Ce pour quoi je suis là...

merci!!! j'ai hate de lire la suite!!!!

Pauvre Michael, il n'a même pas pû rejoindre sa dulcinée

Génial! la suite! Je suis trop contente de l'avoir lu!
mais tu n'as pas marqué "à suivre" Est ce que ca veut dire que tu n'écriras pas la suite?
isamax27

si si bien sur que si y aura une suite!! On va pas s'arrêter en si bon chemin...
j'ai encore plein d'épisode à tourner en version polarist

géniale !!! j'espère que tu pourra mettre les suite bientôt...cé très bon !

Partie 4.

Lorsque Michael était arrivé à l’école ce matin là et qu’il avait aperçu Liz au loin, il l’avait immédiatement ignoré et avait marché dans la direction opposée. Usuellement, il restait toujours quelques secondes afin de la contempler. Elle s’y était accoutumée. Et elle devait même avouer qu’elle adorait ça. Mais il avait fuit. Pourquoi ?

-Hey, Liz. Tu as vu Michael. Il a l’air étrange…
-Plus étrange que d’habitude ?

Maria haussa les épaules. Le jeune garçon avait toujours été un rien rebelle. Mais jamais il ne fuyait. Il était grand et fier. Quoiqu’il lui arrive, il faisait toujours face à l’adversité.

-Max et Isabel n’ont même pas eu droit à un mot.
-Il est peut-être juste…

Mais Liz ne trouva pas le mot juste. Elle ne savait pas ce qu’il pouvait avoir. Et elle n’était certainement pas la personne à laquelle il dirait tout. Pas depuis qu’il ne se parlait plus. Elle soupira et s’éloigna…

« Je ne voulais pas rester… je ne voulais pas que tu me vois dans cet état là. Ne m’en veut surtout pas. Je ne peux rien te dire. Ni à toi, ni même à Max… Max… »

-Michael. Hey ! Des rumeurs disaient que tu te cachais ici.
-Sous les gradins du terrain de sport ?
-Je te connais sans doute trop bien alors…

Max se plaça près de Michael. Celui-ci lui tournait toujours le dos. Il somma son meilleur ami de partir. Mais l’hybride n’en démordit pas. Et Michael fut contraint de lui montrer l’œil au beurre noir qui ornait son visage. Le teint de Max pâlit.

-C’est Hank ?
-Qui d’autre. Ce n’est pas la première fois tu sais !
-Tu dois faire quelque chose !
-Tu crois que je n’y ai jamais pensé ?

« Me crois tu à ce point stupide ? »

Michael eut envie de se jeter sur Max. Mais il savait que la seule véritable raison qu’il aurait de le faire n’avait aucun lien avec sa blessure. Il ravala donc son orgueil et demanda à son ami de le guérir. En échange, il promit de tenter d’arranger les choses.

-N’en parle à personne, max.
-Isabel doit savoir.

« Je ne pensais pas à elle Maxwell… je pensais à celle que tu chéris autant que moi. Elle ne doit rien savoir. Je ne veux pas qu’elle prenne pitié de moi. Il n’y a rien de pire. »

-Isabel et personne d’autre.
-J’essaierai de trouver des solutions. En attendant, ce soir, tu restes chez nous.
-Bien.

Michael ne pu qu’accepter. Max ne l’aurait jamais laissé retourner chez Hank. Et quand Isabel l’avait appris, elle avait eu la même réaction -si prévisible- que son frère.

Michael Guérin chez les Evans, ne fut pas exactement la partie de plaisir à laquelle Max s’était attendu. Le jeune homme n’avait pas du tout les mêmes valeurs que sa famille. Il s’était mis à manger avant tout le monde, avait refusé de goûté un plat, pourtant savoureux, de madame Evans, juste parce qu’il n’avait pas l’air appétissant, et avec ensuite piquer une crise de nerfs lorsqu’il s’était mis à perdre au monopoli. Il avait donc déserté le foyer parfait pour errer dans les rues… Et la pluie s’était mise à tomber.

« Il fait si froid… et la lumière de ta chambre est allumée. Tu es là, je te vois à travers un espace que tes rideaux mal fermés forment. Tu es assise sur ton lit et comme de bien entendu, tu écris. Il pleut, j’ai si froid. Je suis sur ta terrasse espérant que tu me vois. Mais l’imbécile que je suis réalise vite que ma place n’est pas ici… »

Après avoir hésité à frapper durant dix longues minutes dans le froid glacial qui avait envahi les rues de Roswell, Michael fit demi tour, la tête basse. Mais ses pieds maladroits s’emmêlèrent et il trébucha, déclanchant un vacarme monstre qui alerta Liz. Elle apparut à sa fenêtre. L’hybride lui tournait le dos.

-Michael ? Mais… qu’est ce que tu… qu’est ce que tu fais là ? Il pleut et…

Voyant que le jeune homme ne bougeait pas, elle sortit immédiatement et se posta près de lui. Elle posa sa main sur son épaule et le força à se retourner. Elle pu alors voir que des larmes s’étaient mêlées au gouttes de pluie tombant le long de ses joues.

-Michael… ne reste pas là. Tu vas attraper froid.
-Je…
-Ne dis rien. Suis moi.

« Ta main chaude sert la mienne, et tu m’entraînes jusque dans ta chambre. Liz Parker, si tu savais que mon seul rêve vient enfin d’être exaucé. Et si tu savais comme je t’aime… Tu es si belle, tes cheveux fins si délicatement mouillé. A peine sommes-nous rentré que ma main les traverse sans que je ne puisse rien y faire… et tu ne dis rien. Tu te laisses faire. Je te caresse la joue, et tu ne bronches toujours pas. Et moi, pour la première fois depuis longtemps, je suis heureux… »

-Enlève ça.

Liz désigna le blouson de Michael. Elle l’aida à le soulever. Et bientôt, celui-ci fut en t-shirt. Liz ouvrit l’un de ses armoires de laquelle elle sortit un essuie. Elle se mit à doucement le passer sur ses cheveux.

-Tu aurais pu attraper une pneumonie.

Michael ne prononça toujours aucun mot. Il se laissa faire. Lorsqu’elle eut fini, Liz le poussa à s’allonger sur son lit. Il laissa alors couler tous ses pleurs, tiraillé par un bonheur des plus intenses et la peine la plus grande. Liz se coucha à ses côtés. Et ainsi, ils s’endormirent.

Alors que le soleil pointait le bout de son nez, un jeune homme mi humain, mi alien, ouvrit un œil, un sourire radieux ornant déjà son visage. Il ne regarda pas tout de suite à ses côtés. Il savait qu’elle était là, qu’elle dormait encore. Mais il savourait le plaisir de la sentir si proche sans qu’elle n’ait l’envie, ou le désir de fuir. Elle était restée là, pour lui, sans même qu’il ne lui ait demandé. Après avoir savouré cet instant, il se tourna vers elle. D’un revers de la main, il câlina sa joue. L’espace d’un instant, il eut le sentiment qu’ils formaient un nous. Mais très vite, et comme toujours, il avait pensé à Max. à son tour, elle s’éveilla.

-Salut, lui sourit-il. Bien dormi ?
-C’est moi qui devrais te poser la question et prendre soin de toi ?
-Prendre soin de moi ?
-Je ne trouve pas souvent un garçon qui pleure à ma fenêtre.

Liz posa sa main sur le front de Michael comme pour vérifier qu’il n’avait pas de température. Il sourit.

-Merci.
-Pas de quoi.

Il se pencha vers elle et la prit dans ses bras. D’abord surprise, elle referma son étreinte sur lui. Ses yeux se fermèrent.

« Ton cœur bat si vite. Est-ce parce que je te prends contre moi ? Impossible. Nous ne sommes qu’amis non ? Les amis n’ont pas le cœur qui tremblote quand ils se serrent l’un contre l’autre… Et si on était plus que ça. À nouveau le doute m’envahit… »

-Je ferais mieux d’y aller.
-Pourquoi ?

Liz regarda Michael de manière désemparée. Il ne su comment interpréter ces yeux qui disaient mille et une choses à la fois.

-Tu sais pourquoi, lui répondit-il tout simplement.
-Max…
-Lui, et les milliers d’autres raisons qui font que je n’ai pas ma place ici.

Il se leva et attrapa promptement ses affaires. Il allait repasser par la fenêtre mais un dernière fois se retourna vers Liz pour lui murmurer le « merci » le plus sincère et reconnaissant qu’il pu. Il disparut ensuite derrière la vitre humide de la chambre de la jeune fille…

« Il y a quelque chose, Maxwell. Il y a quelque chose entre elle et moi. Je ne pourrais pas dire quoi. Mais lorsque l’on est ensemble, c’est… c’est particulier. Mais je ne te trahirai jamais… elle ne te trahira jamais. Elle t’aime. Mais quelque chose se passe entre Liz et moi… Et pour toi, mon ami, je me dois de découvrir ce que c’est… »

Quelques jours s’étaient écoulé depuis que Michael s’était rendu chez Liz, trempé jusqu’aux os. Et dès lors, ils avaient comblé le gouffre qui s’était créé lorsque Michael lui avait plus ou moins révélé ce qu’il ressentait pour elle. La jeune fille semblait même être passer au dessus de cela. Tout semblait être rentré dans l’ordre… Max et Liz se rapprochaient inévitablement, comme poussés par cette force qu’est le destin… et Maria faisait toujours les yeux doux à Michael.

-Elle t’aime beaucoup tu sais, lui souffla Liz.
-Je le sais bien.
-Pourquoi tu ne fais rien dans ce cas ?

« Peut-être parce que j’espère toujours au fond de moi qu’un jour tu me regarderas avec les yeux de l’amour, qu’ils brilleront pour moi comme ils ont brillé dernièrement à chaque fois que Max était dans les parages… »

-Pas pour le moment… j’ai encore trop de… problème.
-Où en est ton émancipation ?
-Quelques papiers à signer et c’est bon. J’ai même trouvé un appartement sur spring street.
-Je suis contente pour toi.

Liz se leva de se chaise longue sur laquelle elle était installée depuis le début de sa conversation avec Michael. Ils se voyaient souvent là haut, sur la terrasse de Liz. Personne ne le savait. C’était leur petit secret. Si ils avaient annoncé haut et fort qu’ils étaient amis, Max se serait posé des questions. C’était ce que Michael avait pensé. Et Liz n’avait pas eu l’air de le contredire. Elle vint se placer à ses côtés. Il était appuyé sur le muret.

-Tu y songeras… Je veux dire à Maria.
-Je te promets d’y réfléchir.

« Qu’est ce que je ne ferais pas pour toi… Mais je ne veux pas faire souffrir ta meilleure amie. Et si j’accepte d’être avec elle, je ne pourrai pas être aussi doux qu’avec toi, je ne pourrai pas l’aimer autant que toi… »

-Merci.
-Je vais rentrer… J’ai rendez-vous cet après midi pour l’émancipation. C’est bien le premier rendez vous de toute ma vie que je ne veux pas manquer.

Liz rit légèrement. Michael repassa par l’échelle de secours, salua Liz et disparut à l’horizon sans savoir qu’il avait laissé derrière lui trouble et interrogations dans la tête d’une jeune fille désorientée.

Le lendemain, premier décembre, Michael était un garçon officiellement émancipé. Il vivait seul dans son petit appartement et avec l’aide de Liz, il avait trouvé du travail au crashdown. Ils se voyaient d’autant plus ce qui convenait parfaitement au jeune homme. Il aimait la savoir si proche d’elle, être conscient qu’ils étaient amis et que les autres en ignoraient tout. C’était leur petit secret…

a suivre

Magnifique!!!la suite!!!j'en peux plus!!

moi aussi je veux la suite!
Isamax27

Vraiment génial, la suite !!!

Je l'ia presque terminée... J'ai encore pas mal de chose et d'épisode à tracé alors je fais un sondage... Voilà je suis dvant un choix cornélien...
J'ai deux possibilité bien sûr : Dreamer... Polarist?!?
Tout en reprennant bien sûr pour la dernière scène (qui viendra dans longtemps mais je fais mes plans) Un classique de chez classique... seulement, je pensais à Michael. Mais je me suis rendue compte que ça collerait vachement très bien, si pas mieux à Max.

Donc ladies and gentlemen... (je crois qu'il y a surtout des ladies ici) A vos votes :

Pour cette fanfic, voyes vous :

- Une fin DREAMER

Ou

- Une fin POlarist

et n'hésistez pas à mettre vos idées si vous pensez savoir la phrase culte de la fin que je vais mettre... (je précise... ce n'est pas une phrase de "Graduation" je m'arrête avant)

une fin dreamer stp

On te fais confiance, que la fin soit dreamer ou polarist, se sera génial!
Mais, moi j'ai un petit penchant pour une fin dreamer, mais bien sur aussi beaucoup de polarist avant la fin!

On verra bien en attendant partie 5... je précise, j'ai p^lus trop le temps d'écrire ave les études mais les idées sont là, prête à rpendre forme...
donc juste patience, quelques temps pour que je sois ancrée dans le rytme et ça ira plus vite les fanfics...


Partie 5.


Liz Parker, 02 décembre.
Cette vague de chaleur a rendu tout le monde à moitié fou. La chaleur augmente, fait fondre des choses, en fait bouillonner d'autres, met le feu à certaines. En observant les effets de la chaleur autour de moi, j'étais confrontée à une vérité flagrante, contrairement à beaucoup d'autres... J'étais seule…


Liz avait beau passer énormément de temps à la fois avec Max et avec Michael, aucun de ces deux jeunes garçons n’était pour elle plus qu’un ami. Et ce n’était pas qu’ils n’en aient jamais eu envie… Les choses ne s’étaient juste pas faite.



-Oh Michael…

Il avait voulu y échapper mais elle était bien là, et elle l’avait vu. Il s’arrêta donc et fixa Maria qui lui souriait ouvertement. Elle tripotait sans cesse une mèche de ses cheveux. Elle devait certainement avoir quelque chose à lui demander.

-Tu as entendu parler de cette fête… à l’ancienne fabrique de savon.
-Vaguement.
-Et tu comptes y aller ? Je veux dire, avec quelqu’un.
-C’est pas le genre de truc qui me branche non.

« Je ne peux pas te laisser me demander d’y aller avec toi… Je ne sais que trop bien ce que cela impliquerait. Et Même si j’ai promis à Liz d’essayer… je ne peux pas. »

-Oh… Bien. Je… Je vais y aller alors.
-On se voit plus tard.
-C’est ça…

Alors qu’il s’éloignait, Maria soupira. Elle voyait la triste réalité. Michael Guérin se contrefichait bien d’elle. Il devait y avoir quelqu’un d’autre. Ou bien était-il tout simplement le solitaire qu’il exposait au grand jour. Déçue, Maria alla en cours.



-Allez, vous le faites et je vous laisse tranquille.

Liz s’énervait à vouloir enfin faire s’accoupler un couple de limace… en vain. Les bestioles restaient butées et Liz demeurait coincée dans son local de sciences. Max entra alors sans avoir qu’il était suivi du regard par son meilleur ami.

-Je ne te dérange pas ?
-Non vas-y entre. Ça fait une demi heure que je me bats avec elles…

Ils plaisantèrent quelques minutes sur des sujets badins. À la porte, l’oreille curieuse d’un hybride amoureux s’était faite plus longue et épiait chaque mot qui se disait dans la petite pièce. La conversation tournait à présent autour de Max et Liz et de leur relation… les poings de Michael se serrèrent. Chaque fois qu’il l’entendait lui parler de Max, son cœur se brisait.

-Liz… ce qui me fait peur, ce n’est pas qu’on essaie et que l’on se rende compte que ça ne marche pas. ce qui me fait peur c’est que… C’est que ça se passe trop bien quand on aura essayé. J’ai peur de ressentir toutes ces choses que je suis sûr de ressentir. Parce que quelque part, je sais qu’il ne faut pas. Je sais qu’il ne faut pas qu’on souffre. Moi, ce ne serait pas grave… Mais que tu souffres… Pas question

« Tu n’as pas le droit Maxwell. Tu n’as pas le droit de lui dire toutes ces choses… Car je peux le sentir d’où je suis, tu la fais craquer. Elle te veut, toi. Et à cet instant précis, je n’existe plus pour elle. Je ne suis que son secret ami Michael… »

-Mais ce n’est pas à toi à la décider ça…
-Non, c’est vrai…

Max se pencha vers Liz car il sentait que c’était ce qu’elle voulait. Il lui caressait doucement la main et même si le cadre n’était pas très idéal, il avait une folle envie de l’embrasser. Il allait enfin goûter ses lèvres lorsque la porte du local s’ouvrit sur Michael. Il prit un air étonné.

-Ha vous étiez là ?
-Michael, fit Max en soupirant.
-Qu’est ce que tu fais là ? demanda Liz d’un ton cinglant.

« Tu n’es pas idiote. Tu as compris… mais nous n’avons jamais reparlé de ces sentiments que j’avais ‘un certain temps’ éprouvé à ton égard. Nous les avons volontairement occulté privilégiant notre amitié naissante. Mais quoique tu fasses, ils sont là… »

Michael bafouilla un instant, cherchant une excuse qui pourrait passer comme valable. Ce qui fut au final plutôt laborieux. Max ne comprit pas les réelles intentions de son ami en entrant dans cette pièce. Mais pour Liz, il n’y avait pas plus évident.

-Tu écoutais à la porte ! Tu es volontairement entrer pour…
-Si tu le sais, pourquoi tu te sens le besoin de me le répéter ?
-Arrête ce petit jeu, Michael !

Liz était excédée. Ils étaient là où ils se voyaient toujours : sur son balcon. L’air était toujours aussi chaud. Michael crut bien bouillir de l’intérieur. À moins que ce n’ait été la rage qui montait en lui après avoir vu Max si proche d’embrasser Liz.

-Tu n’as pas le droit de faire ça, Michael.
-Je sais… Je sais, tu l’aimes.
-Oui. Oui je l’aime. Et je ne te permets pas d’intervenir dans ma vie privée.

« Je crois bien qu’aucune autre phrase n’aurait pu plus m’anéantir que celle-là. Tu as toujours magnifiquement su choisir les mots. Mon cœur semble se déchirer… pourquoi je me leurre… il est déchiré… »

-Je n’interviendrai plus…
-C’est gentil.
-Je m’en vais.
-Tu t’en vas ?
-Je rentre chez moi.

Michael hésita avant de bouger. Il aurait voulu qu’elle le retienne mais après ce qu’elle venait de lui dire, il était certain qu’elle n’en ferait certainement rien. Elle ne bougea pas le petit doigt.

-Je crois que cette amitié ne mène à rien…

« Après m’avoir tué, tu te sens le besoin de piétiner le peu qu’il reste de moi par de petites piques que tu m’assènes… Y prends-tu un malin plaisir ? T’amuses-tu de me voir me torturer pour toi ? »

-Je suis désolée pour ce qui s’est passé. Mais ne dis pas que cette amitié ne mène à rien. Tu es la seule vraie amie que j’ai jamais eue. Tu as été là quand j’en avais besoin…
-Sans réciprocité…
-Je n’en n’ai pas encore eu l’occasion.

Michael regarda intensément son interlocutrice. Ce fut la dernière chose qu’il lui dit. Il lui fallait juste l’occasion de lui montrer qu’elle aussi pouvait compter sur lui. Il retourna chez lui, dans son nouvel appartement, dans lequel il s’enferma pour le reste de la soirée.

Vendredi soir, malgré ce qu’il avait entendu à propos de Max et Liz y allant ensemble, Michael s’était rendu à cette petite fête. Il ne savait pas pourquoi. Peut-être parce que même voir Liz de loin lui procurait une étrange et pourtant grisante satisfaction.

Alors que Maria l’avait abandonné dès qu’elle était entrée, Liz attendait Max dans un coin tranquille. La musique lui résonnait dans les oreilles. Un jeune garçon l’aborda alors.

-Ca te branche d’essayer mon truc ?
-Non, merci…
-Vas-y. Prends une dose…

« Maxwell, comment peux-tu laisser celle qui t’aime en si mauvaise compagnie… Elle mérite ce qu’il y a de mieux… »

-Ca va te faire décoller… et peut-être qu’après on pourra s’envoyer en l’air.
-Elle t’a dit, non merci !
-Excuse moi. Je ne savais pas qu’elle était en main.

Le garçon en question s’éclipsa devant la présence imposante de Michael. Il n’avait pu se résigner à laisser Liz seule, face à ce genre de fréquentation. Liz le scruta un instant sans trouver un point fixe.

-Liz… Oh, Michael. Je croyais que tu ne venais pas.
-Tout le monde peut changer d’avis, Maxwell.

Max encercla directement Liz de ses bras. Les deux garçons pouvaient sentir que cette situation était gênante, même si l’un d’eux n’en saisissait les raisons. Michael se racla le fond de la gorge et s’éloigna. Max attira Liz à l’extérieur. Il lui sourit.

-C’est plus tranquille ici.
-Oui… C’est plus intime aussi…
-Alors…
-Alors j’espère que rien ne va exploser.

Et comme il l’avait fait plus tôt dans la journée, Max se pencha vers Liz. Ses lèvres reçurent enfin leur récompense. Elles capturèrent celles de la jeune fille avec bonheur et délice.

Non loin de là, les ayant toujours assidûment gardé à porter de vue, Michael observait d’un air dépité la scène qui s’offrait à lui. Celle qu’il aimait de tout son cœur se laissait aller aux caresses tendres et renouvelées de son meilleur ami. Se sentant dévasté, il pouvait sentir son cœur battre à travers ses tempes. Ses yeux s’étaient humidifiés.

« Au fond, qu’est ce que je croyais ? Qu’une fille aussi parfaite que toi pourrait un jour préférer le rebelle de service, celui qui fait toujours les erreurs ?… Je ne me savais pas si naïf. Comme on dit dans les livres : le héro remporte toujours la fille….

Savoure ta victoire Maxwell. Elle est tienne… Mais je peux te jurer que jamais je n’abandonnerai l’idée qu’elle puisse, l’espace d’un baiser, n’appartenir qu’à moi… »


-Tu as la tête de quelqu’un qui vient de se faire démonter le cœur. Je t’arrête, ça n’arrive qu’à moi.
-Maria… je… je suis navrée.
-Attend, tu t’excuses ? Michael, tu vas bien ?

Maria se rua sur lui pour tenter de toucher son front tellement sa remarque lui avait paru surprenante. Il devait fournir un effort prodigieux pour prononcer ces trois mots. Il venait de s’excuser de l’avoir rejeté et mis à l’écart. Il devait certainement lui arriver quelque chose de très grave pour qu’il se mette dans cet état là.

-Je peux être sincère et gentil, tu sais.
-Ce n’est pas ce que tu as montré ces derniers jours.
-J’ai eu des problèmes.
-Mais ça va mieux ?

« Jamais… Jamais je n’irai mieux tant que le corps de ta meilleure amie frémira sous celui de mon meilleur ami… »

-Je fais avec.

Maria sourit amicalement à Michael. Elle lui prit doucement le bras et fut agréablement étonnée de voir qu’il ne se dégageait pas.

-J’ai fais le tri…
-Ce qui veut dire ?

Michael se pencha vers Maria et l’embrassa langoureusement. Elle crut d’abord avoir rêvé. Mais le jeune homme réitéra ce geste à plusieurs reprises. Elle se sentit rougir lorsqu’il stoppa.

-Tu me prends par surprise.
-Je ne m’y attendais pas moi-même…
-Ça veut dire que toi et moi… on… on forme…
-On se contente de se voir… si ça ne te dérange pas. Je n’ai pas envie d’aller trop vite…

Maria était trop heureuse de ce qui venait de se passer pour réfléchir ou pour contredire Michael. Elle avait approuvé, pleinement satisfaite de la situation… C’était inespéré…

« Qu’ai-je fait ? Pourquoi t’ai-je embrassé ? J’en avais sans doute besoin. Besoin d’être aimé… Mais tu n’es pas elle. Tu ne pourras jamais être elle… Et je m’en veux de te faire espérer… Je suis juste… triste… Michael Guérin, le valeureux soldat… est malheureux. »

a suivre...

toujours aussi bien cette fic
j'espère que Michael ne va pas trop faire souffrir Maria

J'adore! J'ai très hate de lire la suite!!

Lentement mais sûrement j'avance!!

Partie 6.


Liz Parker avait vécu comme dans un rêve depuis qu’elle et Max Evans s’étaient embrassés cette nuit là à l’ancienne fabrique de savon. Même si elle s’était ensuite fait arrêtée et qu’elle avait révélé à Alex la vérité au sujet des extra-terrestres, tout semblait s’être effacé au moment au Max était venu la rejoindre sur son balcon. Ils s’étaient à nouveau enlacés et avaient partagé un doux moment d’intimité. Seul, dans son coin, Michael souffrait. Bien sûr, il jouait les dur en s’affichant depuis peu avec Maria. Cette nouvelle avait ravi Liz. Il était complètement passé à autre chose… du moins le croyait-elle…

« Elle hante mes jours. Elle hante mes nuits. Elle hante chaque partie de mon être. Elle est partout où je vais… Mon esprit n’est focalisé que sur elle. Combien de fois par mégarde je n’ai pas failli prononcé son prénom à la place du tien… maria, je suis si déloyal… et tu ne mérites pas ça. Tu vois que quelque chose ne va pas entre nous. Mais tu l’attribues à mon caractère. Tu ne sais pas… Je dois voir quelqu’un…»

- Je cherche quelqu’un qui s’appelle River Dog. Un ami à moi m’a dit que je pourrais le trouver ici…
- Il est occupé dans la tente avec un rituel, l’informa le garçon nommé Eddy.

Celui-ci amena Michael au vieil indien qui l’avait par le passé aidé, lui ainsi que tous ses amis. Il invita Michael à participer à la cérémonie, et c’est ce qu’il fit…

Max et Liz était dans un restaurant chinois pour leur premier rendez-vous officiel lorsque Maria était venu les prévenir que quelque chose n’allait pas avec son petit ami.

- Je me sens mieux. Arrêtez de tous m’étouffer, râla-t-il encore une fois.
- Michael ! Est-ce que tu vas bien ?

« Toi… toujours inquiète pour moi. Pourquoi, Liz, Pourquoi ? Pourquoi te montres-tu si attentive à moi alors que tu ne veux pas de moi, ni de notre amitié… je crois que je vais maintenir cette hypothèse… Tu as peur d’être proche de moi… »

- Laissez lui de l’air, cria Isabel. Michael n’a pas besoin de vous. C’est de nous qu’il a besoin.
- Isabel, je t’en prie.

Elle se recule et laisse Michael respirer. Comme toujours il est brave, mais ses tempes sont douloureuses. Il a mal, et l’assemblée le sent bien. Il n’est pas dans son état normal.

- Vous devez aller voir River Dog…

Michael s’écroula sur le lit et tomba dans un profond sommeil. Du moins c’est comme ça qu’il le qualifia. Ce qu’il vit là, ressemblait plus à un rêve qu’à quelque chose de réel. Il semblait voyager dans un univers totalement différent.

« Je me sens si apaisé ici. Où suis-je ? Je n’en sais rien. Je suis seul. Mais des tas de choses me reviennent en mémoire. Mon enfance… le désert. Je vois des choses que je n’avais encore jamais vues. Elles devaient être là, dans mon subconscient, profondément enfouie… si profondément enfuie que je n’étais même plus capable de m’en souvenir. »

- Il y a quelqu’un ?

La voix de Michael résonna dans l’endroit où il se trouvait. Il avançait, sans trop comprendre pourquoi il était là et quel était le but de tout ça. Une chose était certaine. Il n’était pas dans la réalité. Et quelque part, là-bas, sur terre, ses amis s’activaient pour le ramener.

- L’eau… en buvant cette eau vous serez tous connecté, disait River Dog.

Et chacun à leur tour, ils burent dans le bol que leur tendait le vieil indien. Vint le moment où Liz se tenait face aux autres. Elle semblait hésitante. Devait-elle boire ?

- Vous n’avez pas peur de la guérison… votre peur est plus profonde. Vous avez peur de ce que ce geste pourrait vouloir dire…

Liz acquiesça malgré elle. Elle s’excusa et recula selon les ordres et conseils de River Dog. Tous fermèrent les yeux. Et un à un ils apparurent à Michael.

« Vous êtes tous là… Non… elle n’est pas là. Maxwell, mon frère. Je déteste te mentir tout en voyant les sacrifices que tu fais pour moi. »

Michael était à présent placé au centre d’un cercle. Tous ses amis l’entouraient. Il alla prendre Isabel dans ses bras, il serra la main d’Alex, embrassa fébrilement Maria et enfin vit Max. Il s’approchait de lui. Mais soudain, son regard sembla avoir capter autre chose… Elle était là, le regard emprunt de détermination. Elle avait fait le pas, était venue pour le sauver. Elle avança vers lui. Il la serra contre elle. Et poussé par leurs forces réunies, il revint.

- Michael, tu vas bien, s’enquit Max.
- J’ai été quelque part, Max. Et j’ai vu des choses.
- Mais tu es revenu pour de bon maintenant.

« Et je te dois quelque chose… à toi mon meilleur ami que je trahis par la pensée depuis tous ces longs mois. Sois heureux avec elle… ne la laisse jamais partir, sinon, je ne te promets pas de ne pas de la voler. Je suis revenu pour de bon… et je sais ce que j’ai vu… »


La pluie s’était mise à tomber. Liz aurait dû se douter qu’il s’agissait d’un mauvais présage. Mais quand elle avait vu Max, elle n’avait voulu croire que ce mauvais temps était de mauvaises augures. Et pourtant…

- Parfois, il faut savoir prendre du recul, et trouver un certain équilibre.
- Je croyais qu’on l’avait trouvé notre équilibre…

Max Evans, rompait avec elle parce qu’il avait peur d’où cette relation pouvait les mener. Et dès lors, elle n’avait étrangement pensé qu’à une seule et unique chose : aller voir Michael pour qu’il l’aide, la soutienne, pour qu’il soit enfin l’ami qu’il prétendait être.

Des coups retentirent sur la porte de l’appartement de Michael. Il s’était couché dès qu’il était rentré. Il avait bien besoin de repos. Et cette perturbation nocturne n’était pas du tout à son goût.

- Ca va. Ça va ! J’arrive !

Il ouvrit violement la porte et y découvrit une jeune fille brune, trempée jusqu’aux os. Elle tremblait de partout.

« Mais qu’est ce que tu fais là, au beau milieu de la nuit, devant la porte de mon appartement, détrempée ainsi ? Et tu me regardes. Tu ne prononces pas un mot. Je n’ai pas besoin de ça. J’ai compris. J’ai compris qu’il s’était passé quelque chose avec lui… »

- Ne reste pas sur le pas de la porte.

Michael l’invita à rentrer et elle le fit avec entrain. Il alla cherche des couvertures pour la réchauffer et prit soin d’elle comme elle avait pris soin de lui. Après de longues minutes de silence, Michael prit la parole. Ils étaient tout les deux assis dans le canapé et s’étaient regardé un long moment dans le calme.

- Tu veux en parler.
- À quoi cela servirait-il ?
- À te débarrasser d’un poids.

Liz haussa les épaules et remonta quelque peu la couverture qui l’entourait. Elle se penchait vers la table basse qui se trouvait devant elle pour y prendre le chocolat chaud que Michael lui avait préparer.

- Il a rompu.
- Il a… quoi ? Pourquoi ? Comment ?
- Comment ?
- Je veux dire… Vous aviez l’air si…
- Bien ? On ne dirait pas. Il a eu peur de perdre son équilibre.

« Est-ce que tu dis ça pour que je me rende compte que je suis encore une fois le responsable ? Et puis même, pourquoi es-tu là, chez moi ? »

Michael se pencha vers elle. Il lui prit la tasse des mains et sans qu’elle n’ait le temps de réagir, il posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Il ne dura qu’une seconde.

- Il ne sait pas ce qu’il perd.

« Je me redresse, sous ton regard ébahi. Tu avais tout prévu sauf ça. J’aime te surprendre. Tu n’as pas l’air de m’en vouloir. Et moi, je garde cet instant gravé dans ma mémoire. »

- Mais… Maria et toi…
- Juste un prétexte… Tu m’avais demandé de faire un effort. Je l’ai fait, pour toi uniquement.
- Tu ne peux pas… Tu ne peux pas faire ces choses, ressentir ces choses pour moi. Ce n’est pas… Ce n’est pas…

« Tu en perds tes mots. Tu es troublée. Tu ne bafouilles que lorsque tu es désorientée… cela implique que je te trouble. Tu me laisses voir une partie de tes sentiments que je n’avais jamais vu précédemment. Tu me laisses entrer… »

- Qu’est ce que tu veux que je te dise…
- Que tu le dises !
- Pardon ?
- Tu en parles, je le devine. Mais jamais tu ne me l’as dit.

« Est-ce que ça changerait quoique ce soit pour toi que je te dise en face que tu es celle à qui je pense dès que le soleil se lève, que même la nuit, tu es à mes côtés ? »

- Qu’est ce que ça peut te faire ?
- C’est juste que… Oublie ça…

Mais Michael n’allait plus éluder les conversations avec elle. C’était sans doute à cause de ça que tout s’était dégradé entre eux. Il avait besoin d’être brutalement honnête. Il avait besoin qu’elle le soit également en retour. Il se leva et se lit face à lui.

- Tu veux vraiment savoir ce que je ressens pour toi Liz Parker ? En es-tu certaine.
- Si je te le demande.

« Tu ne sais pas ce qui t’attend… Tu ne vas pas aimer ce que tu vas entendre. Je le sais. Tu le sais. Alors pourquoi ? »

- Bien. Ce que je ressens pas toi, ce n’est pas seulement de l’attirance. Mais oui, tu m’attires. Je rêve de toi la nuit, pense à toi le jour. Je passe mes journées à me demander si il t’arrive de penser à moi en songeant à être plus que mon amie. J’envie Max chaque minute qui passe et ce depuis des mois. J’ai volé ton journal parce que je voulais savoir si tu l’aimais vraiment. Sur la route pour Marathon, j’ai occulté ce voyant parce que je voulais passer plus de temps avec toi…
- Tout ça pour dire…

« Comment oses-tu ne pas être satisfaite par tout ce que je viens de t’avouer ? Je n’ai sans doute jamais dit cela de toute ma vie et tu me regardes comme si cela ne représentait rien d’important. »

- Tout ça pour dire que je suis amoureux de toi !

Ces quelques mots semblèrent suffirent à Liz. Comme si en une seule phrase était réuni tout ce qu’elle avait souhaité entendre de la part du jeune homme depuis le début de leur conversation.

- Tu es contente ?
- J’avais besoin de te l’entendre dire.

« Pourquoi tiens-tu tant à me voir souffrir. Voilà que mes yeux se mettent à piquer. Ce n’est pas moi. Tu me changes. Je ne veux pas changer. Mais c’est ce que je fais… Tu fais de moi un être différent… »

- Chaque moment que je passe avec toi… est comme un rêve, un songe qui jamais ne prend une réelle forme ou consistance. Tout reste flou…

Michael baissa la tête. Il évitait à tout prix le regard de Liz. Il s’était mis à nu devant elle. Mais la jeune fille demeurait silencieuse. Elle se leva doucement et se plaça face à lui.

- Tu n’es toujours qu’un rêve.

« Tu ne seras qu’un rêve… Tu ne pourras jamais être plus. Ce ne pourra jamais être réel. Il y a bien trop d’obstacles… »

Liz posa délicatement sa main sur la joue de Michael et la caressa avec une extrême douceur. Elle s’approche de son oreille et lui murmura :

- Tu peux te réveiller maintenant…

Elle dû sans doute se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre très faiblement le visage de Michael. Celui-ci ne comprenait pas bien qu’elle était en train d’imiter le geste qu’il avait eu à son égard quelques minutes plus tôt. Elle posait ses lèvres si fraîches et encore humides sur les siennes. Elle les pressait si intensément qu’il pouvait fermement les sentir remuer sous sa langue qui en délimitait à présent le contour…

Il la touchait, comme il avait toujours rêvé de la toucher. Et même si il savait qu’il devrait bientôt tout arrêter, il se laissa aller un long moment au plaisir d’une caresse pour laquelle il n’avait que trop languit…

« Je ne sais pas ce tu fais… ce qu’on fait. Mais c’est si bon. Liz Parker, tu m’appartiens enfin rien qu’un peu. Et non, ce n’est pas un rêve… je ne vais pas me réveiller et voir le mur sombre et froid de ma chambre… tu frémis sous mes doigts… je suis en vie… je suis réveillé. »

ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, je suis trop contente que tu aie mis à jour! J'espère le prochaine chapitre viendra bientôt!
Bye
Isamax

Pour ça faudrait que je me décide une bonne fois pour toute à la terminer cette fanfic...

surtout que je sais tout ce qui va se passer j'ai mon résume mais faut que je me mette devant cette ordi!

et la fin c'est dreamer ou polarist??

J'ai toujours pas décidé

C'est la dernière scène du dernier chapitre qui détermine tout... donc...

On te fait confiance, quoiqu'il arrive tu ne peux trouver qu' une fin excellente de toute façon ^^!

oui moi aussi je te fais confiance je suis sur que la suite sera exelente. aller ranmene vite tes fesse ici loll vite la suite

Pas de problème, je devrais me remettre à l'écriture d'ici peu, parce que j'ai été un peu prise en ce moment

Meric tout de^même!

non merci a toi mes renmene vite tes fesse comme meme lol

Heyyyy!!! j'ai enfin un peu de temps pour recommencer à écrire... oui, je n'écrivais plus et ça me manquais, et qu'elle est l'histoire qui m'est venue à l'esprit...
celle-ci, ma petite polarist... et je ne sais toujours pas si la fin sera dreamer ou polarist...
en attendant, n'hésitez pas à me dire comment vous trouver ce nouveau chapitre (les suivants viendront plus vite dorénavant)

Partie 7.

- Je ne peux pas faire ça.
- Tu ne peux pas ?
- Je ne peux pas…
- C’est ce que tu souhaitais pourtant si fort…

« Oh oui… t’embrasser, je le souhaite depuis la première seconde où je t’ai vu. Mais pas comme ça, pas maintenant… »

Michael passa sa main dans ses cheveux s’éloignant de Liz. Elle le regardait, complètement perplexe face à son rejet. Michael s’assit dans son canapé et soupira largement.

- Tu n’es là que parce qu’il t’a repoussé… Sois réaliste. Je ne suis que celui sur lequel tu te rabats quand ça ne va pas. Tu ne veux pas de moi… Tu veux de lui et si ça ne marche pas, tu envisages de venir vers moi. Je ne veux pas de ce rôle.

« Même si je souhaite, en ce moment plus que jamais, te toucher, te prendre dans mes bras, t’embrasser, couvrir ton corps entier de mille et un baisers enflammés. Tout mon être brûle de désir pour toi. Mais je ne me laisserai pas aller. Je résisterai. Je serai honnête jusqu’au bout."

- Je serai honnête jusqu’au bout. Je ne peux pas faire ça à Max, et toi non plus. On va redevenir les amis qui nous étions et personne ne posera de questions.

« C’est tout ce que je peux faire… Mais pourquoi je le fais. Elle m’offre tout ce que j’ai toujours voulu d’elle. Elle s’offre à moi, et je la repousse. Ne suis-je pas en train de commettre une erreur… Non, impossible. Ce ne peut pas être une erreur… »

- Je pensais que…
- Peu importe ce que tu pensais. Je ne veux pas qu’entre nous il ait toujours Max. Et ce sera le cas. C’est à cause de lui que tu es là ce soir.

Liz s’approcha de Michael. Elle s’assit à ses côtés, gardant son regard noisette perdu dans le vague. Elle ne prononça pas un mot. Michael pouvait comprendre ce qu’elle ressentait.

- Rentre chez toi…
- Michael, je… Est-ce que je… Enfin…

Liz se racla le fond de la gorge alors qu’elle cherchait ses mots. Elle finit par se tourner vers lui.

- Est-ce que je ne pourrais pas rester ici, ce soir… en tant qu’amie.

« Comment veux-tu que je te dise non quand tu me souris comme ça. J’acquiesce et ton sourire s’élargit. Je te montre ma chambre. Je prendrai le canapé. Tu t’installes et très vite, tu dors… Je suis là, bel ange. Je veille sur ton sommeil. Demain tu auras repris tes esprits, et on oubliera ce qu’il s’est passé ce soir… »

Michael et Liz n’avait plus reparlé de l’incident de ce soir là. Comme il l’avait prévu, elle s’était excusée et ils étaient repartis sur leur bonne vielle base de l’amitié. Une amitié que Liz ne renierait sans doute plus cette fois. Michael avait bel et bien été là pour elle quand elle en avait eu besoin.

- Arrête de te morfondre, il t’a largué. Tu comprends ce que ça veut dire. Tu es libre…
- Maria c’est embarrassant. Avec un peu de chance personne ne saura.
- Ne saura quoi ?

Le sourire de Maria s’élargit. Elle agrippa immédiatement le nouvel arrivant par le bras. Michael regarda la tenue de Liz. Elle était tout de noir vêtue et portait un bob et des lunettes de soleil. Ce qui laissait à penser qu’elle se cachait.

- Liz a gagné un concours. Elle va rencontrer l’homme de ses rêves grâce à la radio.
- Maria, c’est ridicule comme principe.
- Du moment que tu te débarrasses de ce qui a envahi ton esprit ces derniers jours.

« Max… Elle veut que tu arrêtes de penser à lui. Elle ne sait pas pour nous. Et si elle savait… mais il n’y a rien à savoir. Toi et moi, on n’est pas ensemble. Mais je pressens d’avance que ce concours ne va pas me plaire. »

Les deux jeunes filles continuèrent d’avancer dans le couloir. Elles furent vite abordées par une bande de groupie toutes plus excitées les unes que les autres à l’idée que Liz puisse leur raconter ce que cela fait d’être soudain une star de la radio…

- Gandhi sent monter la frustration ? Ne t’en fais pas. Je sais ce que ça fait Maxwell.
- J’en doute Michael.
- Voir la fille que tu aimes avec quelqu’un d’autre… Crois moi, c’est du déjà vu pour moi.
- Michael, Maria est à tes côtés toute la journée, presque à te baver dessus.

« Je ne parlais pas d’elle, Maxwell. Mais de la même qui s’apprête à nous briser le cœur à tout les deux. Très habile cette manière de détourner la conversation en me disant que tu es plus préoccupé par le quatrième extra-terrestre… »

- Je n’ai pas la tête à penser à elle. Et je croyais que tu serais le premier à comprendre et à vouloir retrouver Nasedo…
- Faut croire que non.

Michael se leva et se pencha ensuite vers Max, un air dubitatif sur le visage. Il se racla le fond de la gorge.

- Je suppose que tu n’as pas l’intention de la suivre durant sa folle nuit avec son prince charmant.
- Bien sûr que non Michael !
- Parfait.

« Je pourrai le faire par moi-même. Et il n’y aura aucun risque pour que tu découvres ma sombre vérité… »

Dans l’après midi, Michael était passé au crashdown dans l’espoir de voir Liz. Elle était là. Il n’y avait aucun autre endroit où elle aurait pu être. D’autant plus que les gens de la radio devait passer l’interroger au sujet de son homme parfait. Il s’assit en retrait afin qu’elle seule puisse la voir. Il ne voulait voir Maria débarquer près de lui.

- Vous nous confirmez donc que vous n’avez pas de petit ami.
- Non… pas pour le moment non.
- Celui qui vous a laissé tombé doit bien s’en mordre les doigts à présent.

Michael eut la gorge nouée. Il ne l’avait pas laissé tombé. Max l’avait fait. Alors pourquoi avait-il ce sentiment étrange qu’il l’avait abandonné ?

- Vous préférez les blonds ou les bruns.
- Plutôt les bruns.
- Un garçon de la ville ou d’ailleurs.
- J’aime beaucoup les garçons de Roswell mais…

« Mais tu préfères les garçon qui viennent d’ailleurs… Tu n’aimes pas les clowns… Peut-être est-ce pour cette raison que ça ne marcherait pas toi et moi… je suis réellement un clown ? »

- Nous devons trouver un garçon brun, mystérieux, qui vient d’ailleurs d’ici vendredi soir… Si quelqu’un se reconnaît, qu’il nous appelle…

L’espace d’un instant, Michael songea à poser sa candidature. Mais il ne venait pas d’ailleurs, du moins pas pour la population de cette ville. Il était Michael Guérin, l’adolescent turbulent, bien de Roswell, Nouveau Mexique.

Le soir vint. Liz jeta un regard inquiet dans la salle. Maria la surprit alors par derrière en lui demandant ce qu’elle regardait. Liz sursauta.

- Je pensais que tu étais l’un d’entre eux… Mais qu’est ce que je vais faire.
- Tu vas prendre leurs numéros.
- Ce concours a vraiment pris le contrôle de ma vie.
- Tu as pensé à Max aujourd’hui ?

Liz soupira en hochant négativement la tête. Elle n’avait pas pensé à Max. Des cuisines où il travaillait, Michael ne pu que s’en réjouir. Mais c’était uniquement à cause de ce stupide concours. Il soupira. Liz grimpa alors afin de se changer.
La radio annonça la prochaine chanson. Liz était prête. Elle se regardait dans le miroir. Elle n’entendit pas Michael se glisser dans sa chambre par la fenêtre. Il lui posa la main sur l’épaule. Elle le reconnut immédiatement sans même avoir besoin de faire volte face. Lentement, elle plongea son regard dans le sien.

- Qu’est ce que tu fais ici ?
- Je ne pouvais pas te laisser aller avec un autre garçon. Je ne peux plus te laisser aller avec qui que ce soit d’autre… Tu le sais. Je t’aime.

Il se pencha vers elle et passionnément et avec beaucoup de douceur, captura ses lèvres dans un langoureux baiser. Une camionnette à l’extérieur klaxonna. Liz rouvrit les yeux. Michael était bien là. Seulement, il n’avait pas dit un mot depuis son arrivée.

- Tu comptes me répondre ?

« Je le ferais si je connaissais la réponse. Mais les faits sont là. Je ne sais pas. Je ne sais plus. »

- Le silence… Parfait. De toute façon, je dois y aller. Le grand amour attend, déclara-t-elle sur un ton ironique.

Elle planta Michael, qui était toujours resté muet, dans sa chambre. Il la regarda s’éloigner ne sachant que faire.
Arrivée dans la salle du crashdown, Liz se retrouva face à Doug Shellow, un étudiant en archéologie fraîchement débarqué à Roswell. Elle joua quelques secondes avec sa mèche de cheveux bruns. Et après quelques minutes ils s’en allèrent. Au restaurant ‘Chez Pierre’ la conversation fut laconique en raison des journalistes épiant leurs moindres faits et gestes. Sans compter les nombreux curieux et curieuses qui s’adonnait au plaisir intense de rendre leur vie moins pitoyable en observant celle des autres…

Michael était là. Assez loin pour que celle qu’il aimait ne puisse la voir. Il n’était pas seul. Max Evans, en compagnie de Kyle Valenti était également sur les lieux.

« Lorsque je l’ai vu, se pencher vers toi et te voler un baiser, j’ai cru mourir. Il avait le droit de le faire, devant tout le monde, sans crainte de représailles. Sa main glisse dans la tienne et voilà que vous prenez la fuite… »

Le cœur serré Michael quitta les lieux. Il se retrouva vite là où souvent ses rêves l’emmenaient, sur le balcon de Liz. Il ne su jamais combien de temps il était resté là. Il s’avisa juste de la présence de Max et Kyle après avoir entendu du bruit dans la rue.

- Qu’est ce qu’il fait là, lui ? s’étonna Kyle.
- Alors là… Je ne sais pas, mais alors pas du, pas di, pas du tout.

« Tu es saoul, Maxwell. Le grand et responsable Max Evans, est saoul. Et je ris. C’est la seule chose que je puisse faire… Tu ne te souviendras sans doute de rien demain… »

Le premier réflexe de Michael avait été de se retourner afin de ne pas s’éterniser sur les lieux. Mais le bruit de la porte de la chambre de Liz l’avait alerté. Elle était arrivée. Elle était là, dans sa chambre en compagnie de ce Don Juan de pacotille. Elle lui tenait la main. Mais instantanément, elle la lâcha.

- Mais… C’est qui ceux là, s’étonna Doug Shellow.
- Les déchets, s’exclama Kyle. Les éjectés…
- Ha non, Michael n’a rien d’un rejeté par Liz. Ha non de non de non de rien du tout.

Michael secoua la tête. Liz n’avait pas mis longtemps à réaliser qu’il était le seul qui n’était pas en état d’ébriété.

- Qu’ils soient là, je comprends… mais toi ?
- La même raison… avec un peu moins d’alcool dans le sang.
- Hum… hello, coucou.

Doug Shellow déployait tous les efforts du monde pour capter l’attention de Liz. Mais son visage était braqué sur Michael. Uniquement lui. Elle fit quelques pas dans sa direction. Le jeune hybride caressa doucement la joue de Liz.

- Ca… ça c’est pas normal, souffla Kyle à Max.
- Ca… ça non, du tout normal.
- Hum, excusez moi, interrompit Doug.
- Ha non, toi tu ne bouge pas, renchérit Kyle. Tu as devant toi un champion de combat et je n’hésiterai pas à me servir de mes compétences.

« Alors que l’un de tes ex s’occupe de ton prétendant, toi, tu me fixes. Même Max ne semble plus aussi intéressant. »

- Viens avec moi, déclara soudain Max.
- Mais…
- Suis moi.

Il lui attrapa la main et l’éloigna de Michael. Ils ne se quittèrent pas du regard. Elle n’avait nulle envie de partir. Quelque chose en elle avait changé. Quelque chose était différent. Il n’aurait pas dû être là. Michael aurait dû être à la recherche du quatrième extra-terrestre.

- Max.

Michael, n’avais rien tenté pour rattraper Liz. Il l’avait regardé s’éloigner de lui dans la nuit. Il l’avait aperçue au loin, en compagnie de Max, son rival de toujours.

- Attends… ne va pas si vite.
- Tout est si clair Liz. Tout est parfaitement clair.
- Comment tu peux dire ça. Tu es saoul.
- Je n’ai jamais été aussi sûr de moi. On pourrait s’enfuir. Rien que toi et moi, tout les deux… à jamais.
- Et quand tu seras à nouveau dans ton état normal ?

Max s’éloigna d’elle. Il s’approcha de réverbère, de panneau de signalisation, de voiture parquée non loin d’eux. Il n’eut qu’à toucher tous ces objets pour que ce soit comme magique. Tout était étincelant.

- Quand je ne suis pas avec toi, je suis comme un fou.

Il posa sa main sur l’une des voitures et l’alarme qu’il avait précédemment déclanché se tu.

- Mais quand je suis avec toi… Tout semble parfait…
- Ca ne pourra jamais être normal, Max.
- Ce n’est pas mieux quand ce n’est pas normal ?