mort de peur. Tess ordonna aux hommes de se relever doucement, sans embrouille. Alors qu’ils s’exécutaient tous, l’un d’eux, probablement plus téméraire –ou suicidaire- que les autres, se jeta à terre pour récupérer son arme.


Valenti se réveilla en sursaut. Un coup de feu venait d’être tiré. Il en était certain. Il avait entendu le bruit de la détonation. Il se leva rapidement. Il enfila un peignoir et prit son revolver. Cela venait de l’extérieur. Il sortit, méfiant. Il fit quelques pas dans le noir, vers l’allée, sur le côté de la maison, près des feuillus buissons, là d’où provenait le bruit qu’il avait pu entendre. Il s’approcha. Ce qu’il vit lui glaça le sang…

- Oh mon Dieu, dit-il, horrifié.

Il plaqua sa main sur sa bouche. Il mit quelques secondes avant de réaliser ce qu’il avait juste devant les yeux. Il ne pouvait y croire.


C’est une vingtaine de minutes plus tard que le fils du shérif passa la porte du foyer familial. Quand il entra, il trouva son père assis dans le fauteuil du salon, la tête dans ses mains.

- Papa ? qu’est ce qu’il se passe. Je rentre tard, je sais, mais…
- Kyle, assied toi !

Son ton était si dur. On aurait presque dit qu’il l’ordonnait. Son fils obéit donc sans trop poser de questions. Il n’aimait pas du tout cette voix que son père prenait à chaque fois qu’un évènement malheureux survenait. Il avait pris la même voix pour lui annoncer que sa mère était partie…

- Il y a eu un accident, commença-t-il.
- Quoi ? Max est mort encore une fois ?

Le shérif secoua négativement la tête. Kyle le regardait avec insistance. Il voulait le déchiffrer. Il voulait savoir ce qu’il cachait. Il en avait assez d’attendre sans savoir rien y faire.

- Un coup de feu a été tiré.
- C’est Liz ?
- Kyle s’il te plait. Laisse moi parler.

Kyle se renfrogna sur lui-même. Il se blottit au fond de son fauteuil et attendit la suite. Le shérif reprit calmement son souffle. Ses mains avaient commencées à trembler.

- Le FBI est arrivé à Roswell.
- Quoi ?

Le shérif ne prêta pas attention à l’exclamation de son fils ni à son air totalement décomposé. Il continua.

- Il est remonté jusqu’à nous. Une de leur équipe est venue ici et Tess…
- Elle les a tués ? c’est ça ? Je savais que cette fille n’avait aucun cœur.
- Kyle ! Tess est morte. Tess est morte !





« Liz Parker, 15 décembre 1999.

Je ne peux pas le nier. La mort de Tess il y a déjà une semaine m’a libérée. C’est différent pour Max aussi. C’est un monde différent, plein d’espoir et de possibilités pour notre couple.
Quant à Maria, elle n’a toujours pas décidé ce qu’elle allait faire. Billy vient la voir chaque jour. Il tente de la convaincre. Elle ne sait toujours pas que ma relation avec Max a évolué. Comment lui dire ? Elle est si préoccupée par ses problèmes. Elle a tellement de choses en tête en ce moment.
Nous avons été aux funérailles de Tess. Nous étions sept. Malgré ma haine envers elle, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir pitié. Elle n’a vraiment pas dû avoir la vie facile…
Même si tout semble rentrer dans l’ordre, j’ai cette désagréable impression que quelque chose se prépare.
Et si la mort de Tess n’était que le commencement »


Mercredi 16 décembre, 8h30. Les cours ont commencés. Depuis la disparition de Tess, les commérages vont bon train. Les rumeurs les plus folles circulent. Les causes de sa mort étant « un mystère » pour tous les élèves, les pipelettes s’en donnaient à coeur joie. Dès que Liz apparaissait au détour d’un couloir, les murmures émanaient de plusieurs groupes d’élèves, et se répandaient, plus vite encore que la peste. L’endroit parfait pour les commérages étaient : les toilettes des filles.

- Tu plaisantes, s’esclaffa Tracey en regardant son groupe d’amie.

Tracey était grande, blonde de surcroît malgré sa teinte brune, et avait les yeux couleur bleu ciel. Elle était la pom-pom girl la plus populaire du lycée et également la plus douée pour inventée les histoires les plus fausses sur la moindre personne ayant croisé son chemin.

- Liz l’aurait tué pour être sûre que Max ne la tromperait jamais avec elle ?

Elle tourna sa tête vers le miroir. Elle fouilla dans sons sac et en sortit un petite boite. Elle se remit une touche de fond de teint sur le nez d’un geste des plus hautain.

- J’ai toujours su qu’ils n’étaient pas nets, commenta Pam Troy.

Pamela Troy était, quant à elle, un des pires ennemies de Maria. Elles ne s’étaient jamais appréciées. Le jour où Liz s’était faite tirer dessus et qu’elle n’avait, au départ pas voulu le dire à Maria, elle s’était installée à côté d’elle en classe. Celle-ci était également, la meilleure amie de Tracey.
- Surtout que c’est Liz qui est responsable de la rupture de Tess et Max, enchaîna Alyssa.

Alyssa Becker jeta un rapide coup d’œil à Lucinda. Elles étaient les deux dernières de leur petit groupe de pom-pom girl sans cervelle. Toutes aussi superficielles l’une que l’autre, elles adoraient colporter les ragots les plus immondes.

- Pour attirer son attention, elle aurait été jusqu’à faire semblant d’avoir été blessée. Vous vous souvenez de l’accident au crashdown en septembre ? Et bien tout était manigancé.

Elle agitait les bras comme si tout ce qu’elle venait de dire avait une importance capitale dans son existence. On eut dit qu’elle était sur le point de s’évanouir tellement la nouvelle était incroyable.

- Mais elle était avec Kyle, se rappela Lucinda une autre pom-pom girl. Pourquoi aurait-elle…
- Kyle n’était qu’une couverture, expliqua Tracey.

Les deux autres acquiescèrent d’un mouvement de tête synchronisé et du même léger ‘oui’ murmuré de la manière la plus sérieuse possible. Tracey fixa Lucinda puis se retourna vers le miroir. Elle sortit de son sac un rouge à lèvre dont elle badigeonna généreusement ses lèvres.

- D’ailleurs, elle l’a largué peu après. Elle a l’air d’une fille parfaite. Mais tout ça ne sont que des apparences.
- Tu crois qu’elle l’a abattue de sang froid ? demanda Pam.

Elles se turent toutes les quatre lorsque la porte d’une des toilettes s’ouvrit. Liz en sortit. Aucune des pom-pom girl n’osa prononcer un mot. Liz partit, en colère mais aussi humiliée, triste et blessée par ce que les autres pensaient d’elle. Bien sur les avis de Tracey, Pam Alyssa et Lucinda lui importait peu. Pourtant, si elles étaient capables de songer à tant d’horreurs, que disaient les autres dans son dos ? Pensaient-ils sérieusement qu’elle était responsable de la mort de Tess ? Elle quitta les toilettes sans un mot. Sa vie semblait s’arranger mais le monde extérieur était plus cruel qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle sécha rapidement ses larmes et cessa de s’apitoyer sur son sort. Au détour d’un couloir, elle croisa Maria.

- Liz, tu es là, se précipita-t-elle de dire. Tu sais quoi ?
- C’est moi qui aie tué Tess ?

Maria sembla surprise que sa meilleure amie soit au courant. C’était là ce qu’elle s’apprêtait à lui dire. Mais apparemment, cela ne la surprenait guère. Elle avait même l’air de le prendre avec désinvolture. Mais les yeux encore rouges de Liz ne manquèrent pas de sauter aux yeux de Maria.

- C’est ce qui se dit oui…
- Oublie ça, Maria. Tout va très bien. Occupe toi plutôt de toi.

Elle avait dit ça sur un ton assez blessant qui laissa Maria une impression désagréable de rancœur. Elle la planta ainsi dans le couloir. Elle ne voulait pas que leur discussion dérive encore une fois sur Billy. Elle décida de partir et de retourner au crashdown. Les cours étant finis, elle n’eut aucun complexe en laissant Maria, seule, dans un couloir. Arrivée chez elle, elle monta se réfugier dans sa chambre et se mit à pleurer. Liz avait été à peine partie que Maria avec croisé Max, lui expliquant la situation. Quelques minutes plus tard, Liz fut rejointe par son petit ami.

- Tu es triste, sentit le jeune homme.

Il vint s’asseoir près d’elle. Elle était couchée de tout son long sur le lit. Il posa doucement sa main sur son épaule. Liz se releva brusquement.

- Tu sais ce que Tracey et ses copines s’imagine ?

Max secoua la tête. Il le savait car Maria lui avait expliqué, mais il voulait l’entendre de la bouche de Liz. Celle-ci passa sa manche sur ses yeux et ses joues encore rougis par les pleurs.

- Elles pensent que j’ai tué Tess. Elles ne savent rien de moi. Comment peuvent-elles juger ?

Liz commençait à s’énerver. Elle remuait les bras à la manière d’une héroïne de série télévisée connue. Sa respiration s’était accélérée. Elle était excédée.

- Calme toi, l’apaisa Max. Tu sais très bien que ces filles ne sont que des pom-pom girls hautaines juste bonne à colporter les rumeurs.

Elle se frotta les yeux. Malgré la présence apaisante de Max, des larmes perlaient toujours sur ses joues. Le jeune homme lui caressa la joue de son pouce.

- Je te sens frustrée aussi, dit Max. Ce n’est pas à cause de Tracey j’espère.
- Non, admit Liz.

Elle soupira. Encore un autre pan de sa vie qui partait en vrille. Elle se calma quelque peu. Elle reprit une respiration normale. Son cœur se remit à battre régulièrement.
- Il y a Maria. Elle essaie de faire comme si tout allait bien alors qu’on ne se parle même plus. Enfin plus de la même façon. La discution est à sens unique.
- Sujet de prédilection : elle et Billy.

Elle soupira, toujours aussi frustrée. Max avait raison. Maria ne parlait que de ça. Elle était totalement obsédée par cette histoire. Liz pouvait comprendre. Mais Maria en avait oublié le monde extérieur. Liz avait peur qu’elle ne choisisse de partir.

- Elle ne restera pas, avoua-t-elle à Max. Je ne pourrai pas la retenir. Le seul qui pourrait, c’est Michael.

Liz rit sans joie. Michael s’était enfermé dans une haine sans pareille, laissant parler son orgueil plutôt que ses sentiments. Réaction typiquement masculine.

- Mais il n’en fait rien. Il se morfond tout seul.
- Question de fierté. Du Michael tout craché.
- Il va la perdre. Nous allons tous la perdre. Elle va partir et tous nous oublier. Nous deviendrons de charmants souvenirs.

Max prit sa petite amie dans ses bras. Il ressentait sa douleur, sa peine, sa peur de perdre sa meilleure amie…
À cause d’un garçon comme Billy, elles allaient peut-être être séparées l’une de l’autre.

- Max. Elle ne sait rien du tout.
- Tu veux dire, pour nous deux ?

Liz acquiesça tristement. Elle baissa la tête et émit un douloureux soupir. Elle se frotta à nouveau les yeux.

- Elle ne le sait même pas. C’est le genre de chose qu’on raconte à sa meilleure amie. La seule, l’unique, celle qui nous comprend. Mais Maria n’est plus là…

Max ne savait pas trop quoi dire. Mais sa présence suffisait à Liz. Il la rassurait. Il était là quand elle en avait besoin. C’était tout ce qu’elle lui demandait.

- Même Michael le sait, ironisa-t-elle.
- Viens là…

Il l’attira à elle. Sa chaleur lui fit le plus grand bien. Liz respira profondément. Il sentait si bon. Meilleur encore que les différentes huiles dont se servait Maria pour se détendre. Max lui déposa un tendre baiser sur le front. Ils restèrent ainsi un moment.
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptySam 3 Déc - 0:08

Quelque part au milieu de nulle part, Le chef de l’unité spécial déambulait dans les couloirs des locaux secrets du FBI.

- Patron, appela un agent. Patron, je ne comprend toujours pas pourquoi nous avons arrêté l’opération. Nous étions sur le point de découvrir si oui ou non les informations de l’agent De Luca au sujet de Liz Parker étaient correctes.

Il rattrapa son supérieur. Ils se mirent à marcher un moment à la même cadence. Soudain, l’homme plein de morgue s’immobilisa. Il tourna la tête vers le petit agent fédéral.

- Il y a eu un accident avec l’autre équipe. L’un des supposés alien est mort. Nous ne pouvions pas courir le risque de nous faire remarquer.

Il n’alla pas plus loin en explications. Son officier n’avait pas à en savoir plus. Il se remit à marcher dans le couloir.

- Il faut tenter autre chose pour les deux derniers.
- Calmez vos ardeurs agent Pierce. Nous tenterons quelque chose très bientôt.

Le supérieur semblait malgré tout dérangé par autre chose. L’agent Pierce l’interrogea du regard. À nouveau, le chef de l’unité spécial stoppa.

- Nous avons de sérieux ennuis depuis que l’agent Ramirez a disparu de nos services…
- Qu’allons nous faire de lui ?
- Rien ! Il ne peut pas nous nuire…

Encore une fois, le supérieur poursuivit sa route dans l’étroit couloir qui menait à son bureau. Il s’adressait toujours à son agent de manière calme et pourtant intimidante.

- Pierce, la mission suivante sera sous vos ordres. Cette opération s’appellera : Noël à Roswell.

Et celui-ci se lit à rire de bon cœur face à la rime –et la blague sans effet- qu’il venait de faire. L’agent Daniel Pierce quant à lui avait le regard sérieux, tel un véritable chasseur d’extra-terrestre.


Jeudi 17 décembre, le jour fatidique. Pour Maria, tout se jouait aujourd’hui. Le lendemain soir, Billy devait être à New York, Greenwich village, pour honorer un contrat. Maria décidera-t-elle de partir ? Son avenir entier dépendait de cette journée. Elle se leva donc de bonne heure, alla au lycée de Roswell –peut-être pour la dernière fois, et prit ensuite son service au Crashdown aux environs de dix sept heure. Elle travaillait depuis une bonne demi heure quand Billy arriva.

- Bonjour, la salua-t-il avec un sourire radieux.
- Hey, le salua Maria.

Il vint s’asseoir au comptoir où Maria était en train de nettoyer quelques verres laissés par des clients.

- Alors, à quand le départ ?
- J’ai un train à 22h15. Ensuite, à Albuquerque je prends un avion direction New York, Greenwich village quartier résidentiel de manhattan.
- Tu dois drôlement bien connaître l’endroit.
- J’y vis depuis six mois.

Il lui sourit amicalement. Il avait toujours cette manière si spéciale de la regarder. Maria avait toujours craqué. Encore aujourd’hui, elle voyait mal comment Résister.

- Aurais-je le plaisir de t’y emmener ?

Maria inspira profondément. C’était le moment qu’elle avait tant redouté, ou peut-être attendu. Elle ne savait pas très bien. Elle baissa la tête puis déclara d’un ton sombre :

- À quelle heure dois-je être à la gare ?

Le sourire de Billy s’épanouit sur son visage. Maria en fit de même. Elle avait beau avoir le cœur lourd, elle était persuadée que c’était la meilleure de solutions. Ici, elle n’avait plus rien. Sans Michael, tout lui paraissait vide et sans intérêt. Même Liz lui semblait distante. Pourquoi resterait-elle ? C’était la chance de sa vie.

Ses valises étaient prêtes et bouclées depuis maintenant dix minutes. Elle avait rendez-vous à vingt deux heure avec Billy. Pourtant, Maria n’avait pas su attendre. Sa mère rentrait plus tôt ce jour là. Elle ne voulait pas qu’elle la voie partir ainsi. Elle lui avait écrit une lettre qu’elle avait laissée sur la table. Amy De Luca la trouverait sans doute en rentrant chez elle. Maria avait uniquement prévenu sa meilleure amie –pouvait-elle encore l’appeler comme ça. Elle avait ensuite quitté sa maison et s’était dirigée vers la gare. Elle était à présent assise sur un banc, sur le quai. Il n’était malheureusement que vingt et une heure trente.

- Alors tu pars, lança une voix derrière elle.

Elle tourna la tête et découvrit Michael. Elle ne l’avait pas entendu arriver. Il la regardait avec un regard profond et intense. Le même regard qu’il lui avait plusieurs fois jeté lorsqu’ils se retrouvaient pour regarder un film d’horreur. Elle comprenait ce que cela voulait dire. Elle ne soutint pas son regard et baissa la tête.

- C’est la meilleure chose à faire, répondit-elle.

Il s’approcha doucement, sans prononcer un mot de plus. Il s’assit à ses côtés. Il baissa la tête. Elle ne bougea pas d’un poil.

- J’aurais voulu, commença-t-il. J’aurais voulu que tout ça se passe autrement.
- Michael, si tu essaies de me faire rester ça ne sert à rien. Ma décision est prise. Je pars !

Il commençait à avoir les yeux humides. Il savait qu’il lui avait fait du mal, mais méritait-il tant de méchanceté. Les paroles de la jeune fille étaient dures et douloureuses.

- Ecoute simplement ce que j’ai à te dire. Après je m’en irai… pour toujours.
- Bien. Fais vite. J’ai un train à prendre.

Même si sont train n’arriverait que dans un bon moment, Maria n’était pas certaine qu’elle pourrait tenir. Si Billy la faisait toujours craquer par des petites attitudes du passé, Michael la troublait toujours également. Celui-ci passa nerveusement sa main dans ses cheveux et se mordilla la lèvre inférieure. Maria, même s’il elle l’eut voulu, ne pu pas s’empêcher de frissonner.

- Je voudrais tant que tout soit normal.

Elle étouffa un rire amusé. Enfin, elle tourna les yeux vers Michael. Il pleurait… Elle n’en revint pas. Lui qui n’avait jamais montré une once d’émotion, était en larmes à ses côtés.

- Et quand je suis avec toi, poursuivit-il. Tout l’est. Mais je suis différent et si tu pars, j’ai peur que…
- Tu n’as pas à t’inquiéter. Ton secret sera bien gardé.
- Maria. Je t’aime.

Elle en resta bouche bée. Même s’ils étaient sortis ensemble, pas une seule fois il ne lui avait dit qu’il l’aimait, ou tout du moins jamais comme ça, si directement. Il l’avait peut-être montré, mais cette fois, il lui avouait. Il se mettait à nu. Il se laissait voir par elle.

- J’ai voulu croire que non, pour me protéger… nous protéger. Mais je tiens trop à toi pour te laisser partir. Toutes ces choses que j’aurais du te dire plus tôt, je te les dis maintenant. Car si tu t’en vas, je ne suis plus rien. Sans toi je ne vis plus. Tu es mon équilibre. J’ai besoin de toi.

Michael tomba à genoux devant Maria. Il tenta de lui prendre les mains mais la jeune fille demeurait distante. Elle ne savait pas comment réagir. Ses yeux commencèrent à s’embrumer.

- Je t’en prie, reste. J’ai besoin de te voir, d’entendre ta voix, de caresser ta peau si douce, d’embrasser tes lèvres. Ne me laisse pas seul. Tu es ma famille… et je n’ai mis que trop de temps pour m’en rendre compte. Je t’aime Maria.

Ils se regardèrent les yeux dans les yeux. « Sa famille » pensa Maria« Il a dit que j’étais sa famille. Il a dit qu’il m’aimait… ». Michael lui attrapa les mains. Elle se laissa faire. Elle s’était rapprochée de lui. Il était toujours à genoux.

- Je ne savais pas ce qu’était l’amour avant de te connaître. Et pour cause, tu me connais plus que quiconque. Tu en sais plus sur moi que Isabel ou même Max. Tout est secondaire si tu es là. Tout ce qui compte c’est toi.
- Michael…

Elle s’avança encore un peu vers lui. Elle lui caressa le visage à l’aide de ses pouces et essuya les larmes douloureuses qui coulaient le long de ses joues rougies.

- Tu n’as qu’un mot à dire et je m’en irai. Mais garde en mémoire tout ce que je viens de te dire et… garde une petite place pour moi, quelque part au fond de ton cœur.
- Michael…

Elle s’agenouilla en face de lui. Elle pleurait totalement à présent. Ses mains toujours sur les joues du jeune homme, elle l’attira à elle et l’embrassa tendrement.

- Je t’aime Michael.
- Je t’aime…

Elle l’embrassa à nouveau. Baiser auquel il répondit. Maria soupira de joie. Que sa chaleur était réconfortante. Comment avait-elle pu imaginer s’en séparer ? Il lui sourit. Ils étaient heureux enfin.

- Et Billy ? demanda Michael.
- Et bien Billy… va se retrouver seul et malheureux. Mais mon cœur appartient à un autre.

Michael serra Maria dans ses bras. Il avait compris –peut-être un peu tard- qu’elle représentait la part la plus importante dans sa vie. Elle avait choisi d’être auprès de lui. Il avait dû accepter qu’il l’aimait. Si ils devaient prendre des risques, ils les prendraient ensemble.

- Je te ramène au crashdown, annonça Michael.

Il se releva et prit Maria par la main. Ils commencèrent à marcher sur le quai. Michael lançait des regards en biais à sa petite amie. Elle l’interrogea du regard.

- J’en connais qui ont du retard de confessions entre filles à rattraper, dit-il en souriant.
- Tu parles de Liz.

Maria se retourna vers Michael, intriguée. Depuis quand parlait-il à Liz de trucs de filles ? Il hocha la tête en signe d’affirmation. Maria plissa le front, l’air perplexe.

- Il y a quelque chose de spécial ?
- Et bien…

Le sourire du jeune homme s’élargit. Maria ouvrit grand la bouche. Elle donna un léger coup de poing dans l’épaule de Michael.

- Toi tu me caches des chose, lui dit-elle.
- Peut-être bien… devine.

Maria réfléchit un court instant. Il ne pouvait pas s’agir de trente six mille chose. Elle connaissait bien Liz. Si quelque chose d’important lui était arrivé ça ne pouvait être qu’à propos de…

- C’est à propos de Max.

L’air sérieux, Michael acquiesça à nouveau. Il commença à zigzaguer et à tituber alors que Maria lui assénait de nombreux coup dans le côté afin d’en savoir plus.

- Quelque chose de bien ?
- Particulièrement bien…
- Ha oui ?

Michael hocha la tête. Son silence agaçait Maria. Il était si mignon. Mais quand il l’énervait, elle le trouvait irrésistible. Maintenant qu’il était là, Billy lui semblait bien dérisoire.

- Tu ne t’en doutes pas ? Tu vas sauter de joie en l’apprenant.
- Oh.

Les yeux de Maria se mirent à scintiller. Un éclair d’illumination passa dans son regard. Elle se tourna d’un coup vers Michael. Elle avait les yeux exorbités à présent.

- Quoi ? demanda Michael jouant les innocents.
- Ne me dis pas que…
- Quoi ?
- Ils l’ont fait ?

Les quelques secondes durant lesquelles Michael fit patienter Maria, parurent insupportables à la jeune fille. Michael hocha à nouveau la tête. On entendit alors le cri de joie de l’adolescente retentir dans tout Roswell.

Maria et Michael venaient de se réconcilier. La jeune fille avait retrouvé sa joie de vivre et le jeune homme sa raison de vivre…


Mais malgré tout, le FBI prépare toujours quelque chose.
Alex, Liz et Kyle, où qu’ils soient, ne sont toujours pas en sécurité.
Que va-t-il leur arriver ?
Quel tournant va prendre leur vie déjà si compliquée ?


La suite dans « Joyeux Noël Mr Withman ». Épisode qui vu son titre concernera Alex (on en parlera un peu plus… je le trouvais un peu inactif alors…)

Voilà, cemui ci publié pour préciser que le suivant est écrit et bientôt recopié Very Happy (l'épisode 26 ou 25 je ne sais plus Razz)
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
aminaron
Isabel
aminaron


Nombre de messages : 208
Date d'inscription : 04/12/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptyJeu 15 Déc - 2:03

Episode 9 : Le retour! Beau_gif j'ai qu'une chose a dire bravo je ne sais pas comment tu fais pour touver toute c'ette impiration mes je peux te dire que tu as beaucoup de talent et de continuer car moi meme je ne serait pas du tout capable d'ecrire des choses aussi manifique que toi j'ai vraiment beaucoup aimer et j'ai hate de lire la suite de cette episode vraiment les filles et la je m'adresse a vous toutes je croix que vous d'evrire ecrire la suite des livres de roswell je sais que c'est un peut tirer par le cheveux ce que je vous dit mes moi je suis s'incere vous avez toute autant que vous etes beaucoup de talent et je vous tire mon chapeau pour tout ce que vous fetes pour ce site je ne suis pas prette de vous quitter c'est moi qui vous le dit et je pas mes journée devant mon ordi pour lire tout ceci encore bravo et merci pour tout du fond du coeur.aminaron Episode 9 : Le retour! Winner
Revenir en haut Aller en bas
Virginie Parker Evans
Liz
Virginie Parker Evans


Nombre de messages : 1122
Age : 36
Localisation : *~* On a stage *~*
Date d'inscription : 04/04/2005

Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! EmptyVen 16 Déc - 0:22

OOOOUUUUUH ca fait toujours plaisir ca!! Razz Episode 9 : Le retour! Amoureu2

merci beaucoup!!

Comme tu as hâtes, je publie la suite immédiatement... Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://misslizzy01.skyblog.com
Contenu sponsorisé





Episode 9 : Le retour! Empty
MessageSujet: Re: Episode 9 : Le retour!   Episode 9 : Le retour! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Episode 9 : Le retour!
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Episode 8 : Le passage.
» Episode 12 : Invasion
» Episode 3: Pouvoirs; Parties 1, 2, 3, et 4.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Roswell-fanfictions :: Fan-Fictions :: Virginie Parker Evans-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser