Roswell-fanfictions
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fan-fictions sur la serie Roswell
 
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Ephyse
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MessageSujet: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:19

Pour comprendre cette fiction il faut avoir lu la fiction : « Un si douloureux secret car cette fiction est la suite.

Partie 1

Il y avait des journées où tout allait mal. Et aujourd’hui était une de ces journées ! La maisonnée s’était levée en retard et à présent la jeune femme essayait de se faire des œufs tout en préparant ses affaires quand elle entendit un grand fracas. Elle courut à la cuisine et poussa un long soupir. Elle s’approcha du bol de céréales tombé par terre, le ramassa et le jeta à la poubelle après avoir dit à son fils de cinq ans que ce n’était pas grave. Elle allait s’occuper de ses œufs quand le téléphone sonna. Décidément, tout se liguait contre elle aujourd’hui. Elle se dirigea vers le téléphone mural tout en jetant un coup d’œil à sa montre : il était 7h45. Qui pouvait bien appeler si tôt ? Elle décrocha :
-Allô !
-Pourquoi ne m’as tu rien dit Liz ?
-Maman ?
-Qui veux-tu que ce soit ? Ma chérie, tu aurais dû nous dire à ton père et à moi que Max, Isabelle, Tess et Michael sont des extraterrestres !
Liz retint son souffle. Comment sa mère était-elle au courant de ce secret ?
-Je…Comment ?
-Les parents de Max viennent de partir. Ils nous ont racontés tout ce qu’ils savaient depuis la fusillade au Crashdown ! Tu as dit que tu étais tombée mais tu as failli mourir !
-Maman ! On va être en retard à l’école ! Liz regarda son fils qui s’était rapproché et qui tirait sur sa jupe pour attirer son attention.
-(à son fils) Deux minutes mon ange. (à sa mère) Maman, pourquoi t’ont-ils mise au courant maintenant ?
-Ma petite chérie ! Ils sont inquiets ! Eux, la mère de Maria, le père de Kyle et les parents d’Alex.
-Ils sont tous au courant ??!!
-Oui, les seuls à n’avoir pas été mis dans la confidence sont ton père et moi. Comme tu étais partis vivre ta vie, ils n’ont pas jugé nécessaire de nous prévenir.
-Alors pourquoi maintenant ?
-Ça va faire vingt quatre heures que leurs enfants ont disparu. Ils craignent qu’ils se soient fait enlever par leurs ennemis les…
-…skins.
-Oui, c’est ça ! Et ils se sont doutés que nous savions où Michael et toi vous logiez. Je suis désolée ma chérie mais ils ont besoin de vous. Ici
-Maman ! Tu sais bien que c’est impossible ! Jordan va à l’école, Michael a son travail qu’il ne peut pas quitter comme ça ! Et moi non plus.
-Ta patronne est ton amie ! Si tu prétextes un problème familiale, elle te laissera prendre un congé ! Quant à Jordan, on est mi-juin, et il est en dernière section de maternelles ! Il peut rater la fin des cours !
-Et Michael ?
-Depuis quand n’a-t-il pas pris de congé ?
-Ecoutes maman, il est inspecteur ! On ne prend pas des congés comme ça dans la police ! Bon, écoutes, je suis déjà en retard alors j’en parle avec Michael et je te téléphone ce soir, d’accord ?
-D’accord. Je t’aime ma chérie.
-Je t’aime aussi.
Liz raccrocha, se retourna vers son fils, lui dit de se préparer et fonça éteindre la gazinière où la vue de ses œufs noircis ne fit qu’augmenter son agacement. Elle prit la poêle et la mit dans l’évier. Elle fonça dans l’entrée, mit chaussures et manteau, courut vers son bureau, prit sous le bras les croquis de sa dernière ligne de vêtement, galopa à nouveau vers l’entrée, empoigna veste, clefs de voiture, de maison et finit son trajet dans sa voiture. Elle arriva à l’école de son fils avec un quart d’heure de retard, et à mi-chemin de son travail, sa voiture s’arrêta. Elle regarda le compteur qui lui indiqua qu’elle n’avait plus d’essence. Elle tapa sur le volant et jura. Décidément cette journée commençait très mal.

Liz laissa tomber son sac. Jordan enleva tranquillement son manteau et alla s’installer devant la télévision dans le salon. La jeune femme enleva péniblement ses chaussures en se demandant ce qu’allait encore lui réserver la soirée alors qu’il n’était que 18 heures. Ce matin, elle avait raté une réunion et elle avait dû s’occuper des commandes en plus du déroulement du prochain défilé et de ses croquis en retard. En effet, bien que voulant devenir biologiste moléculaire, Liz était finalement devenu styliste ! Sa patronne, Patricia était une femme de quarante ans, vivante et très gentille qui était aussi devenue sa meilleure amie. La seule chose positive était qu’elle lui avait accordée un congé indéterminé pour s’occuper de son « problème familiale ». Lentement la jeune femme se dirigea vers le salon et s’arrêta sur le seuil pour contempler son fils. Déjà sept ans qu’elle avait quitté Roswell ! Tous ses souvenirs depuis son départ remontèrent à sa mémoire.
Un an après leur arrivée, Michael et Liz s’étaient mariés. Cela avait été une cérémonie très simple avec des amis de Michael et les parents de Liz, ses cousins et oncles. Elle avait finalement dû renoncer à son rêve de devenir biologiste moléculaire et une de ses rencontres, Patricia Jefferson, à la tête d’une petite entreprise de mode l’avait engagée comme secrétaire et lui avait appris toutes les ficelles du métier. Mais sept mois après son mariage, Liz avait appris qu’elle était enceinte. Cette grossesse était aussi inattendue que problématique : en effet, elle se déroulait deux fois plus vite qu’une grossesse normale. Et au bout de cinq mois, elle donna naissance à un petit garçon. Michael avait grimpé les échelons et travaillait actuellement dans la criminelle comme inspecteur.
Que de souvenirs ! Finalement elle n’avait pas si mal réussi sa vie. A vingt-cinq ans, elle était une styliste qui commençait à percer, elle était mariée à un homme (enfin ce serait plutôt un extraterrestre) qui l’aimait et qu’elle aimait et elle était mère de famille. Elle regarda son fils. Il était tout le portrait de son père. Ses cheveux, châtains clairs, ne semblaient pas vouloir se discipliner, et ses yeux émeraudes brillaient avec la même intensité que ceux de son père. Il n’avait pas hérité uniquement de la ressemblance physique : il avait le même caractère rebelle et tête de mule que Michael ! Il avait été dur de lui apprendre qu’il ne fallait pas qu’il utilise ses pouvoirs en public et qu’il ne fallait pas qu’il en parle à ses amis. Car en effet, Jordan avait développé des pouvoirs dès son plus jeune âge, un peu en même temps que sa mère. Liz s’était découvert des « dons » sûrement dû au sauvetage de Max au Crash. Sa spécialité était la télékinésie, mais elle préférait éviter au maximum de s’en servir.
-Tu penses à quoi maman ?
La voix de Jordan sortit Liz de ses pensées. Elle vit que son fils la regardait. Elle s’approcha de lui et s’assit en tailleur à côté de lui. Presque immédiatement, il vint se coller à sa mère qui le prit dans ses bras.
-Ca te plairait de rendre visite à Papi et Mamie ?
Michael et Liz n’étaient jamais retournés à Roswell. Les parents de la jeune femme se déplaçaient pour rendre visite à leur petit fils mais Jordan n’avait jamais vu la petite ville du Nouveau Mexique où ses parents s’étaient rencontrés. Le petit garçon demanda d’une voix fluette :
-A Roswell ?
-Oui, à Roswell.
-On irait là-bas ? Où il y a le grand grand désert et où le vaisseau de papa a atterri ?
-Oui. Et tu verras l’école où je suis allée, ainsi que mon lycée, mes amis, le café où j’ai travaillé. Ca te plairait ?
-Et comment !!! Mais papa viendra avec nous, hein ?
-Aller où ?
Liz sursauta en entendant la voix de son mari. Elle n’avait pas entendu la porte claquer. Elle voulut parler mais Jordan l’en empêcha. Il couru vers son père et se jeta dans ses bras, tout excité aussi bien par le retour de Michael que par l’idée d’aller à Roswell.
-Maman, elle a dit qu’on allait aller à Roswell, là où il y a le grand grand désert !! Et qu’on y verrait papi et mamie !! Tu vas venir avec nous, hein ??!!
Michael lança un regard à sa femme, qui par un autre regard lui dit qu’elle lui expliquerait tout plus tard. Le jeune homme prit alors son fils dans les bras.
-Bien sûr que je vais venir ! Je viens justement de prendre des vacances ! Je voulais faire une surprise à maman mais finalement, elle m’a bien eu aussi ! Alors moustique, qu’est-ce que tu as fait de beau aujourd’hui ?
-La maîtresse nous a demandé de dessiner ce qu’on voulait et j’ai fait un vaisseau spatial !! Et…
Michael venait de quitter la pièce et Liz ne put entendre la suite. Elle se dirigea vers le téléphone, se saisit du combiné et réserva des places sur le vol de nuit en direction de Roswell. Puis elle monta dans les chambres pour préparer les valises.
Elle préparait ses affaires et celles de Michael quand elle sentit ce dernier l’enlacer. Elle frissonna quand ce dernier l’embrassa dans le cou. Puis, sa bouche tout contre l’oreille de sa femme, Michael demanda :
-Alors comme ça, on va à Roswell ?
Liz se retourna et tout en restant dans les bras de son mari, elle lui répondit :
-Ma mère a téléphoné. Ils sont tous au courant pour vos origines.
Le regard de son mari indiqua à la jeune femme son désarroi. Donc elle continua :
-Max et Isabelle ont prévenu leurs parents sur leurs origines et, bien sûr, la tienne. Puis ils ont décidé de mettre au courant la mère de Maria. Les Evans ont tout raconté à mes parents ce matin. Ils étaient les seuls à ne pas être au courant comme je suis partie avec toi. Max et tous les autres ont disparu depuis vingt-quatre heures, et ils n’ont toujours pas donné signe de vie. Alors ils ont tout révélé à mes parents en se doutant qu’ils nous avertiraient.
-Et qu’on rappliqueraient ! Michael poussa un long soupir. Liz, combien de fois avons-nous disparu plusieurs jours sans donné signe de vie ? Te rappelles-tu Las Végas ?
-Oui, je m’en rappelle ! Oh et puis ça fait sept ans qu’on est parti ! J’ai peut-être envie de revoir Roswell, non ?
-C’est possible. Grommela le jeune homme.
-Michael, mon chéri, je veux aller Roswell. On a tous pris des vacances, profitons-en ! S’il te plaît ?
-De toute façon, si je refusais d’y aller, est-ce que ça t’arrêterai ?
-Non. L’avion décolle à 23h00 et Jordan et moi allons le prendre. A toi de savoir si oui ou non, tu nous accompagnes. Maintenant si tu permet, je vais voir ce que mon fils fait et ensuite, il faut que je…
La sonnerie du téléphone interrompit la jeune femme. Elle sortit de la chambre et entendit son fils l’appeler de la cuisine. Elle alla le rejoindre. Il lui tendit le combiné en lui disant qu’il allait préparer ses jouets. Elle se saisit du combiné et lança :
-Allô ?
-Liz chérie, c’est maman.
-J’allais justement t’appeler. Nous serons à Roswell demain matin.
-Ma chérie, si tu savais comme je m’en veux !
-De quoi ?
-Je viens d’avoir Mme Evans, Max vient de les appeler. Ils ont réussi à se sortir de leur mauvais pas tout seul et ils vont passer quelques jours à Las Végas avant de revenir à Roswell. Tu as réservé des places d’avion pour rien.
-Non, maman, ne t’inquiètes pas. Nous venons quand même.
-C’est vrai ? La surprise que lu Liz dans la voix de sa mère la fit sourire.
-Oui, maman, c’est vrai. Je crois qu’il est temps de faire un saut à Roswell. Et puis on a besoin de vacances ! Alors on arrive demain matin.
-Où allez-vous loger ?
-A l’hôtel sûrement. Mais ne t’inquiètes pas. A demain.
-A demain. Je t’embrasse très fort et je t’aime.
-Moi aussi, bisous maman.
Liz soupira. Elle allait quand même aller à Roswell, avec ou sans Michael. Mais il fallait qu’elle le lui explique.
-Alors ? Que voulait ta mère ?
-Me dire que Max avait téléphoné et qu’il s’était débrouillé avec les skins. Ils vont passer quelques jours à Vegas avant de revenir.
-Et ils nous y trouverons.
Liz écarquilla les yeux et s’approcha de son mari. Elle passa les bras autour de son coup et plongea son regard dans les yeux de celui qu’elle aimait tant.
-Serait-ce une façon détournée de me faire savoir que tu viens avec nous ?
-C’est possible.
-Je t’aime tellement !
-Je t’aime aussi, mon ange.
Ils s’embrassèrent langoureusement et ce fut un petit raclement de gorge qui les interrompit.
-Vous avez une chambre pour ce genre de cochonneries !
-Non mais écoutes-le Liz ! File bonhomme avant que je t’attrape !
Michael partit à la poursuite de son fils. Liz adorait les voir comme çà. Au début de sa grossesse, elle avait eu peur de la réaction de Michael car bien qu’il ait changé, ils n’avaient pas parlé du fait d’avoir un enfant. Mais Michael était un père merveilleux.
-J’ai pensé à quelque chose Liz.
La voix de son mari la sortit de ses pensées. Elle secoua la tête et le regarda.
-A quoi ?
-J’ai toujours mon appartement à Roswell. Rappelles-toi, on ne l’a pas vendu. On l’a loué et cela nous rapportait un peu d’argent. Et l’étudiant est parti la semaine dernière.
-Tu ne me l’avais pas dit.
-Ca m’était totalement sorti de la tête. Mais on pourrait s’installer là-bas.
-Mais c’est une idée géniale ! Pas besoin de chercher d’hôtel.
-Ouais. Bon, alors on retourne à Roswell !
-On retourne à Roswell !



… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:30

Mr. Green Même avec un enfant moi j'adore toujours ce couple!
ca va donner le retour!! Mais j'ai vaguement l'impression que je suis une des seules polarist ici nan?!?
Pas grave! Razz
Alors la suite Razz J'ai besoin de ma dose polarist Razz
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:32

d'acc la voici ta dose

Partie 2


-Mamie !
A peine la porte s’ouvrit-elle que Jordan se jeta dans les bras de sa grand-mère qui l’accueillit en le couvrant de baisers.
-Eh ! Et moi ? Moi aussi je veux des bisous de ma maman chérie !
Liz prit un ton enfantin et fit la moue qu’elle avait souvent faite à sa mère quand elle était plus jeune. Madame Parker appela son mari, et lâcha son petit-fils qui fonça à l’intérieur de la maison. Elle prit Liz dans ses bras.
-Ca fait tellement plaisir de te voir ici ma chérie ! Michael, comment vas-tu ?
-Ca va, Madame Parker, merci. Et vous ?
-Un peu fatiguée, mais je suis tellement heureuse de vous voir ! Depuis combien de temps êtes-vous arrivés ?
-Environ une heure. Nous logeons dans l’ancien appartement de Michael. L’étudiant qui le louait est parti la semaine dernière.
-On dirait que c’est la providence, alors ! Ma chérie, comment vas-tu ?
Liz sourit à son père qui venait d’apparaître avec Jordan sur les talons.
-Ca va très bien papa !
-Et vous Michael, vous vous êtes enfin décidé à prendre des vacances et à emmener ma fille à Roswell pour qu’elle puisse voir sa famille ?
-Je ne dirais pas que je l’ai emmenée ! Ce serait plutôt le contraire ! Quand votre fille à une idée derrière la tête,…
Liz n’entendit pas la suite car sa mère lui fit un signe l’invitant à la suivre. Elles se retrouvèrent dans l’ancienne chambre de Liz. Celle-ci ne put cacher sa surprise.
-Oh mon Dieu ! Rien a changé ! Tout est à sa place !
-Ton père et moi n’avons pas eu le courage de toucher à quoi que ce soit. C’était une manière de t’avoir près de nous. Tu es partie si jeune !
Liz poussa un long soupir et s’assit sur son lit. Elle regarda sa mère.
-Maman ! Nous avons eu cette conversation des centaines de fois ! Et maintenant tu sais tout. Ne viens pas me reprocher le fait d’avoir voulu vivre ma vie.
-Je ne te reproche rien ma chérie. Mais es-tu heureuse au moins ?
Liz eut un hoquet de surprise. Comment sa mère pouvait-elle en douter ?
-Mais bien sûr ! Pourquoi me poses-tu cette question ?
-Tu me parais bien fatiguée. Ton teint est pâle et tu as une petite voix.
-Maman, tout va bien, je te le promet. Et maintenant, plus rien ne m’empêche de tout te dire. Tient, pourquoi n’allons-nous pas en ville demain soir ? Rien que toi et moi.
La mère baissa les yeux comme un enfant pris en faute. Quand elle releva la tête elle dit :
-Ma chérie, nous avions peur que tu ne viennes pas si on te le disait.
-Dire quoi ?
-Ton père a une réunion d’anciens élèves après-demain. Nous pernons l’avion demain, en fin d’après-midi. Oh, ce n’est l’affaire que de trois ou quatre jours.
Liz ne put s’empêcher de sourire. Elle prit sa mère dans ses bras.
-C’est pour çà que tu t’inquiètes ? Et puis si tu veux, je tiendrais même le Crashdown ! Ca fait si longtemps que je n’ai pas mis un de ces uniformes !
-Maria est toujours serveuse de temps à autre.
-Ca fait bien longtemps que je ne l’ai pas vu. Et nous ne nous sommes pas quittées en bons termes.
-Oui, je l’ai appris. Et ton mariage avec Michael et Jordan ne va rien arranger.
-Je le sais.
Madame Parker regarda attentivement sa fille qui s’était levée et qui était maintenant plantée devant le miroir comme le jour où, un peu plus de sept ans plus tôt, le Max du Futur était apparu. Elle demanda :
-Que se passe-t-il Liz ?
-Je crois… je…
-Liz ?
-Je crois que Jordan ne sera pas le seul problème.
-Comment çà ?
-Je crois que je suis enceinte.
Le sourire de la mère de Liz s’élargit. Elle se leva et enlaça sa fille.
-Tu en as parlé à Michael ?
-Pas encore. Et je ne sais pas sa qu’il va en penser et…
-Liz, Michael t’aime ! Cela se voit dans ses yeux ! Ils s’éclairent dès qu’il se pose sur toi. Et c’est pareil pour Jordan.
Liz ne voulait pas contredire sa mère. Mais ce qu’elle-ci ignorait, c’était que sa première grossesse s’était mal passée. Elle avait fait vivre un véritable enfer à Liz. Elle n’avait pas compté les malaises, les nausées, les migraines, les vertiges et les fatigues. En plus des douleurs qu’occasionnait la vitesse de la grossesse. Même Michael avait eu peur. Et c’était cela qui terrifiait le plus Liz. Elle voulu parler mais la voix de son mari l’en empêcha.
-C’est donc ici que vous vous êtes retranchées ! On ne va vous mordre vous savez !
Il sa plaça derrière sa femme et l’enlaça, ses mains venant se poser sur son ventre. Sa mère s’excusa et battit retraite. Michael mordilla l’oreille de Liz.
-Cette chambre me rappelle beaucoup de choses ! A vrai dire, tout ici me rappelle beaucoup de choses.
-Michael !
-Quoi ? J’ai le droit d’évoquer les souvenirs avec ma femme, non ?
-Oui, mais… Il y a mes parents tout de même ! Mon père ta parler de la réunion ?
-Oui. Ils partent demain après-midi.
-J’ai proposé à ma mère de tenir le Crashdown.
-C’est une excellent idée. Mais parlons sérieusement.
Il tint Liz à bout de bras et la força à se tourner pour qu’il puisse plonger son regard dans le sien.
-Qu’est-ce qu’il se passe Liz ? En ce moment tu ne parais pas dans ton assiette.
-Ca va Michael. Je suis fatiguée c’est tout ! Quand elle vit la mine sceptique de son mari, elle répliqua. Ne crois tu pas que s’il se passait quelque chose je serais venu t’en parler ?
-Oui. Mais avec toi, je ne suis sur de rien. J’ai dit à tes parents qu’on passerait la journée avec eux, et celle de demain aussi. Ils veulent profiter un maximum de leur fille et de leur petit-fils.
-Sans oublier leur gendre venu d’un autre planète !
Michael sourit et déposa un baiser sur le bout du nez de Liz. Puis il descendit sur ses lèvres et l’embrassa fougueusement.
-Maman, Papa ! A table !!!!
La voix de leur fils les fit revenir à la réalité. Liz regarda son mari et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres.
-Descends, je vous rejoins dans une minute.
Elle ignora le regard inquisiteur de l’extraterrestre qui néanmoins s’en alla. Elle se retourna vers le miroir et posa ses deux mains sur son ventre. Les vacances promettaient d’être riches en évènements entre la confrontation avec le reste du groupe qui allait revenir de Las Vegas et sa grossesse qu’elle devait annoncer à son mari, le plus tôt possible avant que les symptômes ne se déclarent. Elle poussa un long soupir et descendit en se demandant comment elle allait s’y prendre pour tout ce qui l’attendait.


… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:39

Mais elle s'y prendra très bien Very Happy
Enfin j'epsère...
hey je me souviens plus du tout de la suite Razz
J'ai quelques image en tête mais 'est tout Razz
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:41

c'est bien au moins je te la fait redécouvrir
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:43

Exactement!! Mais je sens que ce genre de fic, ca attire tout les opposants
(les dreamers et les candy!!) Lol Razz
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 19:44

ouais mais moi je crois que je suis devenue un peu polarist après avoir lu cette fiction, elle est tellement bien
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 20:23

Haaaa alors c'est tout bénéfice!!
Etre polarist c'est bien! j'approuve!
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 21:27

oui mais un tout petit peu, je suis quand même plus Candy
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyMer 6 Avr - 23:36

oui ca je comprends!
Faut pas croire que j'en ai oublié mon côté dreamer pour autant!!
à quand la suite de cette fic polarist
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 8:16

allez je ne te fais pas attendre plus longtemps

Partie 3


Liz embrassa sa mère et lui souhaita bon voyage. Elle lui dit de lui téléphoner une fois arriver puis elle dit au revoir à son père. Michael lui prit la main et ils regardèrent l’avion décollé. Ils sourirent en voyant la mine ébahi de leur fils puis ils repartirent en direction du Crashdown. Tant que ses parents seraient partis, ils s’étaient mis d’accord pour vivre dans leur appartement, car cela était bien plus près pour ouvrir le Crashdown le matin et ensuite pour rentrer.
Ils arrivèrent à l’appartement. Michael ordonna à son fils d’aller prendre sa douche. Celui-ci y alla sans pour autant ne pas faire une moue contrariée. Liz se dirigea vers la cuisine et mit à réchauffer un plat congelé de hachis parmentier. Comme c’était leur première soirée seuls, elle n’avait pas prévu quelque chose d’extraordinaire et avait préféré faire dans la simplicité. Elle s’activait dans la cuisine, tout en sentant le regard de son mari sur elle. Elle allait mettre les verres sur la table quand la pièce se mit à tourner, ses forces la quittèrent et elle entendit comme de très loin les verres se briser eu contact du sol. La voix de Michael lui parvint déformée, comme à travers un brouillard et elle sentit qu’on la portait. Elle aurait voulu parler, mais aucun son ne sortait. On la déposait sur un lit quand les ténèbres se refermèrent complètement sur elle.
Michael sortit de la chambre anxieux. Il tomba sur son fils, tout propre dans son pyjama. Celui-ci était très pâle. Michael prit son fils dans les bras et l’emmena dans le salon où il le déposa sur le canapé. Le petit garçon, qui n’avait rien dit jusque là, ouvrit la bouche et parla d’une voix chevrotante :
-Qu’est-ce qu’elle a maman ?
-Elle est malade. Mais ne t’inquiète pas, elle va se reposer, faire un gros dodo, et après ça ira mieux.
-Elle va pas mourir hein ?
Michael enlaça son fils et le fit asseoir sur ses genoux.
-Bien sûr que non. Sinon, qu’est-ce qu’on ferait sans elle ? J’ai une idée, tu veux bien m’aider ?
-Oui
-Je vais aller ranger la cuisine et finir de préparer à manger. Et toi, tu vas aller dans la chambre et t’occuper de maman.
-Je fais quoi ?
-Tu lui fais un gros câlin. Tu sais, comme quand elle te rassure quand tu fais des cauchemars. Et si elle se réveille, tu viens prévenir papa. D’accord ?
-D’accord
Le petit garçon avait pris un ton solennel. Il fit un bisous sur la joue de son père et se dirigea vers la chambre de ses parents. Il s’allongea sur le grand lit et se colla à sa mère. Il lui caressa les cheveux tout en lui chantant une berceuse et en lui disant qu’il l’aimait, et que tout allait aller mieux.

Michael venait de finir de nettoyer le verre brisé. Il sortit le hachis du four avant que celui-ci ne brûle. Il s’appuya à l’évier et pensa à Liz. La dernière fois qu’elle avait eu un malaise ressemblant à celui-là, elle attendait Jordan. Et elle n’était pas resté aussi longtemps inconsciente. Il se reprit et alla chercher Jordan. Il le fit manger, mais lui n’avala rien. Il ne pouvait pas. L’angoisse lui nouait l’estomac et il n’aurait rien pu avaler. Il alla coucher son fils, qui insista pour aller dire bonne nuit à sa mère. Il le borda et le rassura sur l’état de santé de Liz. Mais en sortant il se rendit compte que la personne qu’il tentait de rassurer n’était pas le petit garçon, mais bien lui-même. Il se dirigea vers la chambre, se déshabilla et, en caleçon, se glissa sous les draps. Il prit Liz qui ne s’était toujours pas réveiller dans ses bras. Michael adorait la voir dormir, sauf en cet instant où chaque seconde de plus ne faisait qu’augmenter son angoisse. Il ne parvint pas à trouver le sommeil et parla à Liz, d’une voix douce. Il lui raconta comment ils s’étaient rapprocher, comment ils s’étaient aimés. Bref, il lui raconta leur histoire une bonne partie de la nuit. Puis, après avoir fini, il serra un peu plus sa femme et se tut, attendant simplement qu’elle se réveille.
Vers minuit, il sentit la jeune femme s’agiter. Il lui passa une main dans les cheveux et la vit ouvrir les yeux. Il ne dit rien, la laissant recouvrer lentement ses esprits. Elle était belle, et Michael se sentait soudain libérer d’un poids énorme. Elle le regarda et demanda d’une faible voix :
-Quelle heure est-il ?
-Un peu plus de minuit.
Elle se prit la tête entre les mains. Elle souffrait visiblement. Michael alluma la lampe de chevet et s’assit.
-Tu as mal à la tête ?
-Oui. Mais ça va passer.
-Quand comptais-tu me le dire ?
Liz ouvrit plus les yeux et regarda son mari, assit sur le bord du lit et lui tournant le dos. Elle baissa les yeux.
-Je n’avais pas vraiment de certitude. Je n’en ai été sure qu’avant-hier.
-Et tu as préféré attendre de faire ton premier malaise pour me mettre au courant ?
Liz se leva péniblement. L’attitude de son mari lui tapait sur les nerfs autant que le marteau piquer dans sa tête.
-Ca ne fait que deux jours que j’en suis sure !
-Tu aurais du m’en parler avant même d’avoir des certitudes !
-Michael ! Je n’ai pas besoin de tes réprimandes !
-Mes réprimandes ??!!
Michael se leva brusquement, fit le tour du lit, força Liz à s’asseoir sur le lit, puis vint s’agenouiller devant elle.
-Mes réprimandes ??!! Est-ce que tu sais à quel point j’ai eu peur quand tu étais enceinte de Jordan ? J’ai le droit d’être terrifié à l’idée qu’il puisse arriver quelque chose à ma femme, non ??!! Ce n’est pas que je ne sois pas heureux de cette nouvelle grossesse ! Mais çà me terrifie ! La première fois a été éprouvante ! Qui peut-me dire ce que va me réserver celle-là ?
Liz était émue par la franchise de son mari. Elle l’embrassa et quand elle recula, elle lu sur son visage une franche surprise.
-Je t’aime Michael.
-Je t’aime aussi Liz. Mais ça me fait peur. Comprends-moi. Depuis combien de temps es-tu enceinte ?
-Un mois et demi, peut-être deux.
-Heureusement que ta patronne t’a donné un congé illimité ! Car je crois qu’on a trouvé notre problème familiale !
Liz sourit à la remarque de son mari. Elle voulut se lever, mais la terre se mit à tourner. Michael la rattrapa et la fit s’allonger sur le lit.
-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que tu te lèves.
-Oui. Mais je ne vais rester tout le temps aliter !
-Reste ici. Je vais te chercher quelque chose pour ta migraine. Tu as faim ?
Liz posa une main sur son estomac qui gargouillait alors que son époux enfilait un pantalon. Quand Michael entendit le bruit, il fit un grand sourire et se dirigea vers la porte.
-Je vais prendre çà pour un oui.
Liz sourit et se laissa aller sur les oreillers. Plus que trois mois à tenir, après tout rentrera dans l’ordre. Elle était lasse, et sa migraine ne lui laissait pas de répit. Elle posa une main sur son ventre et sourit malgré elle.
-Maman ? Tu vas bien ?
Liz se redressa pour voir son fils debout dans l’embrasure de la porte. Il était encore à moitié endormi et se frottait les yeux avec ses points.
-Oui, je vais bien mon cœur. Allez, viens là !
Le petit garçon qui n’avait pas bougé jusque là se précipita vers le lit et monta dessus. Il rentra sous les couvertures et se colla à sa mère. Il la regardait de ses yeux verts émeraude, les mêmes que ceux de son père, et demanda d’une petite voix :
-Pourquoi tu es malade ?
-Oh, mon bonhomme !
Elle serra son fils plus fort contre elle et lui ébouriffa les cheveux. Elle voulut parler, mais son mari entra dans la pièce, un plateau dans les mains. Il déposa son fardeau à côté de Liz et regarda son fils :
-Alors crapule ! Tu devrais pas être couché et en train de dormir à cette heure ?
-J’ai entendu du bruit. Et j’ai vu que maman était réveillée.
-Oui, tu vois elle va mieux.
Michael jeta un regard à sa femme qui acquiesça de la tête. L’alien se retourna vers son fils et continua :
-Mais elle va encore être malade. En fait, elle est pas vraiment malade. Mais elle va être très fatiguée et il va falloir être sage avec elle.
-Pourquoi ?
-T’aimerais bien avoir un petit frère ou une petite sœur ?
Liz avait pris la parole et regardait son fils qui demanda :
-Pourquoi ? Je vais en avoir un ?
-Oui mon cœur. J’attends un bébé.
-C’est vrai, papa ?
Comme pour être sure, le petit garçon avait tourné la tête vers son père. Cette fois-ci, il était bien réveillé et ses yeux brillaient. Michael ne put s’empêcher de s’attendrir devant l’image de son fils.
-Et oui crapule, c’est vrai.
-C’est super ! Mais je veux une petite sœur ! Comme ça, je pourrai la protéger, comme tu le fais avec maman, papa. Et puis aussi, elle touchera pas à mes voitures !
Liz éclata de rire et fut aussitôt rejointe par son époux. Ils passèrent l’heure suivante à expliquer à leur fils comment ça aller se passer, où le bébé grandissait. Les choses de la vie, quoi ! Jordan fini par s’endormir dans les bras de sa mère. Michael le prit dans les bras et alla le coucher dans son lit. Puis il ramena le plateau à la cuisine et alla se coucher. Quand il entra dans la chambre, il vit que Liz s’était endormi. Il défit son pantalon et alla s’allonger à côté de celle qu’il aimait. Il lui caressa un instant les cheveux, l’embrassa sur le front et murmura :
-Je t’aime, Liz.


-Ecoutez ! Je suis en vacances ! Je ne suis pas venu à Roswell pour travailler ! Même si ce n’est l’affaire que d’une enquête ! […] Jim !
Liz jeta un coup d’œil à son mari qui s’époumonait dans le combiné. Ils venaient de se lever depuis une heure, et le Crashdown était fermé. Ils avaient décidés que pour une journée, ça ne ferait pas de mal. Michael était au téléphone avec Jim Valenti qui voulait que l’extraterrestre l’aide dans une affaire de meurtre. Cela faisait un bon quart d’heure que les deux hommes se battait au téléphone. Liz se leva et se dirigea vers le salon où elle s’assit sur le canapé à côté de son fils qui visionnait une cassette de Walt Disney. Elle leva kes yeux quand elle sentit la présence de son mari. A son air, il avait accepté l’enquête. Elle lui dit simplement :
-Essaye de rentrer tôt.
Michael eu un air étonné et demanda :
-Comment fais-tu pour savoir que j’ai accepté ?
-Je ne suis pas ta femme pour rien Michael ! Ca fait sept ans que nous sommes ensemble, et je commence à te connaître.
-Où il va papa ?
Ils se tournèrent vers leur fils. Michael vint s’accroupir devant son fils.
-Ecoutes crapule. Il y a un monsieur qui m’a aidé et aujourd’hui, c’est lui qui a besoin de mon aide.
-Tu vas travailler sur un monsieur qui est mort ?
-Oui. Je voudrais rester, mais je ne peux pas. Je ferai le plus vite possible.
-C’est pas grave. Mais attrapes le méchant.
-Promis crapule. (Michael se tourna vers Liz) Je suis désolé, amour. Je me dépêche mais fais attention à toi, te fatigues pas trop, et
-Evites de t’énerver. Je sais Michael. Allez, fonces. Et évites d’aller trop vite et de mettre le mauvais bougre en prison !
-Bon j’y vais. Je t’aime. Toi aussi, fiston.
-Je t’aime aussi Michael.
Michael prit sa veste, son arme, sa plaque et ses clés et sortit. Liz regarda la fin du dessin animé avec son fils. Cinq minutes avant la fin, quelqu’un frappa en bas, à la porte du Crashdown. Liz se leva et descendit voir. Elle attrapa les clés et ouvrit la porte. Quand celle-ci fut ouverte, elle se figea et ne put prononcer un mot. En face d’elle, Max, Isabelle, Maria, Kyle et Alex n’en firent pas plus.

… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 15:03

OUla!! ca va etre l'heure de la confrontation!!
J'attends la suite avec impatience! Parce qu'elle est vraiment bien cette fic!!
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 17:04

allez je ne te fais pas attendre plus longtemps

Partie 4

Liz savait qu’elle devait parler, mais elle ne savait pas quoi dire. Isabelle fut la première à rompre le silence :
-Liz ! Ca fait…longtemps ! On s’attendait pas à çà !
-Et on a eu peur quand on a vu le Crashdown fermé. On s’est inquiété comme tes parents sont au courant. Oh mon Dieu Liz ! Qu’est-ce que je suis heureux !
Alex se jeta littéralement dans les bras de la jeune femme qui n’avait pas encore ouvert la bouche. Elle attendit que le jeune homme s’écarte et comme il ne le faisait pas, elle laissa retomber ses bras le long de son corps et dit d’une voix étranglée :
-Alex ! Si tu ne me lâches pas, je vais étouffer !
-Oh pardon ! Désolé !
Le jeune homme s’écarta immédiatement et pris par la main Isabelle ce qui fit sourire Liz. Ces deux-là devaient être ensemble ! Elle s’écarta et leur fit signe d’entrer.
-Mes parents sont partis à une réunion d’anciens élèves. J’ai eu une panne d’oreiller ce matin, et j’ai décidé de laisser le Crash fermer pour aujourd’hui. Mais vous, comment allez-vous ?
-On a rencontré quelques petits problèmes mais on les a réglés.
Kyle s’installa sur un tabouret au bar. Tout le monde était mal à l’aise et il y a avait de l’électricité dans l’air. Liz parla :
-Les skins, oui, je sais.
Max la regarda, étonné et ouvrit la bouche pour la première fois :
-Comment le sais-tu ?
-Quoi ? Liz avait perdu le fil et elle se rappela. Ah ! Pour les skins ? Tes parents en ont parlé aux miens qui nous ont appelé à la rescousse. Le téléphone arabe. Mais que devenez-vous ?
Liz ne voulait pas que la conversation se fixe sur elle, mais Maria n’avait pas laissé échappé le « nous ont appelé »
-« NOUS ont appelé » ?
-Quoi ?
Encore une fois, Liz était larguée. Elle avait du mal à se concentrer, trop de tension. Kyle vint à la rescousse :
-Eh ! C’est bon ! Laissez-la ! Elle est aussi sous le coup que nous et vous la bombardez de questions ! Bon, on laisse tombez Liz. Ça me fait si…
-Maman ! T’es où ?
Liz leva les yeux au ciel. Cette journée promettait d’être longue. Elle soupira et appela son fils :
-Dans le restaurant ! Qu’est-ce que tu veux ?
-Le film est fini. Et j’ai faim. On mange…Qui c’est ceux-là ?
Le petit garçon venait d’entrée dans le Crashdown et tous les regard se tournèrent vers lui. Il avait posé la question en les pointant du doigt. Liz se rapprocha de lui :
-On ne mange pas maintenant Jordan. Euh… Tu peux…
Le téléphone se mit à sonner. Cette fois le sort s’acharnait contre elle, il n’y avait aucuns doutes. Elle s’excusa et se dirigea vers les vestiaires qui contenait un téléphone. Dans la salle, un silence pesant s’était installé. Jordan vint s’asseoir sur un tabouret et demanda :
-Vous êtes qui vous ?
Ils se regardèrent tous dans les yeux, ne sachant que répondre. Ce qui interloquait le plus les adultes, c’était la ressemblance frappante entre le petit garçon qui leur faisait face et Michael. Max s’approcha du gamin et demanda :
-Où est ton père ?
-Il est parti coincer un méchant.
-Coincer un méchant ? demanda Isabelle d’une voix plus que surprise.
-Bah ouais. Ceux qui font des choses mal, eh bah il les arrête et les envoie en prison.
Un autre silence s’installa. Michael policier ? L’idée que Liz et Michael se soient séparés traversèrent les esprits.
-Jordan, je t’ai préparé à manger dans la cuisine. Alors vas-y. Le petit garçon descendit du tabouret et se dirigea vers la cuisine. Liz lança : Et je ne veux plus voir de jambon ! Tu le manges entièrement. Tu ne le jettes pas et tu ne le désintègre pas !
A la dernière remarque, Max et Isabelle eurent un hoquet de stupeur. Alex ne put s’empêcher de demander :
-Désintégrer ??
-Oui, il a une fâcheuse tendance à détruire ce qu’il n’aime pas manger. A bouder quand il n’est pas content et à s’enfermer dans son mutisme quand on lui interdit de faire quelque chose.
-Ca me rappelle quelqu’un.
Un autre silence tendu s’installa. Maria, excédée, lança :
-Y’en a marre ! Tout le monde évite de parler du sujet qui nous intéresse! Alors Liz, toi et Michael, c’est toujours d’actualité ?
Tout le monde s’était retourné vers la jeune femme qui avait baissé la tête. Elle se dirigea derrière le bar et se servit à boire en se répétant mentalement de se détendre.
-Oui, c’est toujours d’actualité. Mais vous avez du vous en rendre compte en voyant Jordan.
-C’est tout le portrait de Michael. Isabelle avait dit ça en souriant mais Maria et Max étaient loin de sauter de joie.
-A quand le mariage ?
Maria avait lancé la dernière remarque de façon sèche et brusque ce qui eut pour effet de sortir Liz de ses gonds. Mais de quoi elle se mêlait ? C’était à cause d’elle que Michael et elle avait du partir ! Et là, on les prenait pour des fautifs ! Non mais puis quoi encore ?
-Maria, si c’est pour parler sur ce ton, tu sais où est la sortie. Quand au mariage, il faut se réveiller ma grande, il a eu lieu il y a six ans !
-Six ans ??!! Max avait pali.
-Mais qu’est-ce que vous croyez ?? Qu’on allait attendre votre bénédiction ? Et puis quoi encore ? Vous êtes d’un égoïsme !
-Liz, calme-toi s’il te plait.
Kyle avait posé une main sur le bras de Liz qui tremblait de rage. Mais cela n’arrêta pas la jeune femme qui continua :
-On a du partir, parce qu’on ne voulait pas vivre constamment sous vos reproches ! Et maintenant, vous n’êtes pas là depuis dix minutes que vous recommencez ! Michael et moi avons décidé de vivre notre vie, et vous n’avez aucun droit de juger ! Si cela ne vous plait pas, vous n’avez qu’à…vous n’avez qu’à vous…vous en allez.
Ils virent que la jeune femme allait mal. Son teint avait pali et elle ne semblait plus sure de ses mouvements, elle ouvrait et fermait les yeux. Elle s’agrippa au bar si fort que les articulations de ses mains blanchirent.
-Ne t’énerve pas ! C’est çà ! T’en as de bonnes des fois Michael, si tu savais ! murmura-t-elle.
Kyle avait fait le tour du bar et tenait Liz par la taille, l’empêchant de s’écrouler. La jeune femme murmurait mais personne ne comprenait ce qu’elle disait.
-Liz !!
Tout le monde leva la tête quand la voix de Michael retentit. L’alien se précipita vers sa femme et prit la place de Kyle. Il voulut prendre sa femme dans les bras, mais elle refusa. Il n’écouta pas ses protestations et la souleva avant de s’engouffrer dans l’appartement, sa femme tremblante dans ses bras. Il la déposa sur le canapé, le reste de la petite bande déboula dans le salon. Michael mit Liz en position assise et lui prit son visage dans les mains. Il voulait qu’elle le regarde, mais elle gardait les yeux obstinément fermés.
-Liz ! Amour, ouvre les yeux s’il te plait. Allez, Liz, s’il te plait ! Calme toi et ouvre les yeux bon sang !
Elle ouvrit lentement ses paupières et une connexion s’établit entre elle et son mari. Michael envoya à Liz des images relaxantes, la montrant avec son fils, et avec ses amis, avant qu’ils ne se mettent ensemble, quand leurs rapports allaient bien. Il lui montra les étapes les plus heureuses et les plus paisibles de sa vie et petit à petit, il sentit son épouse se calmer, son rythme cardiaque ralentir, ainsi que sa respiration. Michael rompit la connexion et regarda sa femme qui était à moitié dans les vapes. Il la prit dans ses bras et alla la déposer sur son lit. Quand il redescendit, il demanda à Jordan de faire comme la veille, de veiller sur sa mère et de le prévenir dès qu’elle se réveille. Dans la chambre, il regarda un instant sa femme et son fils. Sa femme qui avait eu une nouvelle crise à cause de ceux qui prétendaient être ses amis ! Si ça continuait comme çà, ni elle, ni leur enfant n’arriveraient à la fin de cette grossesse. Il serra les poings et ses articulations blanchirent, ses ongles rentrèrent dans la peau. Il allait avoir une petite conversation avec ses pseudos amis, et il allait leur apprendre qu’on ne touche pas à sa femme !


… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 19:00

Ca!! C'est sur qu'on ne touche pas à la femme de Michael... qui se trouve être Liz!! Very Happy
Tiens donc! aps là depuis dix minutes et en avant les repproches!
Rah je suis impatiente de voir comment Michael va gérer ca!
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 21:46

et bien tu vas le savoir tout de suite

Partie 5

-Mais tu te rends compte de ce que tu as fait ?
Alex était hors de lui. Comment Maria avait-elle pu agir de manière aussi stupide ? Et Max ? Il n’avait rien fait pour se rendre aimable. Kyle quant à lui était inquiet. Liz avait l’air vraiment mal. Mais Michael n’avait pas eu l’air surpris et il avait agit rapidement.
-Mais je n’ai rien fait !
Maria avait l’air indignée. Cela suffit à mettre Isabelle en rogne. Elle lança :
-Tu n’as rien fait ! Tu n’as rien fait ? Mais tu te fous de nous Maria ? Ca fait sept ans que tu n’as pas vu Liz ! Et la première chose que tu trouves à faire est de lui parler avec mépris !
-Je ne lui ai pas parlée avec mépris !
-Maria, arrêtes !
Tout le groupe se tourna vers Max. Il avait l’air soucieux et avait parlé d’une voix fatiguée. Tout le monde savait que depuis le départ de Liz, il n’avait jamais cessé de penser à elle. Maria le regarda :
-Max ! Tu sais ce que je ressens !
-Maria, c’est ta meilleure amie.
-C’était ! Elle a détruit notre amitié.
-En faisant quoi ? En voulant vivre sa vie et en sortant avec quelqu’un de libre ? Maria ! C’est toi qui a détruit votre amitié. Depuis le temps, tu devrais avoir compris que si on avait pas été aussi virulent contre leur couple, ils seraient restés ! Tu t’es mise un peu à leur place ? Il m’en a fallu du temps, mais j’ai compris que… Ils ont fait le mieux pour eux. Et même si ça te fait mal, tu dois l’accepter. On a tous refait notre vie. Alors pourquoi pas eux ?
-Je…
-Tu rien du tout !
Les regards se tournèrent vers Michael qui venait d’apparaître. Il semblait furieux et Isabelle fut surpris de le voir comme çà. Habituellement, il ne se laissait jamais emporter. Elle voulut parler mais elle n’en eut pas le temps.
-Ca t’amuse de reporter ta rage sur Liz ?
-Michael, je…
-Il y en a marre Maria ! En revenant, j’ai cru que tu aurais grandi ! Quand vas-tu te rentrer dans le crâne que c’est toi qui m’as plaqué ?
-Je suis désolée Mic…
-Désolée ? Il est temps que tu le sois désolée ! Tu sais ce qui aurais pu arriver ?? Bon sang Maria ! Tu as pensé à Liz en lui disant tout ce que tu as dit ?
Isabelle n’avait jamais vu Michael comme ça, et malgré elle, quelque chose lui disait que le malaise de Liz était bien plus grave que cela semblait à première vue. Quand elle se tourna vers Alex, elle vit à son regard qu’il craignait la même chose.
-Je savais que c’était stupide ! On aurait jamais du revenir ! Surtout pour sauver vos fesses !
-Michael ! Isabelle était indignée par les propos de celui qu’elle considérait comme son frère. Tu te rends compte de ce que tu dis ?
-Oui je m’en rends compte ! Mais toi, tu te rends compte de …
Michael s’arrêta brusquement et passa une main dans les cheveux tout en soupirant. Il murmura :
-Bien sûr que non vous ne vous en rendez pas compte.
Max regarda son ami d’enfance. Il se sentait petit. Tant de temps avait passé. A l’époque, ils n’avaient pas réussi à mettre leurs rancœurs de côté. Il serait peut-être temps de le faire maintenant.
-Ecoutes Michael. Je suis désolé pour le jour où vous avez annoncé votre liaison. Je n’aurai jamais dû réagir comme je l’ai fait. Mais c’est le passé. Là encore, je n’ai pas réagit comme il le fallait. Faut dire aussi que je ne m’attendait pas à voir Liz ouvrir la porte, et encore moins à voir surgir un Mini-Michael. A cette évocation, un sourire apparut sur tous les visages.
-Oui, il paraît qu’il me ressemble.
-Il paraît ? Michael, c’est ton portrait craché ! et vu le caractère que sa mère nous a dépeint, il n’a pas hérité uniquement de ton physique !
Tout le monde partit d’un grand éclat de rire. Les propos des deux hommes avaient détendu l’atmosphère. Max redevint sérieux :
-Je suis désolé. Pour tout Michael. Alors, amis ?
Il tendit la main. Michael la serra.
-Amis.
-Il était temps ! Michael, je suis si heureuse de te revoir !
Isabelle se jeta dans ses bras. Kyle se racla la gorge :
-Je suis désolé d’être celui qui va casser l’atmosphère mais…Liz, ce n’était pas qu’un simple malaise ?
-Non. Elle est enceinte.
-Enceinte ? Le sourire d’Alex s’élargit, mais quand il vit la tête de Michael, il disparut. Ce n’est pas une bonne nouvelle ? Parce que normalement, l’arrivée d’un bébé, c’est quelque chose de joyeux.
-C’est un peu compliqué, Alex.
-Compliqué comment ?
Pour la première fois en sept ans, Maria s’inquiétait pour Liz. Michael soupira et s’installa sur un tabouret.
-La première grossesse de Liz c’est mal passée. Les douleurs, les migraines, les malaises. Elle allait mal. J’ai cru la perdre. Je crois que je n’ai jamais eu aussi de peur de toute ma vie. Je n’en dormais plus la nuit ! C’est pas que cette nouvelle grossesse me déplaise, c’est que je repense à la première, et ça me terrifie. Ca fait deux mois qu’elle est enceinte et elle a déjà commencé à souffrir. Les premiers symptômes étaient apparu au troisième mois la première fois, ce qui laissait un mois de répit.
-Elle les a quand même supporter six mois.
-Non. Comme je suis extraterrestre, la grossesse ne dure que cinq mois. Elle a souffert deux mois, et s’était juste. Et moins fort que les malaises qu’elle a eut jusqu’à présent.
-Liz est forte, elle tiendra.
Michael regarda Max. avait-il oublié toute sa rancune ? Mais Michael savait que ce n’était pas le moment d’aborder le sujet. Il se passa une main dans les cheveux.
-Ecoutez, c’est pas que je veuille vous mettre à la porte mais…
-…il faut que Liz se repose. Maria avait parlé calmement. On va vous laisser. Et appelles-moi quand elle se réveillera. Je promets de me tenir bien. Mais j’ai des excuses à faire.
-Promis. Au revoir.
Ils partirent tous laissant Michael rejoindre sa femme. Peut-être que ces vacances allaient mieux se passer qu’il ne l’aurait cru. En tout cas en ce qui concerne le groupe, la grossesse, c’est autre chose. Il se demanda ce que les autres étaient devenus, après tout, il n’avaient pas parlé d’eux. Mais il aurait tout le temps de le découvrir après.


Max marchait. Il venait de quitter les autres et rentraient chez lui. Le fait de revoir Liz lui avait fait un choc. Elle était plus belle que jamais. Mais Max avait changé, beaucoup d’eau était passée sous les ponts en sept ans. Bien plus que Michael imaginait. Lui aussi avait refait sa vie. Il avait souffert mais avait réussi à construire quelque chose de stable. Arrivé devant chez lui, il prit ses clés et ouvrit. Il rentra chez lui, déposa son sac au sol et enleva son manteau.
-Max ! Enfin te voilà ! Si tu savais comme je me suis inquiétée pour toi chéri !
-Il ne fallait pas. Où est Chris ?
-Il est partit passer la journée chez des copains. Allez, viens là et embrasse-moi ! Tu m’as tellement manqué.
Max enlaça son épouse et l’embrassa. Puis la jeune femme lui dit qu’elle allait lui préparer à manger et Max regarda Tess se diriger d’un pas assuré vers la cuisine.

… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 21:55

TEEEEESS?!? attends là j'ai du mal lire.... TESS?!? Mais qu'est ce qu'elle fout encore là!!!!
No mais oh ca va pas!!
Liz va avec qui elle veit mais lui NON! Max peut choisir une parfait inconnue se morfondre ou ni'mporte quoi mais Pas ELLE!!!
Grrrrrr ca me hérisse le poil ca!!!

HO j'ai un flash... Je vois, une Tess morte... et une Liz morte aussi Shocked
Oh pitié dite moi que c'est aps ca... Je vois un Michael qui pleure à la fin!!
Oh non pas ca ...
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 21:58

peut-être, est ce que je te fais attendre encore un peu ?
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 22:07

heu comme tu veux Razz
parce que là je dois y aller donc...
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyJeu 7 Avr - 22:16

bon allez je te la met

Partie 6

Liz aurait voulu pouvoir regarder autour d’elle, mais c’était comme si elle était prisonnière de son corps. Mais était-ce réellement son corps ? Elle ne connaissait pas le décors dans lequel elle se trouvait, mais étrangement, elle se sentait bien. Comme si elle se trouvait dans un lieu familier. Le ciel avait une teinte vert acidulé, et on pouvait distinguer la forme de ce qui devait être deux lunes. Elle se trouvait en haut d’une falaise. Elle entendit des pas et tourna la tête. Enfin, le corps dans lequel elle se trouvait tourna la tête. C’était comme si elle était reléguée au rang de témoin. Un homme apparut, vêtu de vêtements ressemblant à ceux des princes d’orient. Liz semblait le connaître. Non, elle le connaissait. Il vint s’asseoir à côté d’elle et posa une main sur son bras. Ce geste avait quelque chose de tendre. Liz sentit que l’homme à côté d’elle n’était pas son ami, mais elle l’aimait. Fraternellement. L’homme parla d’une voix calme, posé, mais grave et autoritaire :
-Tu sais qu’il ne fait parti de notre camps, Natalia.
De qui parlait-il ? Et pourquoi l’appelait-il Natalia ? Elle s’entendit répondre d’une voix douce, mais d’où l’on percevait une certaine tristesse :
-Je le sais. Mais je ne suis dans aucun camps.
-Il faudra que tu en choisisses un.
-Ne me demandes pas de choisir entre vous deux.
Sa voix avait un ton suppliant. Liz ne comprenait pas. Elle se sentait si perdue. A moins que ce ne soit Natalia qui soit perdue ? Elle entendit son compagnon reprendre la parole :
-Il est marié.
-Mais il m’aime ! Et tu couches bien avec sa femme !
-Valandra est de notre côté !
Liz retint son souffle, enfin, l’esprit de Liz retint son souffle. Valandra ? C’était le prénom d’Isabelle ! Celui qu’elle portait sur Antar, dans sa vie antérieure ! Son compagnon continuait :
-S’il n’est pas de notre côté, il est contre nous. Natalia, je suis désolé. Mais tu dois faire un choix !
-Je ne veux pas ! Je vous aime trop tous les deux pour pouvoir décider de passer ma vie sans l’un d’entre vous !
-Pourtant tu vas devoir choisir.
-Je suis contre cette guerre. Il doit y avoir d’autres solutions !
-Il n’y en a pas. Maman m’a dit de te prévenir que le repas est servi.
Le jeune homme se leva et s’en alla, laissant Natalia/Liz seule et désemparée. Elle se leva péniblement et se dirigea vers la maison quand elle fut prise d’une douleur fulgurante au niveau du ventre. Liz sentit sa main se baisser et se poser sur ventre arrondi et entendit Natalia murmurée :
-Si seulement c’était si facile Khivar !

Liz se réveilla en sursaut. Ce rêve était réel. Bien trop réel ! Et elle se rappela que ce n’était pas le premier. Lors de sa première grossesse, elle avait fait les même rêves. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Elle se leva péniblement en repoussant les couvertures. Sa tête la faisait souffrir. Elle ferma les yeux un instant.
-Liz ! Ça va ?
La jeune femme grimaça. La voix de son mari lui parvint déformée et sembla explosé dans son crâne douloureux. Elle porta une main à son front et ce geste sembla lui enlever les dernières forces qu’elle avait. Elle murmura :
-J’ai mal. Si mal !
Michael s’approcha d’elle. Il avait cru instant qu’elle allait mieux en la voyant assise sur le lit. Mais quand il vit son visage blême, et qu’il entendit sa voix, un frisson lui parcourut l’échine. Cette grossesse était bien pire que la précédente. Il eut une bouffée d’angoisse en imaginant que Liz ne puisse pas… Non, il refusait de croire un instant qu’il puisse la perdre. Il la força à se rallonger et la prit dans ses bras. Il lui caressa les cheveux et il la sentit se détendre, doucement. Puis son souffle se ralentit et il s’endormit peu de temps avant sa femme.


Liz ouvrit les yeux et les rayons du soleil lui firent l’effet de milliers de poignards qu’on lui enfoncerait dans le crâne. Elle souleva ses paupières lentement. Son mal de tête était toujours là, mais plus léger. Elle regarda son réveil et eut un hoquet de surprise. Il était quatorze heure ! Péniblement, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle prit un douche et enfila une robe bleue vaporeuse. Elle se regarda dans la glace pendant qu’elle coiffait ses longs cheveux bruns. Puis elle fixa l’image que lui renvoyait le miroir et posa sa main libre sur son ventre arrondi. Elle ferma les yeux et se vit, dans une grande chambre, au décor somptueux, portant une robe magnifique de la même teinte de bleu, avec une main sur son ventre arrondi. Puis elle entendit la voix de l’homme de son rêve qu’elle savait être Khivar. Mais il ne s’adressa pas à Natalia. Elle entendit sa voix rauque résonnée, une seule phrase : « Tu dois choisir Liz ». Elle rouvrit les yeux complètement perdue. Elle respira à fond et décida de descendre.
Dans l’escalier, elle n’entendit pas un bruit venant du Crashdown, ce qui était étrange. Elle écouta plus attentivement et se détrompa en entendant des voix mais ce n’était pas les voix de clients habituels. Elle reconnut celle de Michael puis celle de Maria, de Max et de Tess. De Tess ? Non, impossible ! Elle était partie il y a sept ans, quelques jours avant Liz. Elle prit son courage à deux mains et poussa le battant de la porte menant à la salle du restaurant et regarda la scène : il y avait les mêmes personnes que la veille, mais il y avait en plus Tess, dans les bras de Max et dans un coin, Jordan jouait avec un autre garçon qui semblait plus vieux que lui, mais pas de beaucoup. Elle voulut sourire, mais elle ne pouvait pas. Elle se sentait trop lasse, se posait trop de questions. Se fut son fils qui la vit le premier. Il courut se jeter dans ses bras en criant « maman ». Les regards se tournèrent vers elle alors qu’elle parlait à son fils.
-Tu as bien dormi mon cœur ?
-Oui. Et toi ? Ca va mieux ?
-Oui, ne t’inquiète pas. Allez, retournes jouer ! (Elle regarda le groupe d’adultes) Bonjour.
Elle l’avait dit très lentement en se relevant et en se dirigeant vers Michael qui lui passa un bras autour de la taille. Il dit simplement :
-Ca ne va pas mieux.
-J’ai mal à la tête, mais ça va passer. Pas la peine de s’inquiéter.
-Liz, je suis désolée pour hier. Dit Maria avec un air dépité. Je n’aurais jamais du réagir comme çà. Surtout que j’ai refait ma vie et… enfin, je suis désolée Liz !
Liz écoutait Maria. Elle savait la jeune femme sincère et elle dit :
-Ce n’est pas grave. On va pas en faire toute une histoire. Je crois qu’on devrait tirer la page. (Elle se tourna vers Max et Tess) Félicitations.
Max la regarda, surpris :
-Merci. Je suis désolé aussi. Je … le garçon là-bas s’appelle Chrys. C’est mon fils. Heu…Tess et moi sommes mariés.
-Je m’en doutais.
Liz parlait, mais tout le monde voyait bien qu’elle était ailleurs. Elle jeta un coup d’œil à Isabelle. Que voulait dire son rêve ? Et pourquoi avait-elle entendu la voix de Khivar lui dire qu’elle devait faire un choix ? Elle se rendit compte qu’on lui parlait et secoua la tête. Elle croisa le regard d’Isabelle qui demanda :
-Tu te sens bien Liz ?
-Oui, je su… « tu dois faire un choix Liz »… je vais aller faire un tour.
Liz se dégagea de l’emprise de Michael qui la regarda, inquiet par son brusque changement de comportement :
-Qu’est-ce qu’il y a Liz ?
-Rien, j’ai besoin de me changer les idées, c’est tout.
-Je viens avec toi.
-Non ! Liz avait presque crié. Je veux dire… je veux être seule. Pour réfléchir. Désolée. Ne vous inquiéter pas, tout va bien se passer. Je suis une grande fille.
Elle sortit sans laisser le temps aux autres de dire quoi que ce soit. La voix était réelle. Elle existait. Quelqu’un cherchait à lui parler. Et elle savait que c’était Khivar. Elle le sentait. Elle se posait plain de questions et ne savait pas comment y trouver des réponses. Elle croyait devenir folle. Mais que lui arrivait-il ?

Dans la salle du restaurant, personne n’osait parler. Tout le monde sentait que quelque chose clochait, que Liz n’était pas dans son état normal. Michael avait beau tourné la question dans tous les sens, il n’arrivait pas à trouver de réponse. La voix de son fils le fit sortir de ses pensées :
-Pourquoi elle est parti maman ?
-Je ne sais pas Jordan.
Le groupe avait perçu la détresse dans la voix de Michael. Il continua :
-Ca n’a aucun sens ! Que lui arrive-t-il ? La manière dont elle agit ne lui ressemble pas ! Quand elle était enceinte de Jordan, elle n’était pas aussi étrange.
Isabelle regardait Jordan. Le petit garçon dansait d’un pied sur l’autre, comme s’il avait une question qu’il n’osait pas poser. Isabelle décidé de l’aider :
-Qu’est-ce qu’il y a Jordan ? Si tu as quelque chose à dire, ou à demander, fais-le. N’ai pas peur.
Le petit garçon regarda chacun des adultes, se demandant s’il devait oui ou non parler. Puis il regarda son père qui lui fit un signe de tête lui disant de parler. Alors il demanda d’une petite voix :
-Qui c’est Khivar ?
Tout le monde le regarda avec des yeux ébahis. Michael se mit à la hauteur de son fils et posa la question qui brûlait toutes les lèvres :
-Où as-tu entendu ce nom ?
La réponse du petit garçon apporta encore plus de confusion, faisant naître des centaines de questions dans les esprits du groupe d’amis :
-J’ai entendu maman le dire. Elle rêvait et elle a dit : « Si seulement c’était si facile Khivar ! »
Michael regarda ce qu’il considérait comme sa famille. Tous semblait perdu. La dernière phrase de Jordan résonnait dans leur esprit.

… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 1:18

OUAIS!!!
Là j'ai de plsu en plus de chose qui me revienne en tête...
Il me tarde de savoir si c'est vrai ou si j'invente juste la suite toute seule comme une grande Razz
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 10:03

as tu une bonne mémoire ? On va savoir

Partie 7

Kyle avait décidé d’amener Jordan et Chrys au parc pour que Michael, Tess, Max, Isabelle, Maria et Alex puissent mettre de l’ordre dans ce qui se passait. Michael était dans tous ses états. Il faisait les cents pas. Personne n’avait parlé depuis le départ de Kyle et des garçons. Isabelle en eut marre de ce silence pesant et du manège de Michael :
-Michael ! Arrêtes de tourner en rond ! Tu vas me rendre dingue ! déclara-t-elle d’une voix excédée.
Il la regarda un instant et se passa une main dans les cheveux avant de déclarer :
-Je ne peux pas rester en place ! Cette histoire me fait perdre la tête. Que Liz connaisse Khivar de nom, d’accord ! On a eu à combattre Nicolas, elle le connaît. Mais c’est la phrase qui me dérange. Jordan a été clair sur ce qu’il a entendu. Mais qu’est-ce qui n’est pas si facile ? Et pourquoi avoir dit çà à Khivar bon sang ?!
-Je te comprend. Max venait de se lever et de se diriger vers son ami. Cette histoire m’inquiète aussi, et lors de notre dernière rencontre avec Khivar, il n’avait pas l’air décidé à faire ami ami avec nous !
-Pourquoi Liz ? Tous les regards se tournèrent vers Tess qui venait de prendre la parole. Quand elle vit leur regard interrogatif, elle expliqua : S’il avait quelque chose a demandé, pourquoi chercher Liz ? Après tout depuis sept ans, s’il voulait demander quelque chose à une humaine, il aurait été voir Maria, qui est beaucoup plus proche de Max. Et c’est après lui qu’il en a.
-Je suis d’accord avec Tess. Isabelle s’était levée à son tour pour rejoindre son amie. Et s’il avait voulu quelque chose d’important, il aurait essayé avec moi. Après tout, dans notre ancienne vie, nous étions amants. Pourquoi allez voir Liz, une humaine qui pour ainsi dire ne parle plus à Max, et avec qui il n’a aucun lien, aucunes affinités ?
-Cette histoire est de plus en plus complexe ! laissa tomber Alex.
-Le problème Alex, c’est qu’on a énormément de questions et aucunes réponses.
Michael se laissa tomber sur une chaise, complètement perdu. Il avait un mauvais pressentiment. Quelque chose au fond de lui qui lui disait que cette histoire était encore bien plus compliquée que çà, et qu’il ne venait d’entr’apercevoir que le sommet de l’iceberg. Il demanda d’une voix angoissée :
-Et maintenant, où est Liz ?


Liz avait marché sans vraiment savoir où elle allait. Son esprit était embrumée par les questions qu’elle se posait. Elle regarda autour d’elle et remarqua qu’elle était arrivée à la sortie de la ville. Elle ne savait pas pourquoi elle était là. C’était comme si une voix au fond d’elle lui montrait le chemin. Dans le lointain, elle distingua la forme d’un bâtiment. Non, d’une maison. Elle se dirigea vers la bâtisse. La chaleur étouffante du milieu d’après-midi l’empêchait de voir très loin. Elle s’approchait lentement de la maison qui se découpait dans le lointain du désert qui s’étendait à perte de vue derrière. La maison ressemblait à celle des Evans, à cela près que celle vers laquelle elle se dirigeait se trouvait presque dans le désert et qu’il n’y avait que très peu de pelouse devant. Elle avait soif et faim, mais elle tenait debout et continuait d’avancer. Une fois arrivée sur la terrasse, elle s’arrêta. La porte s’ouvrit sans qu’elle n’ait eu besoin de frapper. Elle reconnut immédiatement l’homme qui se tenait devant elle, l’homme qu’elle avait vu dans ses rêves, Khivar. Mais elle n’avait pas peur. Non, elle se sentait même bien. Comme si elle avait fait un long voyage et qu’elle rentrait enfin chez elle, avec les siens. Khivar la regarda et dit simplement, de sa voix rauque et envoûtante :
-Tu en as mis du temps avant de venir.
-Je veux des réponses.
-Ne restes pas dehors. Le soleil est mauvais, surtout pour une femme enceinte.
Il lui montra l’intérieur et elle rentra. Il posa une main son bras, et elle tressaillit, non pas par peur, mais à cause de la familiarité de ce geste. Il la conduisit vers le salon et elle s’installa sur le canapé. Elle était partagée entre deux attitudes. Une partie d’elle était mal à l’aise, ne savait pas ce qu’elle faisait là, et lui commandait de sortir, de s’en aller. Mais l’autre partie était à l’aise, soulagée d’être ici, heureuse. Et c’était cette partie qui l’emportait. Khivar, qui s’était absenté, revint avec une carafe de thé glacé et deux grands verres qu’il remplit. Puis il commença :
-Tu sais depuis combien de temps je te cherche Natalia ?
Je m’appelle Liz.
Il la regarda et secoua la tête :
-Tes parents adoptifs ne t’ont rien dit, pas vrai ?
-Adoptifs ?
-Tu sais Natalia, notre race vivait déjà sur Terre avant 1947. La famille Parker était l’une des plus anciennes familles. Notre mère a décidé de te confier à eux, parce qu’elle avait confiance.
-Notre race ? Notre mère ? Je suis humaine, tout comme ma famille. Et je n’ai pas été adopté.
Liz se défendait, mais au fond d’elle, un sentiment, un quelque chose lui disait que tout ce que lui racontait Khivar était vrai. Il continua :
-Quand ceux de notre race ont appris qu’on envoyait Zan, Valandra, Ava et Ruth sur Terre, dans des incubateurs pour qu’ils puissent un jour revenir et tous les sauver, ils ont décidés de faire pareil avec moi. Mais maman voulait qu’ils le fassent pour toi aussi. Tu était sa fille, son sang. Alors au lieu d’utiliser des incubateurs…
-…Elle a utilisé une mère porteuse…
-…Pour que tu es une famille. Tu crois que tes rêves sont uniquement le fruit de ton imagination ?
-C’est impossible !
-La vitesse de ta grossesse, tes pouvoirs, les flashs que tu as lorsque tu embrasses Ruth, ou quand tu embrassais Zan ?
-On s’aimait, c’est à cause de çà les flashs ! Et les pouvoirs sont une conséquence du sauvetage de Max ! Et la vitesse de la grossesse est le résultat …
-Non ! Maria et Michael s’aimaient quand ils étaient ensemble ! Ont-ils eu des flashs ? Max a sauvé Kyle, et ce dernier n’a aucuns pouvoirs ! Les femmes de notre race ont une grossesse de cinq mois.
-Non ! Je ne peux pas y croire !
-Tu ne veux pas y croire !
Liz s’était levée et se tenait devant la fenêtre. Elle refusait de croire à tout ce qu’il racontait ! Elle ne pouvait pas…non ! Elle refusait d’y croire ! Surtout pas si cela impliquait qu’elle soit la sœur de Khivar ! Ce dernier se rapprocha et la força à se retourner avant de plonger son regard dans le sien. Liz ne put détourner ce regard. Elle le connaissait si bien. Elle fut emportée par une vague de visions. Non, par une vague de souvenirs et elle se rendit compte qu’il disait vrai. Que toute sa vie n’avait été que mensonges. Sur Antar, elle était proche de Khivar, ils n’avaient même pas besoin de parler. Mais il avait voulu déclencher cette guerre, et ils s’étaient éloignés, ils avaient perdu le lien unique, le lien si fort qui les unissait. Elle éclata en sanglots et Khivar la prit dans ses bras, la berçant pour qu’elle se calme. Sa petite sœur avait toujours été sa pire faiblesse, son talon d’Achille. Le fait qu’elle refuse d’être de son camps l’avait détruit et l’avait rendu fou de rage envers la famille royale. Mais aujourd’hui, il n’allait pas la laisser s’éloigner. Elle était sa sœur, et elle allait devoir l’accepter !


Cela faisait plus de six heures que Liz était partie. Six heures qu’ils étaient rongés par l’angoisse. Six heures que des milliers de questions étaient apparues, les tourmentant sans cesse. Le téléphone avait sonné et Michael était parti répondre. Dans la salle de restaurant, personne n’osait croire à ce qui se passait. Michael et Liz étaient partis il y sept ans. Et alors que leur retour auraient dû être un événement heureux, tout ce compliquait. Et Liz disparaissait. Ils n’avaient pas eu le temps de parler normalement, comme ils auraient dû le faire, chacun racontant ce qu’ils étaient devenus. Isabelle parlait avec Alex, qui était devenus son mari quatre ans plus tôt. Kyle venait de ramener les garçons. Il était reparti au poste pour pouvoir trouver des pistes quand à la destination de Liz. Il avait ses entrées. En effet, il avait marché sur les traces de son grand-père et de son père et était devenu le shérif de la petite ville de Roswell, si souvent remuée par les évènements étranges. Tess et Maria étaient montées pour coucher les garçons. Maria commençait une carrière de chanteuse, et elle était assez connue au Nouveau Mexique. Quant à Tess, elle était revenue un an après son départ. Max avait été tellement heureux de retrouver son fils, qu’il s’était rapproché de la jeune extraterrestre. Ils s’étaient finalement mariés. Mais Max s’apercevait qu’il ne savait rien de Michael et de Liz. Qu’étaient-ils devenus ? C’est à ce moment que son ami entra et dit :
-Il y a quelque chose d’étrange !
-Quoi ? Plus étrange que ce qui se passe en ce moment ?
-Alex !
Isabelle venait de rabrouer son mari. Alex n’avait pas changé et faisait toujours de l’humour – ou au moins essayait – pour détendre l’atmosphère quand la situation devenait trop tendue. Tous les regard se tournèrent vers Michael qui après avoir fusillé Alex du regard dit :
-C’étaient les parents de Liz au téléphone. Enfin le premier coup de fil. Ils ont dits qu’ils allaient rester plus longtemps là-bas.
-Et c’est censé être étrange ?
Maria et Tess venait de faire leurs entrées dans la pièce. Michael continua :
-Ils avaient eu beaucoup de mal à partir car ils ne voulaient pas laisser Liz seule. Oui, enfin ils voulaient rester avec elle. Mais quand je leur est dit que Liz avait disparu, ils ont dit qu’elle reviendrait, qu’ils savaient qu’il ne lui était rien arrivé.
-Alors qu’ils auraient dû s’affoler et revenir en vitesse. Déclara Isabelle.
-Tout à fait Isabelle. Ils auraient dû être angoissés, revenir. Ils nous ont bien demandé de rappliquer quand vous avez disparu !
-Et si c’était fait exprès ?
Tout le monde se tourna vers Tess. Max regarda sa femme et demanda :
-Comment çà ?
-Rappelles-toi Max ! Tes parents ont dit que les Parker n’avaient pas eu l’air surpris plus que çà par vos origines. Et si il se passait quelque chose qu’on ignorait ?
-Comme quoi ?
-Mais j’en sais rien Max ! Je suis pas devin ! Mais j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qu’on ignore, et que c’est la clé !
Ils restèrent silencieux et s’aperçurent qu les paroles de Tess avaient beaucoup de sens. Elle avait raison, et étrangement, alors qu’ils auraient du se sentir soulagés, il ne l’étaient pas du tout, bien au contraire.
-Et le deuxième appel ?
-Quoi ?
Michael se tourna vers Isabelle qui répéta :
-Tu as dit qu’il y avait eu un deuxième appel. Qui c’était ?
-Oh, personne. C’était juste Patricia qui voulait prendre des nouvelles de Liz.
-Patricia ?
Michael se rendit soudain compte que ses amis ignorait tout de leur nouvelle vie alors il dit :
-Patricia tient l’entreprise de mode dans laquelle travaille Liz.
-Liz travaille dans la mode ??
Michael fut amusé par la surprise qu’il avait pu lire dans la voix de Maria. Il répondit :
-Oui. Elle a commencé au bas de l’échelle et aujourd’hui, elle est styliste. Elle est assez célèbre Boston.
-Je ne voyais pas Liz dans la mode. Et toi ? qu’es-tu devenu ?
-Je suis inspecteur dans la criminelle.
-Inspecteur ?
Max avait failli s’étrangler. Il déclara :
-Michael Guerrin ? Inspecteur ? Celui qui refusait toute autorité ?
-Eh ! Les gens changent Evans !
-Ah bah pour changer !
-Tu vas pas t’y mettre Isabelle ?!
Tout le monde partit d’un grand éclat de rire en voyant la mine ahuri de Michael. Mais le fou rire ne dura pas longtemps, et ils se remirent à broyer du noir.


Liz venait d’ouvrir les yeux. Elle était si épuisée qu’elle s’était assoupie dans les bras de Khivar. Dans les bras de son frère. Elle n’aurait su dire si elle se sentait plus perdue qu’avant. Elle se leva et descendit. Les voix qui parvenaient du salon lui étaient familières. Elle regarda les personnes présentes dans la pièce. Il y avait son père, sa mère – enfin, sa famille adoptive - et Khivar. Ils se tournèrent vers elle. Sa mère prit la parole :
-Je suis désolée Liz. On aurait dû tout te dire, mais on n’en avait pas le courage.
-Mais maintenant on va tout te dire. Sur ta vie d’avant, tes origines.
Liz regarda son père avant de se tourner vers son frère qui dit ce qu’elle redoutait tant :
-Et après, tu devras faire ce que tu n’as jamais fait sur Antar : un choix. Tu devras choisir ton camps Natalia. Michael ou moi.


… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 13:18

Oula ca sent pas bon du tout!
Mais moi je choisisrais Michael... (bhen tiens!!)
Sinon, j'aime assez... j'ai encore quelques souvenirs qui se prononcent de plus en plus...
Bon ben Khivar est déjà là...
Donc voyons voir la suite Razz
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 19:13

à vos ordres

Partie 8

Liz réfléchissait à tout ce qu’elle venait d’apprendre. Ou à tout ce qu’elle venait de se rappeler. Comme elle le savait déjà, la galaxie dans laquelle elle était née comportait cinq planètes dont Antar, sa planète natale. Mais sur cette dernière vivaient deux races. La race de Max était celle qui gouvernait. La famille de Khivar était une puissante famille. Seulement, la race de Liz aspirait ç un pouvoir partagé entre les deux peuples. La famille royale avait refusé ce partage et une résistance s’était crée, avec à sa tête Khivar. Natalia/Liz était tombée amoureuse de Ruth, le bras droit de Zan. Ils avaient eu une liaison et Natalia avait eu deux enfants. Seulement Ruth était marié à Valandra, la sœur de Zan, qui était aussi la maîtresse de Khivar. Ce que cette dernière ignorait, c’est que Khivar l’utilisait. Natalia était très proche de son grand frère, mais elle n’appréciait pas son comportement. Elle ne pouvait rien dire car elle entretenait une liaison avec Ruth qui ne pouvait pas se séparer de Valandra. Quand Khivar avait demandé à Liz de choisir entre lui et Ruth, la jeune fille avait refusé de faire un choix. Elle les aimait tellement tous les deux ! Elle ne voulait en perdre aucun. Finalement, tout avait fini dans un bain de sang, comme elle l’avait apprit en étant avec Max. Mais aujourd’hui, elle était à nouveau face à ce même choix. Le destin était-il donc déjà écrit pour que les évènements se répètent ainsi ? Liz refusait d’y croire. Dans cette vie, Michael était son mari, et non son amant uniquement.
Liz jeta un coup d’œil par la fenêtre. Quelque chose avait changé en elle, s’était réveillée. Mais elle se trouvait face à un choix impossible. Elle leva les yeux vers sa famille adoptive et son frère :
-Pourquoi faites-vous çà ?
-Pourquoi faisons-nous quoi ?
Sa mère ne semblait pas comprendre mais Liz s’en fichait. Elle s’adressait à Khivar uniquement. Elle le regarda dans les yeux et se leva :
-Tu sais ce que je ressens, tu sais ce que je pense de cette position, mais tu t’en fiche. Icic, Michael est mon mari, Khivar ! Mon mari ! Sais-tu ce que cela signifie ? Sur Antar, c’était mon rêve le plus cher !
-Mais comment va-t-il réagir ton cher Michael en apprenant tes origines ? La sœur de son pire ennemi ! Laisse-moi rire ! Si tu crois qu’il va t’accepter ! Tu es bien naïve sœurette !
-Les choses ont changées ! La famille royale à changer ! Max et Isabelle ont changé ! Rencontres-les ! Ils accepteront sûrement le partage du pouvoir ! Ils comprendront ! Je t’en prie ! Essaies ! Fais-le pour moi Khivar ! Avant de déclarer ta satané guerre, parles d’abord avec eux !
Khivar regarda sa sœur et sembla hésiter. Elle parlait avec son cœur, comme elle l’avait toujours fait et il se sentit fondre. Il détestait çà. A chaque fois que sa sœur voulait quelque chose, son instinct un peu trop protecteur se réveillait, il voulait lui faire plaisir et abdiquait. Il soupira :
-D’accord ! Tu as gagné Natalia. Donnes-moi le numéro du Crash, je vais les appeler et leur donner rendez-vous. Ils viendront, rien que pour toi.
Liz ne savait pas si cette idée était la meilleure. Mais elle était d’accord. Au moins, elle était sûr qu’ils viendraient.
-D’accord.
-Tu ne te montreras pas pendant l’entretien. Ils ne devront rien savoir sur toi. Tu entendras tout, mais je ne veux pas que tu te montres. On verra si tes amis sont si nobles que çà.
-Si tu veux. Mais ils l’accepteront. (pensées de Liz) Enfin je l’espère.


Il était six heures du matin et Michael était déjà debout dans la salle du restaurant. Déjà ? Non. En fait il n’avait pas dormi de la nuit. Comment pouvait-il dormir quand il s’inquiétait autant pour sa femme. Un bruit le força à se retourner. Il vit Max, Isabelle, Alex et Maria arriver. Tess était restée chez elle et gardait Chrys et Jordan. Michael les regarda et se sentit soulagé. Au moins était-il entouré. Il allait parler quand le téléphone sonna. Il décrocha :
-Allô ?
-Rath ! Mon ami !
Michael se tut et regarda les autres. Ils comprirent immédiatement que ce n’était pas un coup de fil ordinaire. Cette idée fut confirmée quand ils entendirent Michael demander :
-Comment va Liz ?
-Elle va bien. Ne t’inquiètes pas pour çà.
-Que veux-tu Khivar ?
-Ouh ! Ravi que tu te souviennes de mon nom. Valandra est-elle aussi belle que dans mon souvenir ?
-Çà ne te regarde pas. je suis déjà assez énervé ! Laisse-moi parler à Liz !
-C’est moi qui donne les ordres Rath. Alors écoutes bien : on va organiser un petit entretien. J’ai beaucoup de choses à vous apprendre. Tu viendras bien sûr avec Zan et Valandra. Alors, tu es d’accord ?
-Et tu libèreras Liz ?
-…oui.
-D’accord. Où on se retrouve ?
Khivar lui indique la maison à la sortie de la ville et l’heure du rendez-vous. Puis Michael se tourna vers ses amis et leur expliqua la situation.

Il regardèrent la maison. Kyle gardait les garçons et Alex et Maria avaient insisté pour venir. Liz était leur meilleure amie, et ils ne l’abandonneraient pas. Ils sortirent de la voiture et se dirigèrent vers le porche. La porte s’ouvrit sur Khivar. Il leur fit signe d’entrée et les dirigea vers le salon. Ils ne dirent rien et Khivar prit la parole :
-Bon, je crois que comme moi, vous n’appréciez pas cette situation, alors je vais aller au but. Que savez-vous de la guerre qui a éclaté sur Antar ?
-Que c’est toi qui l’a déclenchée. Dit Michael d’un ton sec et coupant.
-Je te l’accorde, mais si ton roi avait été compréhensif, on en serait jamais arrivé là !
-Ça va être de ma faute maintenant ? pourtant, c’est toi qui viens d’enlever Liz, non ?
Max avait parlé d’un ton exaspéré. Khivar eu beaucoup de mal à ne pas leur révéler que c’était Liz qui était venue et non l’inverse. Mais il continua :
-Sur Antar, il y a deux races. La mienne et la votre. Seul problème : la votre gouverne toute la planète. Mon peuple demandait uniquement que le pouvoir soit partagé entre nos deux ethnies. Les décisions ne pourraient être prises qu’en accord avec nos deux gouvernements. Mais vous avez refusé. Après, une résistance s’est forme, et vous connaissez la suite.
-Si tu veux que le pouvoir soir partagé Khivar, commença Max d’un ton qui n’appelait aucunes protestations, c’est non. Surtout pas avec toi à la tête de ton peuple.
-Pourquoi moi ? Notre représentant sera élu ! Là, nous vivons dans une dictature ! Je veux juste établir une égalité dans notre monde ! Pourquoi es-tu si têtu ?
-Je ne te fais pas confiance. Dit Max
-Et je suis tout à fait d’accord avec mon frère ! relança Isabelle.
-Mon mari et ma belle-sœur ont raison ! On ne peux pas te faire confiance ! dit Tess.
-Ils ont raison Khivar ! Comment peut-on te faire confiance ? Tu as déclenché cette guerre ! Et par ta faute des millions d’innocents sont morts ! Michael s’était levé et fusillait Khivar du regard.
Khivar avait fait son possible pour garder son calme. Mais là, s’en était trop ! Il se leva à son tour et grogna :
-Cette guerre est autant ma faute que la votre ! Mon peuple ne demandait que l’égalité ! Et si ce n’était pas moi qui avait mené mon parti, cela aurait quelqu’un d’autre !
-Mais c’est toi qui le mène ! Et ça change tout !
Isabelle toisait Khivar. Ce dernier ne put en supporter d’avantage :
-Vous ne voulez rien entendre ? Soit ! Alors vous allez l’avoir votre guerre ! Mon peuple sera libre ! Et à n’importe quel prix !
-Même celui de milliers de vie ? Tu n’es qu’un monstre ! T’en rends-tu contre ?
Tess s’était levée et parlait avec dédain et colère. Michael allait parler quand la voix qui s’éleva leur fit froid dans le dos :
-Un monstre ? Il ne fait que prendre la défense de son peuple ! Vous nous conduisez à une mort certaine et c’est lui le monstre ?
Liz venait d’entrer dans le salon. Elle avait promis à son frère de ne pas s’en mêler mais c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Elle avait crû en ses amis, en son mari. Son frère ne voulait que la liberté pour son peuple. Un pouvoir partagé, était-ce si difficile ? Mais ils refusaient, voulant garder le pouvoir. Et ils rejetaient la faute sur Khivar ! C’était injuste, et Liz devait intervenir. Elle croisa le regard de son mari qui dit d’une voix effrayée :
-Non Liz ! Pas toi !


… à suivre …
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 20:37

ben faut la comprendre la petite Liz....
j'aurais fait pareil... quoique... question confiance en Khivar...
enfin, j'avais oublié cette partie Razz
donc merci!!
vite vite la suite Razz
(et tu n'es pas à mes ordres Razz)
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MessageSujet: Re: Retour à Roswell   Retour à Roswell EmptyVen 8 Avr - 22:05

d'accord je ne suis pas à tes ordres, voilà quand même la suite

Partie 9

Michael regardait sa femme. A vrai dire tous les occupants regardaient Liz. Mais Michael parla le premier :
-Liz ? Est-ce que ça va ?
-Ne t’inquiètes pas pour moi Michael.
Liz avait parlé d’un ton distant. Max la regarda et demanda :
-Tu n’es pas sérieuse en nous accusant de tuer tous ces gens ?
-Si je le suis, Max ! Khivar ne demande qu’un pouvoir partagé ! Ce n’est rien ! C’est même logique ! Deux races vivent sur cette planète ! Deux ! Pourquoi une seule gouvernerait-elle ? Que sait-elle des besoins de l’autre ?
-Khivar ne veut que le pouvoir ! Il se fiche bien de sa race !
-Khivar a toujours cherché le meilleur pour les siens ! S’il a des défauts, ce n’est pas l’égoïsme comme toi !
-Liz !
-Non ! Ca suffit ! La vérité Max, c’est que tu veux garder ton sacro-saint pouvoir pour toi uniquement !
Personne ne reconnaissait la jeune femme. Ils avaient la chair de poule, et un mauvais pressentiment qui ne fit qu’augmenter quand Khivar ouvrit la bouche :
-Tu vois bien qu’ils ne veulent rien entendre ! Je te l’avais dit Natalia ! Je t’avais prévenu ! Maintenant tu sais que j’ai raison ! Tu dois choisir Natalia ! Et après ce que tu viens d’entendre, ton choix devrait couler de source !
Liz jeta un regard meurtrier à son frère et n’entendit pas la question de Tess :
-Pourquoi l’appelles-tu Natalia ? Elle s’appelle Liz.
Liz ne sembla pas les entendre. Ils se tournèrent vers elle et tous attendirent des explications. Ils restèrent bouche-bée quand ils virent la réaction de Liz et essayèrent de comprendre ce qui se passait :
-Pour toi tout est toujours simple Khivar ! Il y a le noir ou le blanc ! Mais bon sang ! Peut être qu’avant tu te tapais Valandra, mais ce n’est pas le cas dans cette vie ! Moi je me tapais Ruth ! Mais là, je suis sa femme, la mère de son fils et je suis enceinte ! C’est ma famille ! Au même titre que toi ! Tu me demande de choisir entre mon mari et mon frère ! C’est un choix impossible, et tu le sais aussi bien que moi !
-J’ai toujours été là pour toi Natalia ! Toujours ! Ruth n’a pas quitté sa femme pour toi ! Moi, j’ai tout sacrifié ! Tout !
-Mais là, nous vivons une autre vie ! Nous avons changé !
-Changé ?! Regarde ton cher Max ! Est-ce qu’il a changé ? Je me fiche bien d’être au pouvoir ! Mais lui ne s’en fiche pas ! Il ne veut rien comprendre ! Il ne veut rien savoir, et juge sans savoir !
-Tu ne déclareras pas cette guerre Khivar.
Liz avait parlé d’un ton calme. Ce n’était pas un ordre mais une certitude qu’elle déclarait. Quant à Max, Michael, Isabelle, Tess, Maria et Alex, ils regardaient la scène complètement perdus, sans savoir sur quel pied dansé.
-Et qu’est-ce qui te rend si sure ?
-CA SUFFIT !!!
Michael se jeta à la gorge de Khivar, qui, trop occupé à se disputer avec Liz n’avait pas vu le coup venir. A vrai dire, personne n’avait prévu la réaction de Michael. Pris au dépourvu, Khivar n’eut pas le temps d’utiliser ses pouvoirs et les deux hommes roulèrent sur le sol. Max et Alex se précipitèrent pour retenir Michael pendant que Liz regardait la scène. Quand ils furent séparés, Liz se plaça devant son frère et dit d’une voix calme :
-Je rentre chez moi. Ne déclenches pas cette guerre. Je repasserai à la fin de la semaine.
-Tu ne repasseras jamais ! Michael avait parlé d’un ton rude mas Liz n’avait pas d’ordre à recevoir.
-Michael, tais toi !
Elle grimpa sur la pointe des pieds et embrassa Khivar sur la joue, ce qui énerva encore plus Michael, qui complètement perdu, avait besoin de taper sur quelque chose. Liz profita de ce baiser pour parler à Khivar par télépathie :
-J’essaierai de les convaincre. S’il te plait, ne fais pas tout rater en déclarant une guerre inutile.
Puis elle regarda vers la cuisine :
-Papa, Maman, j’y vais ! Prenez des vacances, j’ai besoin du Crash !
-Bien sûr ma chérie. Au revoir.
-Alors là, je suis complètement perdue ! laissa tomber Maria en voyant Mme Parker surgir dans la pièce pour embrasser sa fille.
-Tu n’es pas la seule dans ce cas. Enchaîna Isabelle
Tout le monde était dans le même cas que les deux jeunes femmes. Liz les suivit sans un mot. Le trajet jusqu’au Crash se fit en silence. Tout ce petit monde brûlait de poser des questions à Liz pour avoir le fin mot de cette histoire, mais personne n’osait. Quant à le jeune femme, elle était occupée à se demander comment elle allait leur dire la vérité. Leur dire qu’elle était aussi une extraterrestre, et pas n’importe laquelle : la sœur de leur ennemi.
Quand ils arrivèrent au Crash, tous étaient silencieux. Une fois à l’intérieur, Liz passa derrière le bar pour se servir à boire. Michael ne put se retenir plus longtemps et éclata :
-Bon sang ! Qu’est-ce qu’il se passe Liz ? Que faisait tes parents là-bas ? Pourquoi Khivar t’appelait Natalia ? Pourquoi te montrais-tu si tendre à son égard ? Et quel est cette histoire de choix ??
Liz ne leva pas la tête et fixa le contenu de son verre. Elle devait tout leur dire maintenant. Maria parla d’une voix suppliante :
-Liz ! Je t’en prie ! Que se passe-t-il ? On s’est fait un sang d’encre et…
-Ça a commencé lors de ma première grossesse. Dit-elle en coupant Maria. Je faisais des rêves, qui étaient tellement vrai ! Je me sentais si bien ! Et au réveil, j’oubliais tout. Ça ne me paraissait pas important. Ce n’était que des rêves.
-Mais en fait c’était plus que çà. C’était des souvenirs. Dit Tess en comprenant où voulait en venir Liz. Cette dernière hocha affirmativement la tête. Sous le regard incrédule du groupe, elle s’expliqua : Quand j’était avec Nacedo, c’est comme çà que j’ai revécu ma vie. Que je m’en suis souvenue.
-Mais Liz est humaine ! s’exclama Max
Liz les regarda et décida d’aller droit au but :
-Je le croyais autant que toi. Mais mes parents…adoptifs auraient dû me dire la vérité à mon dix-huitième anniversaire. Mais j’étais déjà partie. La vérité c’est que je suis Natalia, la sœur cadette de Khivar. Liz détourna le regard quand elle vit une profonde incrédulité se dessiner sur leur visage. Sur Antar, Ruth trompait Valandra avec moi pendant qu’elle était avec Khivar. Mais Ruth ne l’a jamais quittée, bien que nous ayons eu deux enfants. Khivar vous a fait la même requête que cette après-midi. Il voulait un pouvoir partagé entre les deux races mais Zan a refusé. Une rébellion a éclaté, et Khivar m’a demandé de choisir mon camps. J’ai refusé. J’aimais trop Ruth et Khivar pour me séparer de l’un ou de l’autre. On est tous mort et vous connaissez la suite.
Les amis digéraient tout ce que Liz venait de leur dire. Michael ouvrit la bouche et la referma aussitôt, comme la plupart des personnes, il était perdu. Liz, une extraterrestre ? La sœur de Khivar ? Il allait leur falloir du temps pour l’accepter.
-Salut tout le monde !
Ile se tournèrent vers Kyle qui fit son apparition avec Jordan et Chris. Son père les suivait. Quand ils virent la tête de leurs amis, le sourire de Kyle se figea et dit après avoir jeté un rapide coup d’œil dans la pièce :
-Euh…Liz est là. Alors pourquoi vous faites ces têtes d’enterrement ?
-Liz n’a pas été enlevée. Dit Tess en regardant la jeune femme. Kyle ne comprenant pas demanda :
-Mais elle avait disparu. Et elle était avec Khivar alors, si elle n’a pas été enlevé…Excusez-moi, mais là je suis perdu.
-Elle y a été de son plein gré. Enchaîna Tess.
-Plutôt que de tourner autour du pot, dites-nous ce qui se passe ! s’impatienta Jim Valenti.
-Ce que Tess veut dire c’est que Khivar est mon frère. Déclara Liz tranquillement.
-Ton…Ton quoi ? balbutia Kyle sous le choc. C’est impossible. Khivar est un extraterrestre !
-Expliquez lui, je monte. Souffla Liz avant de se diriger vers les escaliers.
-Ça serait plutôt à toi de tout expliquer Liz. Tu crois pas ? demanda Tess
Liz se retourna et se dirigea vers Tess. Elle commençait à en avoir marre de Tess et de toute ces réflexions. La blonde n’avait aucun droit de la juger. Elle l’a fixa dans les yeux et se connecta. Tess ne put rien faire et elle écouta ce que Liz lui dit par télépathie :
-Ecoutes moi bien Tess. Si çà avait été moi, il y a longtemps que je t’aurais tuée pour nous avoir trahis. Mais tu es encore en vie et mariée à Max. Tu as eu ce que tu voulais. Je suis enceinte, j’ai des pouvoirs, je suis de mauvais humeur et je ne t’ai jamais aimée. Je pourrais bien perdre patience si tu continues à me provoquer, et un accident est si vite arrivé…
Liz fit demi-tour et après avoir jeté un regard noir à Tess sortit de la salle.
Les membres du groupe savaient qu’ils s’étaient passés quelque chose, mais n’étaient pas intervenus, ne sachant pas quelle serait la réaction des deux filles. Ils virent Liz se détourner après avoir fusillé du regard Tess. Cette dernière avait pâli. Elle alla s’asseoir en silence sur une chaise. Max s’approcha de sa femme et demanda :
-Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Rien. Ne t’inquiètes pas.
-Elle s’est connectée ?
-Oui … ou non. Elle est télépathe.
-Télépathe ? Elle parle dans la tête des gens ? Lit les pensées ? demanda Alex après avoir déglutit.
-Oui. Souffla Tess
-Bon ! Maintenant, je commence à en avoir marre ! hurla Jim Valenti. Que se passe-t-il ici ??
Michael prit une grande inspiration. Liz était sa femme, c’était donc à lui de tout expliquer.
-D’après ce que nous avons compris, Liz est une extraterrestre. Et pas n’importe laquelle. C’est la sœur de Khivar. Ses parents en sont aussi.
-Attends ! Jeff et Nancy Parker ? s’exclama Jim dont le visage était déformé par la surprise.
-Oui. Ils auraient dû révéler ses origines à Liz quand elle avait dix-huit ans. Mais elle n’en a jamais rien su comme nous étions partit. Ils semblent aussi que nous ayons été amants dans notre vie antérieure. C’est aussi embrouillé pour vous que pour nous.
-Que voulait Khivar ? demanda Kyle
-Le partage du pouvoir. Sur Antar, il y a deux races. La sienne et la notre. La notre gouverne. Il veut que ce pouvoir soit partagé.
-Et que lui avez-vous dit ?
-Nous avons refusé ! s’exclama Max
-Et qu’en pense Liz ? demanda Jim
-Liz ? Pourquoi parles-tu de Liz ? demanda Michael surprit par la question.
-Ce que mon père veut dire c’est que si Liz est la sœur de Khivar, alors la race qui veut le partage du pouvoir est SA race. Elle veut peut-être la même chose que son frère. Déclara Kyle qui avait suivit le raisonnement fait par son père.
-On n’avait pas pensé à cela. soupira Michael. Qu’est-ce qu’elle veut ?
-Chez Khivar, elle avait l’air d’être dans le camps de son frère. Souffla Maria. Quand toutes les têtes se tournèrent vers elle, elle enchaîna : Rappelez-vous comment elle est entrée dans le salon en prenant la défense de son frère. Max, elle vous a accusé d’être les vrais responsables de la guerre.
-Elle ne nous trahira pas ! dit Michael sûr de lui.
-Je vous ai trahis pour moins que çà. Dit Tess d’une voix qui fit froid dans le dos.
Un lourd silence s’abattit sur le groupe, plongé dans leur réflexion. Ils ne s’étaient pas aperçus que Liz les avaient écoutés, cachée derrière la porte. La dernière phrase avait fait son chemin dans sa tête. Ils n’avaient pas confiance en elle. Tout de suite, ils ont émis l’hypothèse qu’elle les trahirait, et personne n’a pris sa défense à part Michael. Et encore, il n’avait pas beaucoup protester. Ses yeux s’embuèrent et des larmes se mirent à couler doucement le long de ses joues. Elle ne les essuya pas et monta en soupirant :
-Ils croient que je vais les trahir ? Si c’est ce qu’ils veulent. Je croyais qu’ils avaient changé. Mais je me suis trompée. Khivar a peut-être raison. Je devrais peut-être choisir mon camps. Et retourner près de ceux de ma race, de ceux qui me comprennent, qui croient en moi.

… à suivre …
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