Ce pour quoi je suis là...

Mon imagination travaille polarist... Voilà ce que ça donne. Vous reconnaitrez peut-être le petit passage tiré de "Missing" l'épisode 5 de la première saison...

Ce pour quoi je suis là

« J’ai honte. Si tu savais Maxwell. Toi, mon ami, mon frère, je te trahis. Mais elle est si belle si douce. Je ne peux pas m’en empêcher. Chaque minute qui passe, je pense à elle. Elle m’obsède complètement. »

Michael se retourna encore une fois sur lui-même. Il n’arrivait pas à dormir. Le sommeil ne lui venait pas. Son esprit était envahi par d’autres pensées. Il n’y avait qu’elle, Liz Parker. Cela faisait quelques mois maintenant que Max l’avait sauvé de la mort au crashdown. Il savait qu’il l’aimait. Et il savait également qu’elle ressentait la même chose pour lui. Il venait de le lire. C’était noir sur blanc dans son journal intime. Journal qu’il tenait précieusement contre lui comme si c’était son bien le plus cher.

« Je n’ai beau ne faire qu’y penser… Elle est tout de même une partie de moi. Elle me donne une autre raison de t’envier, Max Evans. Tu as son cœur… cette chose pour laquelle je donnerais tout… »

Liz rangeait le crashdown lorsque Michael passa les portes du restaurant. Elle sursauta légèrement. Il s’approcha d’elle.

-Michael ! Désolée, les cuisines ne tournent plus.
-J’ai déjà mangé.

Il avança un peu plus près d’elle. Elle semblait tétanisée. N’avait-elle tout de même pas peur de lui ? Ce n’était pas ce qu’il voulait. Il voulait simplement qu’elle le regarde avec les mêmes yeux qu’elle usait pour regarder Max.

-Max m’a dit ce qui s’était passé.
-Et puis, qu’est ce qu’il t’a dit ?
-Que tu avais tout noté dans ton journal.

Elle baissa la tête. Michael eut envie de lui prendre le menton et de poser ses lèvres sur les siennes. Mais il se débarrassa bien vite de cette pensée. Pourtant, elle était si proche, si fragile, si douce, si… Liz Parker.

-Je le sais depuis huit jours.
-De quoi tu parles ?
-J’étais venu prendre un verre ce soir là. Tu t’en souviens peut-être…

Liz réfléchit un instant et se souvint d’un jour où Michael était passé le soir. Elle écrivait dans son journal, accoudée au bar. Elle fronça les sourcils tentant de déchiffrer ce que Michael essayait de lui dire.

-Tu pouvais nous mettre dans une salle situation. Roswell n’est pas une ville ou on peut sortir du lot, si tu vois ce que je veux dire. Il faut savoir qui sont vos amis. Je devais être fixé et voir ce que tu disais dans ton journal.

Non, il ne pouvait pas lui dire qu’il souhaitait uniquement savoir si elle éprouvait réellement quelque chose pour Max. Il ne pouvait pas. Il ne savait que trop bien que Max l’aimait aussi. Il ne pouvait pas gâcher ça. Pourtant il était tombé amoureux d’elle.

-C’est toi qui l’as?
-J’aurais préféré que personne ne soit en courant.

Il ouvrit son blouson et en sortit le journal de la jeune fille. Il le garda un instant dans ses mains. Ce journal représentait tout pour elle. Il lui tendit.

-C’est chouette de savoir qu’on a une amie, en tout cas.
-Pourquoi ne pas l’avoir détruit. Parce que si quelqu’un le trouvait, il saurait tout sur vous.
-Non. Il saurait tout sur toi…

Michael ne pu s’empêcher de sourire. Son cœur fut empli d’une joie intense quand Liz lui répondit. Elle avait le sourire aux lèvres et c’était grâce à lui. Il arrivait à la rendre heureuse, ne fut-ce qu’un peu.

-Merci de m’avoir donné une autre bonne raison d’envier Max Evans.

Il se retourna et quitta la crashdown. Il savait à présent que la femme qu’il aimait ne l’aimait pas. Elle était amoureuse de son meilleur ami. Et elle le serait probablement toujours. On ne combat pas un sentiment aussi fort.

« Voilà plusieurs jours que je n’ai pas écris. Mais pendant ce temps-là, j’ai réfléchi à certains sujets, à ma vie, avant que Max Evans ne me sauve… Tout semble avoir changé depuis. Je ne suis plus la même… Qu’a voulu dire Michael Guérin en me disait que je lui avais fourni une nouvelle raison d’envier Max Evans… Probablement rien. Alors pourquoi depuis, je n’arrête pas d’y songer. »

- Liz.

"Qu’est ce que je fais là ? Pourquoi je suis sous son balcon à attendre qu’elle me réponde. Je sais qu’elle est là. Je sais qu’elle est là haut. Mais ce n’est pas moi qu’elle attend. Elle en attend un autre… Alors qu’est ce que je fais ici ?"

- Liz, répéta Michael avec insistance.

La jeune fille l’avait déjà entendu. Elle n’avait pas voulu croire tout de suite qu’il était là. Et pourtant c’était vrai. Il l’attendait sous son balcon.

- Qu’est ce que tu fais là ?

"Elle a raison… Qu’est ce que je fais là ? Je ne devrais pas être là. Peut-être ai-je ressentit ce besoin de venir pour lui dire… Ca ne se peut pas. Je suis Michael Guérin. Je ne dis pas ce genre de chose. Alors dans ce cas, qu’est ce que je fais là ?"

- Je passais simplement.
- Tu veux monter peut-être.

Il ne se fit pas prier. Il grimpa jusqu’à elle. Pourquoi lui proposait-elle de monter comme ça. Michael était complètement perdu. Il ne savait plus quoi penser de l’attitude de Liz.

- C’est impressionnant, sourit-elle.

Même si il ne laissa rien paraître, Michael fut touché par cette remarque. Le moindre mot de la jeune fille le rendait… juste plus amoureux d’elle encore. Le grand rebelle avait donc un cœur sui fondait au soleil.

- Tu voulais quelque chose ?
- Juste te voir ?
- Tu vas bien.
- Oui pourquoi ?
- Ce n’est pas toi ça, Michael…

« Elle a raison, effroyablement raison. Ce n’est pas moi ça. C’est tout mon contraire. Je ne suis pas humain. Je suis un extra-terrestre. Je n’éprouve rien. Je suis un mur de pierre. »

- Je passais m’assurer que tu ne m’en voulais plus pour l’incident du journal.

« Je ne connais que trop bien ce regard. Tu ne me crois pas c’est évident… Je suis si peu convaincant. J’ai l’air d’un abruti… je ressemble… à Max… »

- Tu as raison. Je ne suis pas là pour ça !
- Alors, pourquoi ?
- En réalité, ce pour quoi je suis là c’est…

« Pourquoi elle me regarde avec ses yeux là. Je ne tiendrai pas bien longtemps. Pourquoi est-elle à présent si proche ? Suis-je en train de rêver ou ses doigts effleurent mon bras. Cette fois c’est trop ! »

Les doigts de Liz passaient bien sur le bras du jeune hybride. Elle comptait y placer la main pour l’inciter à parler. Mais elle n’eut pas le loisir de dire quoique ce soit. Michael la saisit par la taille et l’embrassa fougueusement.

- Michael ! Qu’est ce que tu fais ?

Il ne prit pas la peine de répondre et continua. Il fit glisser ses lèvres le long de son cou. Il fut certain de l’avoir entendu gémir son prénom. Et Michael sourit, satisfait de lui donner ainsi du plaisir grâce à un seul baiser. Il laissa ses mains voyager au gré du corps de la jeune fille. Elle cambra le dos et accueillit son étreinte. Elle aimait ça. Lorsqu’il cessa, elle sembla en redemander.

- Pourquoi tu t’arrêtes ?
- À toi de me dire si l’on continue où non ?
- Qu’est ce que tu veux dire…
- Ne joue pas la naïve avec moi.

« J’aime quand elle me sourit comme ça. Elle semble si rieuse, comme si elle voulait jouer à un jeu malsain dont elle serait la maîtresse… tant qu’elle m’inclut, elle peut continuer. Je l’aime tant que je me plierai à toutes ses volontés. »

- Tu es amoureuse de Max.

« Pourquoi je lui dis ? Pourquoi je me jette moi-même dans la gueule du loup. Elle va me repousser à présent. Aucun doute là dessus. »

- Si tu le sais… Pourquoi es-tu ici ?
- Bonne question.
- Tu voulais tenter ta chance ?

« Quelle chance ? Je le savais que je n’avais aucune chance. Mais ça valait le coup. J’ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Et ce baiser, personne ne pourra me le reprendre… »

- Alors sois satisfait…

Liz sourit d’un air coquin. Michael ne comprit pas tout de suite. Elle lui vola un léger baiser sur les lèvres. Voyant ce geste comme une invitation, Michael l’attira à nouveau contre lui et l’embrassa fougueusement. Ils se câlinèrent de longues minutes sur la terrasse. La froideur de la nuit les ramena soudain à la réalité. Liz frémit.

- Tu as froid ?
- Si peu…
- On peut rentrer… je veux dire dans ta chambre.

« Tu t’es amené sur son balcon sans prévenir, tu l’as embrassé fougueusement, toujours sans prévenir, ça fait dix minutes que tu as une ‘relation’ avec elle et tu lui proposes déjà d’aller dans la chambre… Il faut que je me calme moi. Cette fille me rend folle… Mais quand elle me sourit comme maintenant…»

- Si tu veux.

Michael prit la main de Liz et la mena jusqu’à sa chambre. Il la coucha sur le lit et reprit là où il s’était arrêté. Il passa alors ses mains sur son débardeur et lui retira. Il couvrit sa poitrine de mille et un baisers plus sucrés les uns que les autres. Liz ôta le t-shirt de son partenaire. Quand ses mains glissèrent au niveau de son bas ventre pour lui retirer son pantalon, Michael pria le ciel pour qu’elle se dépêche. Il commençait déjà à s’y sentir à l’étroit. Il prit grand soin de la déshabiller tout en douceur savourant chaque moment où sa peau effleurait la sienne. Il dégrafa ensuite le soutient gorge de la jeune fille et passa à nouveau les lèvres sur son corps. El descendit ensuite plus bas. Lorsqu’elle fut entièrement nue, il la contempla. Elle était si belle… et tout à lui. Lorsqu’il entra en elle, elle cambra le dos et se mordilla la lèvre inférieure. Il commença les va-et-vient en elle. À plusieurs reprises, elle gémit de plaisir. Elle était toute à lui. Il la serrait, lui faisait amoureusement l’amour et se délectait de savoir qu’il serait à jamais le premier…

- Michael, lui souffla-t-elle à l’oreille sentant monter en elle encore plus de bien-être.
- Je t’aime, lui dit-il d’une voix haletante. Je t’aime…

Elle sourit comme il ne l’avait encore jamais vu sourire. Il continua de la caresser tout en accélérant le mouvement en elle. Ils finirent au bon d’un long moment par crier le nom de l’autre. Michael s’étendit sur le lit de Liz, juste à ses côtés. Il reprit petit à petit une respiration normale. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front.

- Je t’aime, murmura-t-il tournant la tête sur le côté et n’apercevant que le mur sombre et froid de sa chambre.

« Encore une fois, je passe ma main dans mes cheveux… mes rêves sont devenus humains. Et je l’aime… Malgré ma nature. J’étais destiné à l’aimer… voilà mon dessein sur terre.
Mais elle… Liz Parker… elle ne saura jamais ce pour quoi je suis là. »

...

magnifique !!!!!!!!!!!!!!!

moi aussi j'adore, pauvre Michael qui doit se contenter de rêver

un seul mot: ouahhhhhhhhhhhhh!!!
je suis d'accord avec toi ephyse : pauvre michael!

J'espère qu'il y a une suite!

Heu non c'était pas prévu mais je peux toujours essayer...
Hey pas bête une suite! Ca ne m'avait même pas traversé l'esprit en fait...
Mais c'est envisageable!

si tu faisais une suite se serai super!

Et bien j'y pense...
Tragique ou pas tragique?!?
A voir...

si c'est tragique y faudrait qu'a la fin on peut pas retenir ses larmes! mais ca va pas etre difficile pour toi c inné!
t'écris trop bien!!!je suis en train de lire une de tes fic sur francofanfic!!t'a du talent beaucoup de talent comme ephyse!!! toutes les deux vous etes remarquables!!
Au fait, j'adore les polarist et les dreamer!!

MOI AUSSI
je suis les deux en fait...
Tu lis laquelle sur francofanfic... Parce que là, elles ne sont pas corrigées ni rien, elles sont encore toute courte
c'est pour ca qu'ici c'est inédit

je lis mortelle saint valentin!elles sont quand meme superbe!
C cool d'enfin rencontrer quelqu'un qui est à la fois dreamer et polarist!Parce que là je commencai à desesperer!lol!

OUias on se sent seule... Je connais ca!!
J'ai tous les dreamers a dos... Parce que je suis infidèle...
et tous les polarist parce que j'ai une partie dreamer...

Mais Ca fait plaisir...

Oh mortelle St Valentin... Y a longtemps!
J'espère que tu vas apprécier la suite

Pour l'instant c bien partie pour que je dévore toute la suite!lol!
c vrai moi aussi c pareil, mais y faut dire au début j'étais 100% dreamer, mais à force on se lasse de toujours des happy end avec ce couple, et ensuite on re-regarde les episodes de roswell où on peut voir la petite peste!(tess) et on se dit que c'est injuste que ce ne soit pas un autre garcon qui soit attiré par Liz,(je ne compte pas sean, étant donné qu'elle n'ait pas couché avec lui!)enfin, bref!et je suis devenue dreamer à 70% et polarist à 30%!
c pas toujours facile d'etre "séparée" en deux!lol!

Oui c'est clair que ce n'ets pas facile du tout!!
Tu vas sans doute apprécié la suite de mortelle st valentin dans ce cas...
Non enfin j'ne dit trop là!
C'est vraiment gentil.
Je penserai à écrire a suite quand je serai en vacs!!

Oh...j'ai hate de lire la suite, alors! lol.
Merci à toi de nous faire encore rêver de roswell, même si c'est fini!

C'est tout naturel! j'adore écrire
autant que les autres en profite

Ca y est! y me manque pu qu'à lire la dernière partie de la fic sur francofanfic!
Et franchement c'est super! J'èspère que la fic n'est pas prete de s'arrêter!

Oh non... Là ce n'est que le 24eme épisode...
et je compte en faire 66 ... tu as le temps

Youpiiiiiiiiii!!!!!!!!!
bon courage!

EXCLUSIVITE... (j'adore dire ça...)
Ceci est la suite de "Ce pour quoi je suis là..." Et disons que je ne l'ai jamais publiée nulle part...
donc, n'hésitez pas à être brutallement honnête...

(Vous reconnaitrez sans doute quelques petites choses...)

Partie 2...

Michael était assis sur les gradins juste en face du terrain de sport. Il semblait ne prêter attention qu’aux feuilles de papiers qu’il avait imprimer la veille à l’UFO center.

-C’est ce que j’ai vu dans mes rêves.
-On peut revenir à la partie où tu te fais arrêter ?
-Ce n’est rien de sérieux. Max a tout arrangé.

« Et encore une fois, toi, mon meilleur ami tu me réprimandes. Bien sûr que tu n’as rien arrangé. Je fais tellement de gaffes que tu ne peux pas tout arrangé. Mais Maxwell laisse moi cette obsession… si tu ne me la laisse pas, l’autre reviendra. Et ça, tu ne le souhaite pas. »

-Je suis connecté avec cet endroit. Je le vois quand je ferme mes yeux. Et la nuit, je ne rêve que de ça. Je ne vais pas le laisser attendre peu importe ce que vous dites.

Michael se leva et laissa Max et Isabel en retrait. Tout deux le savaient. Il n’irait pas loin sans voiture. Depuis qu’il avait eu une vision de cet endroit en touchant cette stupide clef, Michael cherchait sans relâche à le retrouver. Maintenant, il savait. C’était un dôme géodésique situé à Marathon au Texas.

« Marathon, au Texas. Je trouverai un moyen d’y aller. Et pendant ce temps, je ne penserai pas à elle… Liz Parker. Pourtant c’est son image que je vois à chaque fois que je ferme les yeux… Ce dôme n’est qu’un prétexte, une façade pour éviter de devoir dire à mon meilleur ami que la seule fille sans laquelle il ne peut pas vivre est également celle sans laquelle je ne peux pas vivre. »

De loin, Michael pouvait toujours apercevoir Isabel et Max, sans doute discutant des prochaines réprimandes qu’ils allaient lui faire. Il soupira. C’était toujours ainsi. Juste après avoir passé les grillages, il l’aperçut. Elle était là, cet air serein et en même temps gêné sur le visage.

-Hey. Michael. Quel est ton parfum de glace préféré.

« Pourquoi me demandes-tu ça maintenant ? Alors que j’allais m’éloigner pour t’oublier, pourquoi m’abordes-tu ? »

Michael fronça les sourcils. Il passa à côté de Liz sans même la considérer. Mais la jeune fille ne se laissa pas démonter pour autant. Elle le suivit d’un pas déterminé.

-Nous devons faire ce devoir d’histoire complètement stupide. Et hasard ou non, nous avons été placé ensemble…
-Je n’ai pas le temps là.
-Ça ne prendra que quelques minutes. Le quel de tes parents tu préfères ?

« Ne me force pas à passer du temps avec toi. C’est déjà assez difficile de te savoir à quelqu’un d’autre… Ne me tente pas. »

Mais le regarde de Michael s’attarda sur les petits objets qui pendaient au doigt de Liz. Il les fixa avec attention.

-Tu vas quelque part ?
-Maria m’a demandé de passer déposer des paquets pour sa mère donc…
-Tu m’emmènes, et je réponds à tes stupides questions.

« Tu plisses les yeux et je craque. Tu hoches positivement la tête et nous partons, toi et moi, seuls, en voiture… »

-C’est la voiture de Maria ?
-Oui. Les paquets sont à l’arrière.

Liz démarra la voiture. Ils roulèrent quelques minutes à travers les routes presque désertes qui menaient à la station essence où Liz devait amener les colis pour Amy De Luca.

-Michael, tu ne peux pas inventer les réponses.
-Je n’invente rien.
-Tu ne lis pas de roman photo.
-C’est pour mettre en valeur mon côté féminin.

« Tu ris. Ta folle de copine m’aurait pris pour un idiot mais toi, tu me trouves drôle. J’aime cette manière que tu as de remettre des cheveux en place quand tu es gênée. »

-Tu m’aides avec les boites ?
-Bien sûr…

« Non… Ce n’est pas moi ça. Je n’accepte pas. Habituellement j’aurais trouvé une excuse, feint un « J’ai mal dos » certes très peu convaincant, mais satisfaisant. »

Avec l’aide de Michael, Liz apporta les boites au gérant de la station service. Alors que Liz était payée par celui-ci, elle vit son ami se diriger vers la voiture. Elle se dépêcha de remercier le gestionnaire et courut vers la voiture. Michael s’était installé au volant et avait déjà démarré.

-Qu’est ce que tu fais ?

Elle grimpa sur le siège avant et fixa Michael d’un air dubitatif. Elle insista pour avoir une réponse.

-Tu voles la voiture de Maria ?
-Je l’emprunte, nuance.
-Tu ne peux pas faire ça !
-Ha tu crois ça.

« Je démarra devant tes yeux ébahis. L’effet que te procure cette situation m’emplit d’une étrange satisfaction. Il n’y a que toi, moi et le désert… »

Maria était au crashdown lorsqu’elle avait reçu cet appel étrange de Liz. Elle n’avait pas tout de suite compris ce qui se passait, mais Isabel avait eu l’air agacée de savoir que Michael était sur la route 285 sud.

-Il a trouvé une voiture.

Elle avait murmuré quelques mots à son frère et immédiatement, il s’était levé. Accompagnés par Maria, ils étaient grimpés dans la jeep et avait filé sur la route ne direction de Marathon.


-Tu ne devais pas surveiller le voyant, demanda posément Liz.
-C’est ce que j’ai fait. Je ne l’ai pas quitté des yeux !

La voiture de Maria fit quelques soubresauts et finalement s’arrêta sur le bas côté, là où Michael l’avait amenée. Liz soupira.

-Tu ne pourrais pas faire quelque chose ?
-Je ne m’appelle pas Merlin l’enchanteur !

« Et encore ton regard se tourne vers moi, surpris par cette soudaine brusque attitude. Je suis nerveux, c’est tout. Mais toi, tu ne sais pas… Tu ne sais pas que j’ai volontairement occulté ce voyant qui clignotait… »

-Mais je peux essayé, se rattrapa Michael.

Il se leva et se plaça devant la voiture. Il ouvrit le capot, passa sa main dessus. Quelques étincelles en jaillirent. Il le referma et alla se placer à l’arrière.

-Quelque chose me dit que ça n’a pas marché…
-Tu es perspicace…

« Je ne voulais pas que ça marche. Je voulais rester un peu plus longtemps avec toi. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais maintenant, la nuit est à nous… tout comme dans mes rêves… »

-On ne va pas dormir dans la voiture, si ?
-Tu as une meilleure idée.

« Et tu me pointes du doigt un motel à quelques pas de nous que je n’avais pas noté au passage… Tu m’étonnes toujours. Je n’arrive pas à croire que tu me proposes de passer la nuit avec toi… Et je souris. »

Michael sortit de la voiture et emmena Liz jusqu’au motel où ils prirent une chambre. Lorsqu’ils entrèrent, ils constatèrent l’état de la pièce.

-C’est là qu’ils ont tourné la version X d’Aladdin…
-Ne fais pas ta précieuse.

Le jeune garçon entra et s’installa sur le lit. Il prit bien ses aises et s’étira. Liz resta planté dans un coin de la pièce.

-Qu’est ce qui t’arrive ? Je te fais peur ?
-C’est qu’on se connaît peu toi et moi…

« On se connaît peu, oui. Et j’aimerais y remédier. Qu’on se connaisse plus… plus intimement… Plus que tu ne connais Max. Mais c’est impossible. Je tends ma main et te propose de te mettre vers moi. Tu hésites. Finalement tu acceptes. »

Liz fut étonnée de voir Michael lui suggérer de se placer si près de lui. Elle avança. Elle s’assit sur le bord du lit.

-Tu n’as pas envie de répondre à ce questionnaire, pour éviter d’avoir un ‘F’.
-Je t’écoute…
-Bien.

Liz agrippa son sac et en sortit le questionnaire. Elle le regarda avec attention et commença à répondre aux questions. Après un court instant, Liz arrivé à la question numéro huit.

-Avez-vous déjà été amoureux ?
-Oui.

« Et tu relèves la tête, surprise. Tu me dévisages. Tu étais sans doute persuadée que je n’avais jamais aimé personne. Et pourtant, tu es là. Je ne sais même plus pourquoi moi, je suis là. Marathon semble bien dérisoire… »

Liz acquiesça et nota la réponse de Michael. Elle était visiblement irritée de ne pas en savoir plus.

-Ca t’agace, n’est-ce pas ?
-Pardon ?
-De savoir que j’ai déjà été amoureux.
-Ça me surprend.
-D’autant plus que tu ne sais pas de qui…

« Ne me souris pas comme ça. Ton honnêteté m’impressionne. Pas une seconde tu n’hésites à me dire oui. »

-Tu ne veux pas me le dire ?

Michael se leva et se dirigea vers Liz. Elle se leva. Ils étaient à présent face l’un à l’autre. Il se pencha vers elle.

-Je pourrais… Mais ensuite il faudrait que je te tue.
-Très drôle.

« Mais tu ne ris plus. Tu me regardes sérieusement. Tu veux savoir. »

-Tu ne veux vraiment pas ?
-Même pas si tu étais la dernière des humaines…

« Et là tu ris. Mais tu n’en es pas pour autant moins loin. Comme dans mes rêves, tu es proche de moi. »

Liz resta près de Michael et sentit comme des vibrations émaner de lui. Troublée, elle fit un pas en arrière. Le jeune garçon passa nerveusement sa main dans ses cheveux.

-C’est que…
-Ne te justifie pas. Je comprends que tu ne veuilles rien dire. C’est un peu comme nous révéler qui tu étais… tu as eu du mal. D’ailleurs, je ne suis même pas certaine de le savoir…

Michael sourit. Bien sûr qu’elle ignorait tout de qui il était réellement. Il ne l’avait jamais laissé transparaître à personne, excepté à Max et Isabel. Mais elle était si belle, si fragile… toujours si… Liz Parker.

-Je devrais te le dire. Je ne me suis pas privé pour te prendre ton journal pour le savoir.
-Tu voulais savoir si je n’étais pas dangereuse. C’était différent.

« Cette excuse me sert bien. Alors que la réalité est tout autre. Je voulais savoir si tu l’aimais…. »

-Je t’ai menti.
-Quoi ?
-Je n’ai pas pris ton journal pour savoir si tu étais dangereuse.
-Tu n’as… Pourquoi alors ?

Michael se racla le fond de la gorge en s’éloignant d’elle. Il s’était mis dans de beaux draps. Mais il ne pouvait plus reculer. Cependant, il souhaitait trouver une parade.

-J’en ai déjà trop dit… Et je ne voudrais vraiment pas avoir à te tuer.

Liz sembla se satisfaire de cette réponse même si sa curiosité n’était pas rassasiée. Michael fit craquer les os de sa nuque avant de désigner d’un doigt le lit.

-Je suppose que ce n’est pas la peine que j’insiste, je veux dire, pour qu’on partage le lit.

Et comme de bien entendu, elle s’avança vers lui pour lui murmurer à l’oreille :

-Pas même si tu étais le dernier des extra-terrestres.

« J’aurais dû me douter que tu dirais ça. Tu as toujours les bons mots. Mais tu me souris et c’est le plus important. Je dormirai sur le sol. Mais j’aurai le plaisir de te savoir à côté de moi… »

Maria, Max et Isabel avait par chance aperçut la voiture rouge de Maria sur le bas côté de la route. Ils s’en étaient approchés et maintenant, ils entraient dans la chambre du motel dans lequel se trouvaient probablement Liz et Michael. Alors qu’ils passaient la porte et allumait la lumière, Liz glissa sur le côté et s’écroula sur Michael. Max plissa les sourcils.

-On pensait que vous aviez besoin d’aide mais apparemment…

« Tu es sur moi. À cet instant précis, ton corps frôle le mien en tout endroit. Ton regard se plonge au plus profond de mes yeux. Cette seconde n’appartient qu’à moi. Tu n’es qu’à moi. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi… Mais tu es tombée de ce lit… Mais déjà, trop tôt, tu t’éloignes.

Liz se redressait rapidement en entendant la voix de Max. Elle se confondit en excuses et diverses explications auxquelles le jeune homme prêtait une grande attention.

-Ce n’est pas la peine de mentir, chérie.

« Je tourne cette situation à la dérision. Mais j’aimerais parfois pourvoir te surnommer ainsi… Bien que chérie ne soit pas du tout mon genre. Tu me regardes, l’air atterré. Mais au moins, ton attention est fixée sur moi… pas pour longtemps. »

Le regard de Liz revint sur Max. Il sourit. La remarque que fit alors Isabel était à la fois drôle et vraie. Une fois que Michael disait cela, tout était fini. Une altercation entre Max et son meilleur ami s’en suit.

« J’ai mis la vie de ta protégée en danger. Tu crois que je ne le sais pas. Mais ce que tu ignores, c’est que moi aussi je l’aurais protégé au péril de ma vie… Je l’aime trop pour la perdre. »

-Maintenant qu’on est là, on n’a pas de temps à perdre, déclara Max une fois la situation aplanie. Allons jusqu’à Marathon.

« La voiture de Maria est vite réparée. Et toi, si belle, si douce, tu as compris. Je le sais. Tu as compris que j’aurais pu la réparer moi-même. C’est sans doute la raison pour laquelle tu restes avec moi dans cette jetta rouge alors que les autres repartent dans la jeep. Ta meilleure amie ne saisit pas. C’est parce qu’elle ne sait rien… »

La jeep avait pris un peu d’avance. De là où ils étaient, Michael et Liz ne pouvaient presque plus les voir à l’horizon. Michael évitait de pousser le moteur. Ou plutôt, cette excuse étai à nouveau pratique. Il voulait juste passer plus de temps avec elle.

-Tu aurais pu la réparer, annonça Liz en brisant le silence qui c’était installé.
-J’aurais pu. Mais je ne l’ai pas fait.
-Pourquoi ?

« Tu en connais la raison. Pourquoi tiens-tu tant à me l’entendre dire ? Pourquoi m’imposes-tu à tout prix ton rejet qui s’en suivra indubitablement ? »

-Pour la même raison qui m’a poussé à prendre ton journal.
-Ce n’est pas toi ça, Michael.

« Elle a raison, effroyablement raison. Tout comme lorsqu’elle me le soufflait dans mon rêve… Cela ne se peut pas. »

-Qu’est ce que tu veux que je te dise. C’est comme ça.

Le silence retomba dans la petite voiture rouge dont l’antenne était surmontée d’un alien. Il ne fut brisé que quelques heures plus tard alors qu’ils arrivaient à Marathon.

-Ne dis rien de ce que tu sais à Max.
-Je ne sais rien, Michael.

Liz ouvrit la portière et à peine un poignée de secondes plus tard, elle rejoignait Max. Michael resta un instant dans la voiture. Il avait déclenché toute cette histoire, et une fois arrivé sur les lieux, il ne bougeait plus. Il ne faisait plus rien, trop obsédé par une autre pensée. Néanmoins, ou bout d’un long moment d’hésitation il se leva. Ils pénétrèrent dans le dôme géodésique. Très vite, Michael dû recourir à la clef. Il se concentra mais n’arriva à rien… jusqu’à ce qu’il croise le regarde de Liz. Elle avait confiance en lui. Il se concentra à nouveau et eu une nouvelle vision. Il découvrit une pièce au sous sol. Là, ils y trouvèrent tout un tas de papier. S’en suivit rapidement l’arrivée de Topolsky.

« De ta main droite, tu serrais Maria. Mais de l’autre, tu t’es accrochée à moi. Je n’étais pas à ta portée mais je me suis approché. Et là, tu as serré ma main… Au nez et à la barbe de Max, c’est moi que tu étreignais si faiblement pourtant… peut-être qu’un jour, finalement, tu sauras, ce pour quoi je suis là… »...

A suivre...

oh!!!!!!j'adore!!!!!!!!!!!
merci d'avoir fait une suite!
Ca me rassure de voir que c'est écrit "à suivre" à la fin , ca veut dire que tu vas en faire une! c'est trop bien!!
merci merci et encore merci!

c'est trop bien, j'adore
je crois qu'un partie de moi va commencer à devenir polarist maintenant

Haaaaaaaa alors rien n'est perdu... je vous annonce d'ores et déjà que la troisième partie est en cours....
je fais tout ça au plus vite
Et Oh mais ca fait trop plaisir je vous dis pas!! J'avais trop peur de gacher la première partie en faisant une suite...

MERCI

Le mystère du dome version polarist
Fallait y penser et c'est super bien fait et à mourire de rire

Partie 3.

Aucun d’eux ne bougeait. Ils ignoraient qui se trouvait au dessus d’eux. Une fois que Liz lui eut lâcher la main et pas avant, Michael commença à mettre en boite tout ce qu’il pouvait trouver. Maria découvrit rapidement une échappatoire. Et en moins de deux minutes, ils étaient tous dehors à grimper rapidement dans les voitures. Instinctivement, Liz était regrimpée avec Michael.

-Qu’est ce que tu fais là ?
-Michael. Démarre la voiture !

Il obéit. Il était déjà parti lorsque Topolsky pointa le bout de son nez. Michael était bras tendus, ceux-ci agrippés au volant. Le malaise entre eux était palpable.

-Pourquoi tu es là ?
-Je ne sais pas. C’était un réflexe. Je suis montée dans une voiture.
-Tu aurais pu suivre Max.

« Tu aurais dû suivre Max. C’était logique. Tu l’aimes. Tu devrais avoir envie d’être avec lui le plus possible. Alors pourquoi es-tu à mes côtés ? Pourquoi m’as-tu pris la main ? »

-C’était un réflexe. Je n’ai pas réfléchi.
-Pourquoi tu m’as pris la main ?

Liz tourna un regard surpris vers Michael. Cette fois, elle était muette. Elle ne savait que dire puisqu’elle elle ignorait même les raisons qui l’avaient poussé à faire ça. Tout ce qu’elle pouvait encore et toujours dire était : C’était un réflexe.

-Alors dans tes moments de réflexe, tu viens vers moi ?

Liz fronça les sourcils. Ce n’était pas ce qu’elle voulait dire. Mais elle devait admettre que c’est ce qu’elle avait eu incontrôlablement la tendance à faire ces derniers temps.

-Pourquoi tu souris comme ça ?

« Je souris de ce qui m’arrive, de voir qu’il t’arrive de songer à moi plutôt qu’à lui. Je souris parce que je sais que même si tu ne m’aimeras jamais comme tu l’aimes lui, même si je ne pourrai jamais être lui, tu tiens tout de même à moi… »

-C’est un réflexe…
-Spirituel !
-J’ai eu un bon mentor.

Liz ne pu que rougir. Ce n’était pas celui qu’elle avait toujours vu en Michael. Elle le croyait rebelle, incapable d’avoir des sentiments. Mais il en éprouvait. Il avait même déjà été amoureux.

-Nous n’avons pas terminé notre devoir.
-Demande et je répondrai.

Liz fouilla dans ses affaires. Elle retrouvé avec peu de peine le questionnaire d’histoire. Au fur et à mesure qu’il répondait, elle s’étonnait des réponses qu’il donnait. « Les cours de la bourse de Tokyo » « Ulysse » de James Joyce.
« Pistache »… Elle rit légèrement.

-Tu es surprenant.
-On me le dit souvent oui…

« J’aime te voir sourire grâce à moi. Mais trop vite déjà, nous voilà revenu. Je te dépose chez toi. ‘On se voit en cours’. Qu’est ce que tu as voulu dire par là ? Était-ce une phrase que l’on place comme ça pour remplir un blanc ? Ou était-ce : ‘je ne vais plus respirer jusqu’à ce que l’on se revoit’. Je reprends tes mots… tout est inscrit dans ma mémoire. Je n’oublie rien de toi… »

Durant les jours qui suivirent, le petit groupe découvrit bien vite qu’ils étaient suivis. Michael fut contraint de mettre entre parenthèse tous les sentiments qu’il éprouvait pour Liz. Et pour cause, elle passait de plus en plus de temps avec Max. Il détestait ça. Pourtant, rien ne se passait entre eux. Ils étaient amis, rien de plus.

Topolsky. Une enquête menée par lui-même et Maria leur avait à tous révélé qu’elle était sans doute responsable de cette filature qu’ils subissaient constamment. Depuis ce jour d’ailleurs, Maria s’était particulièrement accroché à Michael, ce qui le mettait dans une situation peu confortable.

-Hey, lui fit-elle au détour d’un couloir.
-Hey.

S’en suivit un silencieux pesant. Michael faisait son possible pour paraître désinvolte. Mais Maria et lui avaient noué quelques liens d’amitié. N’en voulait-elle pas plus ? Il fit mine de s’éloigner.

-Tu m’évites.
-Si ça peut te faire taire, oui. Je t’évite.

« Je ne veux pas t’éviter. Tu es quelqu’un de bien. Mais je ne veux pas que tu imagines quelque chose. Car si c’était le cas, je me verrais coincé… Et Liz qui fuit toutes nos conversations… »

Alors que Michael s’éloignait à nouveau, il entendit sonner le portable de Maria. Elle décrocha tout en l’agrippant par le bras pour l’empêcher de prendre la fuite.

-Maman, je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler en cours.

Mais ce n’était pas la mère de la jeune fille. Et Michael avait tout de suite pu le remarquer. Quand elle prononça les mots ‘Liz’ et ‘accident’ dans la même phrase, elle sentit la main de Michael se presser pour agripper le cellulaire.

-Qu’est ce qu’il se passe ?

« Si tu avais pu sentir mon cœur battre lorsque tu m’as dit que vous aviez un accident. J’en ai honte. Mais je n’ai pas une seule minute penser à Max. C’est à toi seule que j’ai pensé… »

Max fut soumis à la traditionnelle prise de sang. Mais si ils le regardaient, si les médecins analysaient son sang, ils découvriraient tout de suite qu’il n’était pas humain. Il fallait faire quelque chose. C’est là qu’ils appelèrent Alex qui donna volontiers son sang. Michael fit l’échange. Et tout sembla rentrer dans l’ordre.

-Alex veut savoir la vérité.
-On ne lui dira rien, avait tranché Max.

« Il t’a sauvé la vie, Maxwell. Et tu le gardes en dehors de ça. Tu ne penses qu’à le protéger. Mais si Liz pense qu’il mérite la vérité, c’est que c’est le cas. Comment peux-tu ne pas voir une fille si bien lorsqu’elle est juste devant toi ?’ »

À nouveau, Max avait décidé pour tout le monde. Et ce qu’il avait dit était l’ordre qu’il fallait à tout prix suivre.

-Liz… Hey.
-Michael ?
-Tu m’évites.

Elle fronça les sourcils. C’était évident. Mais jamais elle ne l’avouerait. Elle ne fit que baisser la tête.

-Je croyais que c’était ce que tu voulais. Et que depuis… ce qu’il s’est passé, tu…
-Je ne voulais plus de toi dans ma vie ?

Elle acquiesça sans ajouter un mot de plus. Michael soupira. Il baissa la tête voyant qu’elle ne se décidait toujours pas à le regarder.

-Quoique tu fasses ou même que tu veuilles, je ferai toujours partie de ta vie. C’est inévitable maintenant que tu sais…
-Uniquement parce que je sais ?

« Bien sûr que non. Parce que je veux rester avec toi. Parce que c’est pour toi que je suis là. Parce que cette façon que tu as de relever la tête et de me fixer de tes yeux puissamment attirants me rend complètement fou… »

-Pour quoi d’autre ?
-Là c’est le toi que je connais.

À nouveau, elle dériva la conversation sur autre chose. C’était toujours ce qu’elle faisait. Et elle le faisait avec une telle habilité que même Michael s’y laissait prendre.

C’est ainsi qu’ils évitèrent de se parler un long moment. Ils évitaient même que leurs regards se croisent. Michael se demandait bien pourquoi. Si elle aimait tant Max, pourquoi avait-elle peur de le regarder lui, en face. Des simples échanges visuels ne modifiaient rien… Ou peut-être… Ou peut-être bien qu’elle fuyait parce qu’elle avait peur de succomber. Cette idée folle avait traversé l’esprit fougueux de Michael et s’était installée au plus profond de son être devenant sa nouvelle obsession. Et si elle aussi était tombée amoureuse de lui…

« Non, c’est impossible. Il l’a électrisé… Max Evans. Lui, elle l’aimera toute sa vie. Il n’y aura jamais personne d’autre que lui… Mais si… Mais si les choses avaient changé… Je dois en être sûre. »

Michael sortit de sa chambre. Il croisa Hank. Il voulait se rendre au crashdown… Mais jamais il n’y arriva… Il ne quitta d’ailleurs jamais cette vieille caravane qui lui servait de demeure…

Michael Guérin, après avoir reçu un violent coup de la part de son père d’adoption s’était enfermé dans sa chambre…