une fille étrangère

voici ce quem'a envoyée une internaute

PARTIE 1 : Soupçons confirmés
Voix Off : « 12.03.98 : Cher Journal,
Je m’appelle Liz Evans et j’ai 14 ans et demi. Aujourd’hui, comme tous les ans, je suis allée en vélo à l’endroit où ceux qui m’ont recueillie voici 10 ans presque. Ce sont des bohémiens qui ont été massacrés par un groupe de motards sans une raison apparente. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout cela. Pour moi, ces bohémiens sont les premières personnes qui m’ont connue et protégée jusque ce jour fatal. C’est grâce à eux que j’ai été sauvée. Que Dieu les préserve.
Mais une chose étrange s’est produite lorsque j’allais là bas. Eh bien, quatre jeunes sont allés au même endroit que moi, enfin, presque. En fait, il y a juste un rocher géant qui nous séparait. Ces jeunes là sont venus en vélo comme moi, mais je reconnais une voix d’un d’entre eux. Il s’agit de celle de Max, mon frère adoptif. En effet, il n’est pas venu tout seul : à côté de lui, il y a Isabel, sa sœur, Michael et Tess, ses amis. Bizarrement, ils s’approchent du mur d’une falaise comme s’ils savent où aller et Michael le touche à un endroit précis, je ne sais comment. Là, une porte s’ouvre, non plutôt une grotte. Oui, on dirait que c’est une grotte. Ils s’y sont entrés.
J’ai failli y entrer moi aussi. Cet endroit me paraît familier. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que je suis venue me mémoriser de l’assassinat des bohémiens, je me sens bien là bas. Malgré ça, j’ai eu le réflexe de reprendre mon vélo et de rentrer à la maison dans un seul but de t’écrire. J’ignore pourquoi faire ça, mais j’ai besoin de te raconter un tel phénomène, comment dire, … surnaturel. Oui, c’est extraordinaire ce qu’ils ont fait. Je ne sais pas pourquoi je les admire, mais cela va te paraître… anormal. Je vais te dire pourquoi :
Depuis toujours, je savais qu’ils me cachaient quelque chose avec ses amis Michael et Tess. Aujourd’hui, j’en ai la preuve : Michael a utilisé ses pouvoirs pour ouvrir la porte d’une grotte. Etrangement, en voyant Michael l’ouvrir, j’ai ressenti une tension brutalement agrandie en moi et en même temps, j’ai senti une odeur surprenante. On dirait un repas brûlé… Je ne sais pas comment le décrire, mais c’est très désagréable. Mais en ressentant tout cela, j’ai le sentiment qu’ils ne sont pas, sur cette Terre, les seuls… extraterrestres. »
Liz ferme son journal et le cache sous son oreiller, lorsqu’elle entend une sonnerie retentit à la porte. Comme elle est seule à la maison, elle descend de sa chambre et ouvre la porte. Une jeune fille blonde aux yeux bleus, très coquette, - tout le contraire de Liz Evans- entre en disant à son amie :
F : - Salut Liz ! J’espère que tu sais qu’on doit se voir aujourd’hui ?
LE : - Oui, Maria, tu me l’as répété cent fois hier après midi. Bon, allons dans le salon.
Maria suit sa copine et s’assit sur le canapé en attendant que Liz revienne avec des mets et des boissons. Après que cette dernière s’assit confortablement sur un fauteuil, Maria ouvre sa bouche et commence :
MD : - Liz, avant de commencer, tu ne sais pas ce qui m’est arrivée ce matin. Il y a un garçon au magasin de ma mère. Il est très sexy ! Il a de beaux yeux verts bleus et des cheveux châtain clair. Il est croquant ! Il est venu parce qu’il veut acheter les fioles d’huile. Et ça tombe bien, ce matin là, ma mère est absente ainsi que mon frère Jon. J’ai dû parler avec lui et eh bien, on a découvert bien de points communs ! Il est comme moi, il croit aux huiles ! Il …
LE : - Stop ! Pardon, mais montre moi ton contrôle, s’il te plaît. Ria, on peut en parler mais après le soutien. Ok ?
Liz connaît suffisamment sa copine pour deviner quelque chose qui n’allait pas derrière ses magouillages. Elle l’a rencontrée lorsqu’elles étaient en primaire et elles avaient un point commun : les hippies. En effet, la mère de Maria est hippie et elle croit comme ont cru les bohémiens qui ont recueilli la petite Liz.
Mais seule une tache sombre est toujours présente dans le passé de la jeune fille brune : elle ne se souvient pas du tout de sa vie avant que les bohémiens ne la recueillissent. Mais Liz se ressaisit : elle est là pour aider sa copine Maria, qui n’est pas aussi douée qu’elle au collège.
MD : - Euh, ok. Liz, comment as tu su que… enfin j’avais eu mon contrôle ?
LE (sourit) : - Facile. Au début, tu es gênée et après, pendant ton récit, tu agites et tu détournes tes yeux dans tous les sens. Bon, allez, donne moi ta copie.
Maria s’exécute. Liz lit la copie de son amie et fait des calculs dans sa tête. Elle sourit en voyant son amie désespérée et elle dit d’un ton doux :
LE : - Ria, ne te décourage pas, c’est mieux qu’avant. C’est facile… Regarde…
Les filles travaillent sans arrêt jusque l’arrivée des aliens. Liz interrompt son amie :
LE : - Ca suffit pour aujourd’hui. On a bien travaillé. Tu as compris mes explications ?
MD : - Oui, oui, parfaitement ! Tu es la meilleure ! Euh, je peux continuer mon récit ?
LE : - Euh, si tu préfères demain, ça ira ? Ils sont là…
MD : - Qui ils ? (en apercevant Max et les autres) Oh, bonjour. Je ne vous avais pas vus.
ME : - Bonjour.
MG : - Quel récit ? Encore un de tes conquêtes ?
MD : - Hum, ça ne te regarde pas !
Liz raccompagne Maria jusqu’à la porte, la jeune fille blonde est agitée et s’empresse de s’en aller en disant à Liz :
MD : - Bon, ok à demain.
LE : - Ouais. A demain. Attention la mar… (Maria trébuche, tombe et se relève en marmonnant) … che. Ca va ?
MD (grommela) : - Ouais, ça va…
Son amie partie, Liz referme la porte, et entend les rires de Tess en soupirant. Elle entre furieuse dans le salon, se place devant Tess et lui dit :
LE : - Tess, je ne te permets pas de te moquer de ma copine Maria ! Je ne sais pas de quoi tu es faite, mais une chose dont je suis sûre, c’est qu’ils ont oublié de mettre un éclair sur ta bouche !

Tess veut répliquer, mais Max tient son bras pour lui faire comprendre qu’elle ne doit pas riposter Liz. Le jeune homme connaît Liz depuis qu’ils sont adoptés par les Evans et ils ont grandi ensemble. Il sait de quoi est capable sa sœur adoptive, mais aussi Tess. Celle-ci à moindre menace n’hésite pas à utiliser ses pouvoirs. Et sa sœur doit l’ignorer. Sinon Max et les autres se voient obligés de lui révéler la vérité en mettant leurs vies en péril et de quitter sa famille si Liz les trahisse. Mais Max ne peut y résoudre : il aime autant sa sœur que ses parents adoptifs, tout comme Isabel, Michael et Tess. Il ne peut se permettre de laisser Tess réagir comme elle lui semble. Elle lance à son ami un regard noir, mais Max lui dit tout simplement :
ME : - Laisse la.
Pendant ce temps là, Liz prend ses affaires et monte en laissant les aliens se discuter entre eux.
Installée sur son lit, Liz relit ses cours et quelques instants plus tard, des mots résonnent dans sa tête :
LE : - Les yeux verts bleus… L’assassin a les mêmes… Kévin aussi…
En effet, juste après l’assassinat des bohémiens, Liz s’est retrouvée dans un coffre de Jeff grâce à eux. La petite fille de 6 ans parle à peine, ignore son nom, répétait tout simplement « Pan, pan, rouge, rouge, va t’en ». Jeff Parker comprenant qu’il s’agit d’un meurtre avertit le shérif Valenti et plus tard, apprenant que la petite fille n’est qu’une survivante d’un massacre des bohémiens, il décide avec sa femme Nancy de l’adopter. Même s’ils ont un autre enfant, Kévin Parker, ils sont heureux de pouvoir accueillir Liz. C’est eux qui lui ont donné son prénom et son nom : Elizabeth Parker. La petite fille vécut heureuse mais le bonheur est de courte durée. Heureuse jusque le soir où sa famille est morte périe dans un incendie, suivie d’une explosion. D’après les experts, Jeff a dû mal fermer le gaz et a fumé. Cela a provoqué un éclatement, puis un incendie tuant sa femme et son petit garçon. Sauf la petite fille... Les pompiers ont pu la sauver. Sauver, ce n’est pas le bon mot. Mais les pompiers sont arrivés et ont fait tout pour que les flammes s’éteignent. Ce n’est qu’à l’aube, ils ont trouvé une petite fille intacte dans un coin de sa chambre sans aucune blessure. Elle est soignée par les médecins et ces derniers diagnostiquent chez elle un traumatisme crânien dû au premier choc et le deuxième choc lui est fatal : la petite fille ne peut plus se rappeler de sa vie avant que les bohémiens ne la recueillissent. Tout est blanc avant ses 6 ans. Sauf la nuit où elle a assisté au meurtre de sa « première famille » et où sont morts les Parker.
La jeune fille secoue sa tête en mettant ses mains sur ses tempes.
LE : - Maudite mémoire… Si seulement je saurais d’où je viens et qui je suis.

Mais elle continue de revoir les fresques de sa vie d’après la famille Parker et sourit. Ses parents actuels, les Evans, lui ont dû raconter quand elle est en âge de savoir, c’est à dire récemment. A 14 ans. Quand elle est en pleine période d’adolescence. Elle savait depuis longtemps que les Evans ne sont pas ses vrais parents. Ca a été dur, mais Liz devait le savoir et avoir le cœur net. Par bonheur, rien n’a changé dans leurs relations. Elle et ses parents sont plus proches qu’ils ne l’ont été. Avec Max et Isabel, bien sûr.
La petite fille brune aux yeux noisettes foncés, après avoir séjourné dans un hôpital, est ensuite placée dans un orphelinat en attendant que les procédures du testament des Parker soient en place. C’est ainsi que les Evans, les principaux intéressés du testament, ont hérité Liz et le restaurant. Ils l’ont alors adoptée en lui donnant son nom et ont rénové le Crashdown en souvenir de ses meilleurs amis les Parker.
Ensuite, en Août, exactement, de retour de Santa Fe, les Evans ont trouvé deux enfants presque tous nus, se sont battus pour les garder et les élèvent finalement avec Liz. Ce sont Max et Isabel.
La jeune fille sourit tristement en pensant aux bohémiens qui l’ont accueillie, puis aux Parker qu’elle n’a pas eu le temps de les appeler « Papa, Maman ». Les Parker, morts péris, les bohémiens aussi, mais pas elle. Pas la petite fille. Pourquoi en est elle sortie ? En est elle la cause de tous ces morts ? Ils sont morts par sa faute… Sa faute ? Peut-être pas… Ses parents, en question, les Evans sont toujours vivants. Liz hausse ses épaules. Elle se dit que c’est peut-être le Dieu qui a voulu cela. Tout comme ses frère et sœur adoptifs.
A moindre pensée pour eux, Liz se frissonne. Elle savait dès le début que Max et Isabel la cachent quelque chose de grave. Elle le sentait, mais ne parvenait pas à trouver quoi. Sa visite dans le désert lui a servi de déclencheur : Max, Isabel, Michael et Tess sont des aliens. Mais Liz a le sentiment qu’ils ne sont pas seuls… A ces mots, Liz tremble sans se rendre compte.

Une voix fait sortir Liz de ses pensées, il s’agit d’Isabel :
IE : - Liz ! Mais, tu trembles !
LE : - Oh, ce n’est rien, Isa…. Vous avez terminé ?
IE : - Oui et on va préparer à manger. Papa et maman rentrent demain soir.
LE : - Ok, j’arrive.


Le dîner se termine tard. Max se lève et débarrasse son assiette et ses couverts. Liz et Isabel l’imitent. Après avoir déposé son assiette et ses couverts dans le lave vaisselle, Liz prend une pomme et la croque sous les regards de Max et d’Isabel. En s’apercevant, elle ne peut s’empêcher de les demander :
LE : - Qu’est qu’il y a ?
ME : - Oh, rien.
Mais, il ment mal. Liz le connaît suffisamment pour détecter le mensonge de son frère et ne fait aucun commentaire. Elle sait qu’il s’agit d’une petite incidence avec Tess. En réalité, elle la déteste et en même temps elle la craint, mais elle ne peut se permettre de la voir se moquer de sa copine Maria. En plus cette fille est amie avec ses frère et sœur.
Isabel intervient, comme si elle avait lu dans les pensées de sa sœur :
IE : - Liz, je sais ce que tu ressens pour Tess. Mais ne fais pas attention à elle…
LE : - Ah ouais ? Vous croyez qu’elle le fait exprès ? Au fait, je vous ai vu au désert ensemble.
Liz regrette d’avoir prononcé ces dernières paroles, mais elle n’en peut plus. Ca fait tellement longtemps qu’elle a des soupçons à leurs égards. Elle mord ses lèvres en voyant ses frère et sœur crispés, se regarder. Silence. Ce fut Max qui le rompt en l’interrogeant :
ME : - Liz, que faisais tu là bas ? Tu étais censée retrouver tes amis et faire une balade avec eux au lac !
LE : - Ca ne vous regarde pas.
IE : - Liz…
LE : - Bon, d’accord, je vous ai menti. Je… Je suis allée… à Arqueuleuse… en vélo, histoire de visiter les falaises.
Elle espère que Max et Isabel la croient, mais elle est incapable de les révéler qu’elle allait à la tombe des bohémiens. De plus ils savent que leur sœur est une mordue de sciences. Oui, cela pouvait tenir debout. Liz les vit à demi convaincus et les empêche de la questionner une fois de plus en intervenant :
LE : - Et vous ? Que faisiez vous là bas ?
ME (en regardant Isa) : - Nous sommes allés explorer les grottes. Histoire d’admirer leur contenu, n’est ce pas Isa ?
IE : - Oh oui, c’est fabuleux !
LE (pas convaincue) : - Ok. Inutile de nous discuter. Mais c’est dégueulasse quand même de vous voir ligués contre moi, comme si vous avez quelque chose de spécial entre vous pour me contrer.
IE : - Liz, non, on ne contemplait pas du tout contre toi qui es notre sœur !
LE : - Ah vraiment ? Est ce qu’on est vraiment une famille ? Des fois je me demande qui vous êtes vraiment pour moi. C’en est trop, je m’en vais.
Liz s’en va, au passage, elle prend son blouson et claque la porte en sortant de la maison. Laissant Max et Isabel stupéfaits. La jeune fille blonde parvient à parler :
IE : - Tu crois qu’elle devine quelque chose ?
ME : - Possible, mais elle ne nous dit pas tout. Nous devons être plus prudents avec elle.

Liz se promène dans le parc de Roswell dans l’obscurité. Tout est calme. Elle aime beaucoup ça et n’a pas besoin d’une lampe de poche pour éclairer le chemin. Au contraire, elle voit très bien de ce qui se passait autour d’elle. Subitement, elle ressent une tension monter en elle et sent l’odeur désagréable, comme ce matin dans le désert… Elle cherche à savoir d’où provient cet odeur. Ce ne peut pas être Max, ni Isabel. Elle vient de les quitter en les laissant en plan. Au moins que ce soient Michael et Tess…
Un bruit survient dans un quartier étroit et Liz voit une lueur blanche bleue illuminer en projetant un homme. La jeune fille accourt vers cet endroit et secoue l’homme, mais elle constate que celui-ci est évanoui. Prise de peur, elle lève sa tête pour voir l’agresseur, mais elle est figée : il s’agit d’Alex Whitman, son meilleur ami.
Celui ci s’avance et s’arrête quand il a lu dans les yeux de son amie. Liz est terrifiée, mais déterminée à savoir comment il a fait pour valser. Alex s’apprête à lui expliquer, mais Liz le devance :
LE : - Tu es… un extraterrestre ?
AW (surpris) : - Oui. Ne le répète à personne, ma vie est entre dans tes mains…
LE : - Sois rassuré. Pour… Pourquoi as tu fait valser cet homme là ?
AW : - Il m’a agressé et pour me défendre, je n’ai pas pu m’empêcher de l’envoyer.
LE : - Que fais tu là à cette heure ?
AW : - Je me promenais. Je n’arrive pas à dormir avant plusieurs heures. Ne le dis non plus à mes parents. Ils ne savent rien de… mon vrai côté. Et toi, que faisais tu là ?
LE : -Oh, je viens d’être disputée avec Max et Isa et j’ai besoin de la promenade nocturne pour me calmer. Dis moi tu les connais véritablement ?
AW (fonce les sourcils) : - Véritablement ? (Liz hoche) Non, désolé. Pourquoi ?
LE : - Rien. Simple supposition.

Ensemble, ils continuent le chemin dans l’obscurité sans se soucier de l’agresseur et ils entrent dans le parc, alors que Liz est prolongée dans ses pensées. La jeune fille ne peut pas imaginer comment elle a ressenti en elle une tension et senti l’odeur quand il s’agit d’un autre extraterrestre que Max, Isa, Mike et Tess. Mais ses soupçons confirment : ils ne sont pas les seuls ET dans cette ville là. Et Alex, comment elle ne s’est pas rendue compte que lui aussi est un alien alors qu’elle a passé plusieurs années en sa compagnie. Liz est confuse, mais heureuse de découvrir la véritable face de son ami. Elle s’étonne toujours de son sang froid : elle a très bien pris la chose…
Une voix d’Alex la fait sortir de son esprit :
AW : - Liz ? Tout va bien ?
LE : - Oh oui. Excuse moi, je pensais à… la façon dont réagissent Max et ses amis.
AW (hoche) : - Ah ok. Peut être que c’est idiot, mais j’ai pensé qu’un moment, tu me considérais comme un monstre.
LE : - Alex ! Non, jamais je n’aurai pensé cela ! Je ne sais pas comment j’ai bien encaissé la nouvelle, mais j’ai toujours une certitude que les ET existent et ce, dans cette ville là.
AW (sceptique) : - Ah ouais ? Liz, tu peux me faire confiance comme tu l’as fait quand on est ensemble.
LE : - Oui, mais avant, je voudrais te poser une question…
AW : - Vas-y.
LE : - Comment es tu arrivé sur Terre ?
AW : - … Je ne sais pas exactement, mais je fais le lien avec le crash de 1947. Tu devrais sûrement le savoir. (Liz acquiesce) Eh bien, quand j’ai eu des pouvoirs, j’ai compris que j’étais différent des autres. J’ai dû effectuer des recherches, exploré des zones hors de Roswell, en vélo pour trouver une indice grâce à mes parents. Ils m’ont recueilli sur une route la nuit presque tout nu et m’ont élevé avec leurs 2 enfants plus âgés que moi. C’est à partir de cette fameuse route que j’ai exploré les sites et que j’ai trouvé une grotte où je suis… disons né. En fait, je suis sorti d’un incubateur. Alors, ça a été le choc de ma vie. Cela confirme bien mes soupçons, le fait que je sois différent des autres. C’est ainsi que j’ai conclu que mes vrais parents ont dû mourir péri dans le crash en 47 et que quelqu’un aurait hissé mon incubateur pour le cacher dans une grotte. Depuis, je ne sais pas d’où je viens exactement et qui je suis. Alors, à mon tour de te poser une question : qu’est ce qui te fait dire que les autres ET sont ici ?
LE : - … Euh… Pardon, je détourne encore une fois ta question, mais quand tu as trouvé ta grotte, as tu fait quelque chose de particulier pour l’ouvrir ?
AW : - Oui, avec mes pouvoirs, pourquoi ?
LE (sourit) : - Alors, je peux te dire que tu n’es pas le seul alien de même race, si j’ose le dire. (Alex étonné) Oui, seulement, ils ne savent pas, ou plutôt ils s’en doutent que je sais cela… Je les ai découvert en train d’ouvrir une porte de façon surnaturelle… avec ses pouvoirs. Ils doivent être en quête de leurs origines comme toi.
AW : - Oh, peux tu me dire qui sont ils ?
LE : - Eh bien, tu les connais bien, tu les vois tous les jours au collège et deux d’entre eux font partie de ma famille.
AW (abasourdi) : - Non ? (Liz sourit) Tu… es sûre ? (Liz hoche) Mais comment n’ai je pas senti leurs auras !
LE (fonce ses sourcils) : - Un de tes pouvoirs ?
AW : - Oui, à moins que… oui.
LE : - Excuse moi, mais je ne comprends pas.
AW : - Oh, sentir les auras, c’est pourvoir repérer les essences des personnes, leurs émotions, leur pression interne. Si une personne bloque toutes ces choses, je ne peux pas la sentir. Ou, elle n’est pas seule et forme un groupe, là cette charge est trop lourde pour moi au point de mélanger tous mes sens avec l’odeur, car je ne maîtrise pas trop ce pouvoir là. Il faudrait établir une connexion pour être sûr qu’il s’agit bien d’eux.
LE : - Une connexion ?
AW : - Attends, je vais te montre. Respire à fond et pense plus rien.
Alex prend la tête de son amie en mettant ses mains sur ses tempes et établit une connexion en lui envoyant des images de lui depuis « sa naissance ». Liz voit les images défiler à une vitesse folle et quand Alex rompt la connexion en reculant d’un pas pour lui demander :
AW : - Alors ?
LE : - … Wouah ! Je comprends mieux.

Un bruit les sursauter, les jeunes regardent l’hôtel de la ville où il y a une horloge. Elle indique : 2H00. Les jeunes se retournent pour croiser leurs regards et rigolent. Alex commence :
AW : - Je crois qu’il est temps de nous quitter. Désolé de te faire veiller si tard. Tes frère et sœur vont pas être contents. Surtout que demain on a l’école, tu devrais être fatiguée.
LE : - Mais ce n’est pas grave. Je suis ravie de découvrir ton secret. Allons-y !
AW : - D’ac ! Dis moi, tu ne le diras rien à Maria ? Elle doit l’ignorer, tu sais comment elle est…
LE : - Mais bien sûr ! Je te fais confiance !
AW : - Merci, un dernier point : Max et les autres…
LE : - Attendons un peu. En ce moment, je suis un peu sur les nerfs avec eux. Tu veux bien ?
AW : - Pas de problème. Voilà ta maison.
LE : - Merci de m’avoir raccompagnée. Bonne nuit et à demain.
AW : - De rien, bonne nuit et à demain.


Liz ouvre tout doucement la porte, entre à la pointe des pieds et ferme la porte en faisant attention aux bruits. Elle enlève ses chaussures et s’apprête à grimper l’escalier, lorsqu’une lumière est allumée. Liz ferme ses yeux, se retourne pour voir qui a allumé la lumière et il s’agit de Max. A ses côtés, Isabel. Liz soupire de frustration tandis que sa sœur Isabel croise ses bras et dit :
IE : - C’est à cette heure là que tu rentres maintenant ?
LE : - Pas vous ! Vous n’allez pas me faire passer un savon comme papa et maman !
ME : - Liz, …
LE (exaspérée) : - Assez ! Vous ne croyez pas que je vous entendais entrer tard ? Alors, taisez vous ! Je ne sais pas comment vous avez fait pour récupérer votre manque de sommeil, mais moi, je suis humaine, et j’ai besoin de dormir ! Demain y a l’école !
Sur ce, elle monte dans sa chambre en laissant Max et Isa choqués par sa déclaration. Max se ressaisit et dit à sa sœur :
ME : - Aucune doute, elle connaît notre secret. Il est temps de lui dire…


Lendemain matin, Maria arrive devant la porte des Evans. D’habitude, elle vient prendre Liz pour aller à l’école à pied tout en parlant. Elle sonne alors à la porte et c’est Isabel qui ouvre :
IE : - Bonjour Maria ! Entre, je vais chercher Liz.
MD : - Euh bonjour.
ME : - Salut. Ca va mieux les maths ?
MD : - Ou, oui. Liz m’a bien aidée.
Isabel revient et annonce à son frère :
IE : - Max, Liz n’est plus dans sa chambre !
ME (anxieux) : - Son lit est défait au moins ?
IE : - Oui, elle a dû partir tôt.
ME : - Ouais. (à Maria) Alors, pour cette fois, tu viens avec nous, tu veux bien ?
MD : - Euh, oui. Si vous voulez bien.

Arrivés au collège, le trio retrouve Liz en train de parler à Alex devant son casier. Elle est interrompue par l’arrivée des Evans accompagnée de Maria, visiblement mécontents. Liz craignait pire, mais elle sait qu’elle doit passer par là. Elle soupire de frustration :
LE : - Que me voulez vous cette fois ?
ME : - Nous aurons une discussion plus tard, mais Maria est venue te chercher. Tu as oublié ?
LE : - Merci quand même.
Liz attend que Max et Isabel partent, mais ils sont bien décidés à rester avec elle pour la surveiller. La jeune fille n’a pas le choix. Elle doit expliquer sa raison d’être partie plus tôt. Liz commence :
LE : - Ria, pardon, mais depuis hier soir, je suis… (en désignant Max et Isa) en colère contre eux et tellement que j’ai voulu les éviter en partant tôt. Voilà. Tu me pardonnes ?
MD : - Pas encore, mais à condition que tu viennes avec moi faire du shopping samedi prochain au lieu de soutien !
LE (soupirant) : - D’accord.
Alex, Max, et Isa rirent mais ils se sont arrêtés en voyant le regard noir de Liz en leur direction. Ils savent qu’elle préfère les sciences au shopping.


Une sonnerie retentie annonçant la fin des cours, des élèves sortent du collège pour rentrer chez eux. En chemin du retour, Liz marche aux côtés de Maria et d’Alex et ils discutent. Quand ils passent devant la maison de Maria, cette dernière les quitte. Liz se retourne vers son ami restant et lui demande :
LE : - Tu viens ? J’ai pas envie d’affronter mes frère et sœur toute seule. Je les connais bien, ils seront avec Mike et Tess. Tu sais les autres aliens…
AW : - Compris.

Chez les Evans, les jeunes sont arrivés et retrouvent, comme Liz le prévoit, Michael, Tess, aux côtés de Max et d’Isabel dans le salon. Mais ceux-ci sont surpris que Liz soit accompagnée d’Alex. Max commence :
ME : - Liz, tu sais très bien de quoi on doit parler.
LE : - Inutile de t’énerver. Alex est comme vous. Ne me demandez pas comment j’ai découvert.
MG : - Vraiment ? Donnez moi une preuve.
Alex regarde Michael, sort sa boîte de chewing-gum de sa poche et la pose sur son paume gauche. Il passe sa main droite au dessus du chewing-gum et la transforme en une brique. Les autres sont surpris et comprennent qu’Alex est l’un d’eux. Sauf Liz bien sûr. La jeune fille sourit, elle pense que c’est bien parti pour l’intégration de son ami Alex. Son soupir de soulagement réveille son frère adoptif. Max lui jette un regard noir et murmure à Liz :
ME : - Cette fois-ci tu ne t’échapperas pas.

A ces mots, Liz se crispe en se demandant ce qu’ils feront d’elle. Allaient-ils pas la tuer ? Le ton de son frère n’est plus ce qu’elle a connu : sa voix est plus menaçante. Liz se demande si les terriens n’ont pas raison à propos des aliens. Elle se secoue en se disant que Max et Isabel sont ses frère et sœur donc ils ne vont pas lui faire du mal. Liz lève ses yeux et regarde son ami raconter son histoire. Quand Alex a fini, Max prend parole en fixant sa sœur Liz :
ME : - Avant de compléter ton histoire, Alex, j’aimerais interroger Liz. Liz, cette fois, sans nous mentir, que faisais tu dans le désert hier matin ?
Liz craignait ce moment, elle ferme ses yeux en respirant un coup et les ouvre en soupirant.
LE : - Très bien, vous l’aurez voulu ! En réalité, je me rendais à une tombe de… « ma première » famille, les bohémiens assassinés il y a près de 10 ans. (Liz se mord) C’est justement à cet endroit là que je vous ai entendu parler. Alors, j’ai vu Michael utiliser ses pouvoirs pour ouvrir une porte de la grotte et vous y êtes entrés. C’est à ce moment là que j’ai compris que vous n’êtes pas d’ici. Je ne suis pas restée une seconde de plus. Je me suis enfuie en vélo. Contents de l’apprendre ?
Liz a presque crié, visiblement furieuse d’avoir été forcée à révéler la vérité à propos des bohémiens. Sa voix a surpris le clan. Mais Liz continue :
LE : - Mais enfin vous êtes aveugles ? Je savais dès le début que vous êtes différents des autres et cela se voyait le nez au milieu du visage ! Pendant longtemps, je vous ai soupçonné quelque chose de surnaturel et surtout de vos activités nocturnes. Ne vous étonnez pas, j’ai entendu Max et Isa rentrer tard, aux alentours de 2, 3 heures du matin et je me demandais comment ils font pour tenir le coup et avoir de bonnes notes ! Bien sûr que les autres n’ont rien remarqué, même pas papa et maman !
Liz se calme, soulagée d’avoir évacué sa colère. Alex pose sa main sur son bras pour la soutenir.
ME : - Bon, je suppose qu’on n’a plus rien à dire. Liz, as tu relevé le secret d’Alex ? Ou le nôtre ?
LE : - Non.
ME : - Alors, tu dois continuer à le garder.
TH : - Non ! Il faut la tuer ! Elle est dangereuse pour nous ! C’est une humaine !
IE : - Tess ! Ne traite pas la comme ça ! On peut lui faire confiance et puis c’est ma sœur. Je ne veux pas la perdre. (à Liz) Liz, pardon. Avec ton permission, puis je expliquer à Tess et à Michael ton histoire ? … Pour les mettre en confiance.
Isabel s’avance de Liz, elle tient ses mains avec celles de sa sœur en les serrant. Max passe son bras sur les épaules de la jeune fille brune. Cette dernière se détend en sachant que Max et Isa la protègent malgré ses origines.
ME : - Liz, tu vois, on ne t’a pas trahie, mais là, il faut les prouver de ta foi à travers ton histoire. Tu sais, on a tous des points communs…
LE (regarde Isa et Max et soupire) : - … D’accord. Allez-y.

Max et Isa racontent la vie de Liz d’avant son adoption chez les Evans. En les écoutant, Michael, Tess et Alex dû trouver des points communs : orphelin des vrais parents, adoption à 6 ans. Ensuite, Alex et Liz entendent l’histoire commun du clan : en effet, après avoir découvert la grotte, ils ont dû rencontrer River Dog, l’indien ; Nasedo, leur protecteur, et apprendre les destinés. Zan le roi de la planète Antar (Max) épouse Ava (Tess). Rath, le second (Michael) épouse Vilandra (Isabel). Mais il manque deux personnes. Le clan vient de retrouver Alex, mais pas l’autre personne. Max termine l’histoire en disant :
ME : - Vous voyez, il manque cette fille… Elle devait être mon amante dans ma vie antérieure. Et puis, il faut nous retourner voir Nasedo pour ta vie antérieure, Alex.
Tess baisse sa tête pour fixer le sol, Max jette un coup d’œil sur elle et il sait qu’elle est jalouse de son amante dans la vie antérieure. Pour l’instant, ils sortent ensemble, mais Max savait que ce n’est pas elle la femme de sa vie. Et puis, sur Terre, la vie est différente de ce qu’ils ont vécu sur Antar. Isabel et Michael ne sortent pas du tout, et alors pourquoi pas Max ? Le jeune homme sait que Tess n’accepterait pas cela et qu’elle est élevée par Nasedo. Ce protecteur, il ne lui fait pas trop confiance, il se méfie de lui, malgré ce qu’il a fait pour Tess.

é quand la suite ? elle est trop bien continue comme ca

je vous la mets tout de suite je tiens a préciser que ce n'est pas moi qui l'ai écrite cte fanfic

PARTIE 2 : Alizée

« 16.11.00 : Cher Journal,
Ca fait longtemps que je ne t’ai plus écrit, mais beaucoup d’évènements se sont produits depuis 1 an. Je ne peux pas en parler…
Tu sais que depuis 2 ans, j’ai appris la vérité à propos de Max et Isabel et les autres, Alex y compris. On a formé un groupe dont moi, la première humaine, mais je ressens des tensions entre Tess et moi. Elle ne voulait pas que j’adhère à son groupe, celui de mon frère et de ma sœur ! Pourquoi ? Sous prétexte que j’étais dangereuse pour eux, et peut-être pour elle, je n’étais qu’une insecte à ses yeux ! Cette impression m’attriste, mais je me sens tellement en sécurité quand je suis avec mes frère et sœur, ou Alex, et ou bien avec Michael. Ce dernier, après avoir entendu mon histoire, s’est montré très protecteur envers moi et très amical. C’est étrange, on se confie de plus en plus, comme si on est des frère et sœur. Je suis étonnée de son comportement. Je le pensais insensible, mais j’ai découvert son véritable visage.
Je suis plus heureuse qu’avant : Max et Isabel s’ouvrent plus volontairement à moi, on parle de tout et de rien sans aucune crainte. On s’entend super bien. J’ai cette fois le sentiment qu’on forme une véritable famille, malgré nos origines. Papa et maman ont remarqué nos relations et ils en sont contents.
Mais ensemble, avec le clan, on a dû résoudre de innombrables mystères concernant les origines des aliens. On a appris que par Nasedo que les Skins, une autre espèce de la race de mes amis, veulent la mort des « Six royaux », mais on n’a toujours pas trouvé la sixième. C’est une fille qui doit être l’amante de Zan (Max) dans la vie antérieure. Malgré tout ça, je m’étonne être en forme lendemain matin pour attaquer l’école. Je me pose des questions quant à mes capacités. Je me demande si je ne devrais pas en parler à Max et à Isa. Eux aussi, ils sont étonnés de mon comportement, mais ils doivent penser qu’à force, je m’habitue à dormir un peu. Je ne sais pas comment m’y prendre pour les dire…
C’est bien tout ça ce que j’ai vécu, j’ai l’impression d’avoir grandi rapidement, mais une seule chose qui me peine : Maria. J’ai dû continuer à avoir des relations avec elle en compagnie d’Alex, mais j’ai quelquefois envie de lui dire la vérité. Malheureusement, je n’ai pas pu. En la connaissant, tu sais ce qu’elle réagirait si elle apprend le secret de ses amis ? Elle va très mal la prendre et elle ne tient pas la langue quand il s’agit d’un secret trop lourd à porter. C’est pour ça que j’ai rien dit à propos du meurtre des bohémiens et de l’incendie du Crashdown. Mais je sais qu’elle ne va pas tarder à tout découvrir, elle n’est pas bête… »

Liz ferme son journal et le cache à un endroit habituel. Une voix l’interpelle et il s’agit de sa mère Diane Evans :
DE : - Tu viens ? On va au Crash !
LE : - J’arrive maman.
La jeune fille a grandi, elle a 17 ans, et elle travaille là bas en tant que serveuse pour se faire un peu d’argent, tout comme Max et Isa. Le premier travaille juste en face de Crash dans une musée UFO Center et la deuxième est aussi serveuse au Crash.
Arrivées au Crash, Liz et Isa retrouvent leurs amis Michael et Maria, eux aussi, ils y travaillent. Le jeune homme est cuisinier tandis que Maria a le même emploi que les filles Evans.

L’ambiance au restaurant est agréable. Tout le monde est occupé, deux hommes arrivent et s’assissent à une table tout près de la porte d’entrée. Liz pressent quelque chose, mais ne parvient pas à savoir quoi. La jeune fille a ce sentiment juste avant que les Skins ne l’attaquent, elle et ses amis. Se sentant mal à l’aise, elle voit Maria prendre une commande des deux hommes pas nets, elle l’interroge lorsque celle-ci arrive au comptoir :
LE : - Ria, tu les connais ces hommes là ?
MD : - Non. Ca m’étonnerait. Tout le monde me connaît, vice-versa. Tu sais ?
LE : - Oui.
Comment Liz a pu l’oublier ? Il est vrai que Maria, sa copine, vient d’une famille qui vit à Roswell depuis 4 générations, malgré sa mère hippie.
Les hommes en question se discutent en fixant une feuille. Liz les observe, elle fonce ses sourcils. Elle a l’impression de les reconnaître, mais elle ne parvient pas à trouver qui ils sont. La jeune fille hausse ses épaules et retourne à ses occupations quand quelques instants plus tard, les deux hommes se lèvent et crient en chœur en tenant des mitrailles :
H1+2 : - Halte ! Ceci est un holp up !
H1 : - Toi, la brune, Alizée, tu vas chercher la caisse ! Calmement.
H2 : - Les autres, allez, au sol !

Mais l’homme 1 a malheureusement appuyé sur la détente sans se rendre compte et le coup est parti : PAN ! En plein sur le ventre de Liz qui n’a pas eu le temps de réagir. La jeune fille tombe en arrière. Les filles se précipitent vers elle tandis que les hommes s’enfuient. Tout le monde est resté choqué, incapable de bouger. Maria crie :
MD : - Non Liz ! Non ! S’il te plaît !
IE (à Maria): - Appelle l’ambulance! (à Liz) Regarde moi !
La jeune fille se concentre pour établir une connexion afin de guérir sa sœur. Michael la rejoint, attrape une bouteille de Ketchup, la casse et l’arrose dessus lorsque Isabel a fini d’utiliser ses pouvoirs. Il était temps : les ambulanciers arrivent ainsi que le shérif. Mike murmure à l’oreille de son amie :
MG : - Liz, tu as cassé la bouteille de ketchup en tombant.

Les aliens s’écartent pour que les ambulanciers soignent Liz. Le shérif interroge Diane et les témoins, puis prend des nouvelles de la victime, remise sur ses pieds par les médecins :
JV : - Ca va mieux Mademoiselle Evans ?
LE : - Oui, oui.
JV : - Bien, et cette tache rouge ?
LE : - Oh, ce n’est qu’un ketchup. Je l’ai sûrement fait tomber dans ma chute.
JV : - Hm. Connaissez vous des hommes qui vous tirent dessus ?
LE : - Non.
JV : - Même pas une connaissance ?
LE : - Non, du tout. Pourquoi ?
JV : - Un des témoins a entendu l’homme t’appeler Alizée.
LE : - Alizée ? Mais je ne m’appelle pas Alizée !
En entendant ce nom, Liz est parcourue des frissons. Elle ignore pourquoi elle est sensible à ce prénom. Ca doit être le choc pensait elle.
JV : - Je sais. Je voulais savoir si vous le connaissez…
LE : - Non, désolée. Si vous ne voyez pas d’inconvénient, je peux rentrer chez moi me reposer ?
Le shérif acquiesce en jugeant convenable après un choc. Mme Evans se précipite vers sa fille pour la serrer en sanglotant :
DE : - Oh, mon dieu ! Tu es vivante ! (à Isa) Isa, tu peux l’accompagner ?
IE : - Bien sûr, maman.

Max rejoint sa mère, il a visiblement entendu le bruit du mitraille, et des sirènes des voitures de police, il est horrifié de ce qui se passe au Crash et il demande à Diane :
ME : - Maman ? Tout va bien ?
DE : - Tout va bien. Le choc est passé. Ta sœur Liz a failli nous quitter. Isa l’emmène à la maison. Tu peux retourner travailler.
ME : - Je peux prendre un congé…
DE : - Non, Max, ça ira.
ME : - Bon. A ce soir alors. (DE lui sourit)

Chez les Evans, Liz tombe sur son lit, tandis que Isabel enlève sa robe de travail et s’habille en survêtement. La jeune fille brune se lève, se met en tailleur, et lui dit :
LE : - Merci Isa. Sans toi, je serai partie.
IE : - Ce n’est rien. Allez, douche toi et après tu te reposes ! Ordre de maman !
Liz sourit et s’exécute. Isa, assise sur le lit de Liz, met ses mains sur sa tête et réfléchit :
IE : - C’est bizarre, la connexion est rapide, comme s’il y a une autre force qui m’aide à la guérir… Et ces images… Au début surtout… Tout est vert… J’ai vu Liz surgir de part nulle au milieu des bohémiens le soir, … puis ces yeux verts bleus, … Liz avec les Parker, oui, ça doit être eux, Liz au milieu des flammes… Qui est elle ? Serait elle…
Une voix féminine la fait sortir de ses pensées :
LE : - Isa ? Ca va ?
IE : - Euh… Oui. J’ai dû m’assoupir…
LE : - Ouais. Si on regardait une cassette ?
IE : - Ok.

La soirée se passe bien jusqu’au retour de Max. Les filles viennent de voir le film sur L’ET lorsque le jeune homme entre dans le salon. Celui-ci toujours inquiet demande à Liz :
ME : - Liz, tu es sûre que ça va ?
LE : - Oui, mieux. J’ai eu un choc, mais c’est passé. D’ailleurs, j’ai soif, je vais prendre du 7up. Vous en voulez ?
IE : - Oui, avec du tabasco, s’il te plaît. Merci.
Après que Liz parte, Isa s’approche de son frère aussi vite qu’elle peut et lui chuchote :
IE : - Il s’est passé quelque chose quand je la sauvais.
ME : - Quoi ?
IE : - Je l’ignore, mais je crois que ça vient de Liz. Je t’expliquerai plus tard. Max ! Relaxe toi, je ne veux pas que Liz se doute de quelque chose.
ME (en enlevant son blouson) : - Très bien.

Après le dîner, Diane Evans envoie Liz dormir, Max et Isabel montent dans la chambre de cette dernière. Une fois la porte fermée, Isa raconte à son frère ce qu’elle a vu dans la connexion avec Liz :
IE : - Je ne sais pas expliquer pourquoi la connexion a été si rapide, mais en posant ma main sur son ventre, j’ai ressenti qu’une force venant d’elle se manifester et qu’elle m’a poussée à la sauver. Je ne crois pas que cela arrive aussi aux autres humains et …
Isabel se tut en cherchant les mots, regarde son frère perplexe, et ce dernier l’encourage :
ME : - Et ? Tu as quand même vu ses images ?
IE : - Oui, mais c’est compliqué de les décrire.
ME : - Ok, montre les moi !
Isabel inspira un coup, se détendit malgré son inquiétude envers sa sœur adoptive et se connecte à son frère en prenant sa tête entre ses mains. Max revoit les mêmes images qu’a vu Isabel quelques minutes plus tôt. Une fois la connexion rompue, Max ouvre ses yeux et murmure à sa sœur :
ME : - Mince, tu ne crois pas qu’elle est … comme nous ?
IE : - J’ai peur que oui. (en se fonçant les sourcils) Mais pourquoi elle n’est pas au courant de ses origines ?
ME : - Sans doute son traumatisme… Il faut qu’elle retrouve sa mémoire !
IE : - Max, je suis d’accord avec toi, mais il ne faut pas qu’elle subisse de nouveau un choc ! Après ce qu’elle vient de subir, surtout…
ME : - Tu as raison. Mieux vaut vérifier qu’elle est bien des nôtres. La connexion ne nous suffit pas et puis Liz réagit comme nos parents et les autres humains. Ecoute Isa, tout cela restera entre nous, ok ? (Isa lui lance un regard interrogatif) Je n’ai pas confiance en Nasedo et surtout en Tess. Et je ne veux pas mettre Mike et Alex au courant bien qu’ils sont avec nous. Ca restera entre nous…
IE : - Oui. (Mais Mike va s’interroger certainement, ajoute t elle)
ME : - Merci. Bonne nuit sœurette.
IE : - Bonne nuit M. Responsabilité !
Cette remarque fait rire son frère et celui ci quitte la chambre de sa sœur pour profiter de la nuit.

Quelques instants plus tard, Isabel en pyjama est en train de feuilleter son livre d’Histoire sur son lit lorsqu’un bruit sourd venant de la fenêtre. Isa laisse son livre, se dirige vers sa fenêtre et l’ouvre avec stupéfaction. Michael entre, mais il montre son visage à la jeune fille. Il est salement amoché, il a un œil en beurre noir et des petites égratignures fraîches et murmure :
MG : - C’est Hank…
IE : - Oh, je vais courir prévenir Max.
Mike la retient son bras et lui dit doucement :
MG : - Pas lui, je veux ton père, sinon je n’aurai pas les preuves.
IE : - D’accord. Je vais descendre le chercher…

Quelques minutes plus tard, Michael, soigné par Diane, est assis à une table en compagnie des parents Evans, Max, réveillé ayant senti la terreur de sa sœur lorsqu’elle a vu son copain, et Isabel. La victime raconte ce qu’il a vécu avec Hank et à la fin de son récit :
MG : - Cet homme m’a battu à plusieurs reprises depuis que je suis tout petit. Je ne sais par quel miracle j’ai survécu, mais cette fois, j’en ai assez. Je veux le mettre en prison.
PE : - Mike, mais pourquoi ne m’as tu pas prévenu plus tôt ? (en regardant Diane) On t’aura adopté avec Max, Isa et Liz ! Vous vous entendez à merveille !
DE (renchérit) : - Oh oui, depuis que tu es venu ici pour la première fois, on t’a toujours considéré comme notre fils.
MG : - Merci, mais je n’ai pas voulu cela… Philip, n’as tu pas une solution pour m’éviter une famille d’accueil jusqu’à ma majorité ?
PE : - Non, mais j’ai une meilleure solution : te faire émanciper, vu que tu n’as que 4 mois avant la majorité.
MG : - C’est… possible ?
PE : - Affirmatif ! Mais en attendant, tu restes avec nous ici, compris ?
MG : - D’accord.

Une voix féminine perçante les attire soudainement, et il s’agit de Liz. Elle a un sommeil très agité et elle parle très fort que tout le monde peut entendre :
LE : - Non ! Non !!! Pas toi ! Nan !!! Pas toi Mia !
Les parents réagissent en premier. Ils se lèvent subitement et ils montent, suivis des adolescents peu en retrait. Ils sont entrés dans la chambre de la jeune fille. Philip allume la lampe de veille tandis que Diane s’approche de sa fille et retient ses bras. Le père la rejoint en criant :
PE : - Liz ! Calme toi ! On est là…
La jeune fille crie encore, mais petit à petit se calme en murmurant entre ses pleurs :
LE : - Non… sniff… pas eux… pourquoi ?…
Lentement, la jeune fille ouvre ses yeux et voit d’abord ses parents puis ses frère et sœur et Mike. Liz ne voit pas très bien, elle n’a pas remarqué le visage amoché de Mike, malgré les soins apportés de Diane. Tout ce qu’elle peut dire :
LE : - Oh, papa, maman ! J’ai peur !
DE : - Ca va aller, ce n’est qu’un cauchemar…
PE (aux enfants) : - Bon, je crois qu’il faut les laisser ensemble. (en pointant Max et Isa) Demain, j’aimerais que vous, deux, alliez en cours et je m’occuperai de Mike. Mike et Liz n’iront pas en cours. Compris ?
ME : - Oui, papa.
PE : - Bien, hop, au lit ! (à Mike) Mike, tu dors chez Max.
MG : - Bien, merci Philip.
PE : - De rien, bonne nuit, les enfants.
M+I : - Bonne nuit papa.
MG : - Bonne nuit Philip.


Lendemain, comme a prédit M.Evans, Max et Isa vont en classe tandis que Liz et Mike sont à la maison en compagnie de Diane et de Philip. Michael est dans la cuisine en train de préparer son petit déjeuner tandis que Liz entre dans la salle et lui dit :
LE : - Bonjour, Mike.
MG (se retournant) : - Bonjour Liz, ça va mieux ?
LE : - Merci (en levant ses yeux) Oh, ton visage…
MG : - Oui, je sais. C’est Hank, mon père adoptif. Ton père est en train de faire des démarches de mon émancipation.
LE : - Tu vas être libre, alors !
MG : - Hum. Tu veux quoi ? Je te prépare quelque chose.
LE : - Euh, du café merci. Avec des sucres.
MG : - Tiens.
LE : - Merci.

Philip entre à son tour dans la cuisine, et annonce :
PE : - Mike, j’ai eu Valenti au téléphone et il est d’accord pour te faire signer ton émancipation en présence du juge des enfants mineurs. Il part faire arrêter ton père pour coups et abus sur toi. (à Liz) Au fait, par occasion, il te veut dans quelques minutes pour identifier quelqu’un. Ca va mieux ma chérie ?
LE : - Oui, merci papa.
PE : - Parfait, je vous veux prêts dans une heure et demi. On a rendez vous avec le juge à 10H30. Je vous laisse, je dois m’occuper des papiers en te concernant.

Sur ce, Philip quitte la cuisine laissant Liz et Mike seuls. Le jeune homme s’exclame :
MG : - C’est un superman ton père !
LE (rit) : - Oui, tu peux le dire. Il est super ! (sourire disparu)
MG : - Ca va ? Tu ne m’as pas l’air aussi bien que tu le prétends. Liz ? Regarde moi ! Qu’est ce qui se passe ? C’est hier soir ?
LE : - Oui, tu as deviné. Tu sais que Valenti hier m’a parlé d’Alizée ? (Mike acquiesce) Bien, c’est justement moi Alizée. Enfin c’était… J’ai rêvé des bohémiens et particulièrement de Mia. C’est… c’était une indienne aux dons de voyance, un peu comme River Dog. Elle m’a protégée alors qu’il y a eu un meurtre. Elle m’a demandé de m’en aller et de la laisser. Je ne sais pas pourquoi elle l’a fait mais elle est morte en me sauvant.
MG : - Je comprends mieux. Ta mémoire revient petit à petit.
LE : - Oui…
MG : - je sens qu’il y a une autre chose…
LE : - Bien vu, en fait… les hommes d’hier, … j’ai … comme une impression du déjà vu… Ces hommes ne me sont pas inconnus.
MG : - Mais pourquoi as tu dit au shérif que tu les connaissais pas ?
LE : - Je les ai jamais vu, ou peut-être mon amnésie me l’a empêché ? Mike, j’ai peur qu’ils viennent me chercher. Je crois qu’ils savent que je suis la seule survivante du massacre.
MG : - Ne t’en fais pas. Tes frère et sœur sauront te protéger ainsi que moi.
LE : - Merci.
MG : - Bien, va te rhabiller.


Au bureau de Valenti, ce dernier questionne de nouveau Liz :
JV : - Mademoiselle Evans, comment sentez vous ?
LE : - Bien. Mieux que hier. Merci.
JV : - Excusez moi de te faire subir encore une nouvelle interrogation, mais un témoin est venu me voir hier soir après le fusillade. Il m’a certifié que les hommes te connaissent et qu’ils possèdent des preuves réfutables. (il montre à Liz des photos d’elle) Voyez, ils t’ont pris des photos. Tout me laisse penser que c’est vous la cible qu’ils voulaient éliminer la dernière survivante du massacre des bohémiens de 1989. Mais bien sûr, j’ignore pourquoi. (en voyant Liz pâlir) Ca va Mlle Evans ?
LE : - Ou… Oui. Qui est ce témoin ?
JV : - Je suis désolé, je ne peux pas vous dévoiler son identité. Cependant, il est très vieux. Bon, Mlle Evans, veuillez me suivre, j’ai quelque chose à vous montrer…

Dans la salle d’autopsie, le shérif s’approche du médecin qui est en train d’étudier au microscope les cellules et lui glisse quelques mots. Le médecin s’arrête de manipuler le microscope, lève ses yeux sur Liz et lui murmure :
M : - Elle est jeune.
JV : - Dr Monsore !
M : - Bon, Mlle Evans… Venez.

Dr Monsore s’approche de la table où se trouve l’homme mort enveloppé d’un drap blanc, enlève le drap et se recule pour laisser Liz s’approcher et l’étudier. La jeune fille pâle en voyant l’homme, mais elle se sent poussée par son subconscient. De par son courage, Liz regarde attentivement l’homme et s’arrête à la poitrine de ce dernier. Sur cette poitrine, il y a une tâche argentée, plutôt une main argentée. Comme a fait Isabel lorsqu’elle la sauvait de la mort. Liz sent envahie de panique, mais elle inspire un grand coup en fermant ses yeux et les réouvre. Se redressant, la jeune fille demande au médecin :
LE : - Puis je toucher cet homme-là ?
M (en regardant shérif acquiescer) : - Si vous voulez, mais prenez ces gants là…
Liz prend des gants transparents, les mets sur ses mains et touche sur la tâche argentée. Soudain, Liz se fige en fermant ses yeux instinctivement, et recevant un flash, elle voit qui est l’homme. C’est CET homme aux yeux verts qui la menaçait de la tuer la nuit du massacre des bohémiens. C’est lui dont Mia a eu peur en protégeant une petite fille. Cette petite fille devenue une jeune fille. Cette dernière est en fait Liz. Elle réouvre ses yeux subitement, tourne sa tête vers le médecin et lui interroge :
LE : - Docteur, est ce que cet homme a des yeux verts ?
M (surpris) : - Oui, regardez… (il fait ouvrir les yeux d’un homme) Certes, on ne voit presque plus rien, mais il y a 4 jours, quand je l’ai autopsié, ce patient a bien des yeux verts. (au shérif) Elle a raison.
JV : - Vous reconnaissez finalement cet homme ?
LE : - Ou… Oui, normalement. J’ai en mémoire ses yeux verts clairs, comme un chat. Ils sont … étranges. De quoi il est mort ?
JV : - D’une balle dans la poitrine, mais je pense que c’est cette marque là qui est la cause. On n’a pas retrouvé la balle…
LE : - Elle doit être dissipée. L’assassin doit être un alien…
LE : - Euh, comment s’appelle-t-il ?
JV : - Ah, j’espérais que vous me le donnerez. Vous le connaissez vraiment ?
LE : - Oui, je pense. Mais j’étais trop petite pour me souvenir de tous les faits. Une vieille femme m’a protégée ce soir là. Je ne savais rien d’autre chose que ces yeux là et ce massacre.
JV : - Logique… Bon, vous allez me raconter de ce qui s’est passé ce soir là… dans mon bureau. D’accord ?
LE : - Ou… Oui. Si vous voulez.

Dans le bureau du shérif Valenti, Liz raconte de qu’elle a vécu :
LE : - Je n’ai que 6 ans, enfin c’est ce qu’ils m’ont donnée ces bohémiens, surtout Mia avec qui j’entendais bien. Si je me souviens bien, c’est avec elle que j’ai commencé à parler. Avant, c’est le trou total. Cette vieille femme m’a apprise tout ce qu’elle savait, plutôt les bases de la culture hippique et américaine. Un soir, on était entouré d’un grand feu… pour célébrer un personnage je ne sais plus qui. Mais là, un groupe de motards arrive brutalement. L’un d’entre eux qui m’a marqué depuis longtemps. C’est celui-ci avec des yeux verts étrangement brillants. Mia m’a protégée en se mettant devant moi et elle m’a dit de la suivre, puis de m’en aller. Parce que, je crois, cet homme nous a poursuivies. Et Mia je ne sais pas pourquoi mais elle a voulu se battre pour la dernière fois. J’ai pleuré, j’ai entendu des bruits des mitrailles et des pistolets derrière moi, après je ne sais plus. Voilà, elle est morte en me sauvant. Après, je crois que j’ai été retrouvée dans un coffre de la voiture de Parker.
JV : - En effet, dans le dossier, vous êtes retrouvée dans le coffre de M. Parker Jeffrey, qui vous a ensuite adopté.
LE : - Oui, c’est ça.
JV : - Bon, d’après le rapport de cet homme, il appartient à un ligue de motard, en effet. Votre histoire est cohérente avec l’autopsie. D’après les témoins du crash, les hommes qui vous ont appelée Alizée sont aussi des motards. Donc, j’en déduis qu’ils connaissent aussi cet homme là. (en se levant) Votre présence s’arrête là. Mlle Evans, vous pouvez vous aller. J’avertirai d’autres nouvelles informations à votre père et je crois que j’aurai besoin de vous dans les prochains jours.
LE : - D’accord. Merci beaucoup M. Valenti.

Après que la jeune fille s’en va, le shérif ferme la porte, se dirige vers son étagère, pose sa main sur le mur et fait pivoter un morceau du mur en reculant. Il le pose sur son bureau, met sa main dans le trou et la ressort avec une étrange boîte métallique. Il l’ouvre, sort une pierre à lueur étrange qui s’illumine au visage du shérif. En l’examinant, Valenti murmure :
JV : - Pas de doute, on se reverra ma petite Liz ou plutôt … Alia. Tu m’as montré une piste. Je crois connaître cet homme…
Jim Valenti ferme sa paume dans laquelle se trouve la pierre et continue à parler tout bas pour lui en fixant les photos des hommes du fusillade au crash :
JV : - Vous deux vous aurez mon dernier mot… Chers skins…

Le soir, chez les Evans , tout le monde est assis autour du dîner s’attendant à ce que Philip les annonce :
PE : - Mes chers, j’ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer : Mike va être émancipé… dans un mois. Le temps que la procédure se met en marche et que Hank soit interrogé par Valenti… En attendant, tu restes avec nous !
ME : - Mike, c’est super ! Je suis content pour toi!
IE : - Et l’autre ?
PE : - On va ouvrir un studio au dessus du crash pour Mike.
MG : - Oh, c’en est trop. Je ne peux pas…
PE : - tutututu, non, tu dois l’accepter. C’est l’idée de Diane.
DE : - Oui, et comme on ne s’en sert presque pas, alors, pourquoi pas ? En revanche, tu ne nous paierais pas d’impôts, puisque c’est le crash qui en paie. Par contre, tu me rends service en y bossant.
MG (larmes) : - Merci… beaucoup… Qu’est ce que je ferais sans vous ! Vous êtes pour moi les supermen !
ME : - Allons Mike !

Toute la tribu sauf Liz rit à la réflexion de Mike. Liz n’y participe pas, elle réfléchit à ce qui s’est passée aujourd’hui. Max la remarque et lui demande :
ME : - Liz ? Ca ne va pas ? Valenti t’a fait quelque chose ?
Sur ce, tout le monde se tut, visiblement, ils ont tous oublié que Liz vient de la police et regardent la jeune fille. Liz se lève la tête pour les regarder et dit tout simplement :
LE : - Oh, rien de particulier. Le shérif m’a interrogé sur … Alizée et montré un homme mort à la tâche argentée… Des choses dont je me souviens la nuit du massacre…
PE : - Ah je vois. A ce propos, Valenti m’a téléphoné avant de venir. Il m’a dit avoir trouvé qui est cet homme mort. Il aimerait que tu y retournes ce week end, le temps qu’il fouille les autres assassins.
LE : - Woauh ! Rapide…
PE : - Eh oui, je ne suis pas le seul superman, il me semble…
Liz s’éclate de rire à cette réflexion et elle est suivie par les autres. Après s’être calmée, Liz dit à son père :
LE : - Merci de m’avoir fait rire, papa. Ca me manque beaucoup surtout ces derniers temps.
DE : - Oui, quand je pense que tu allais nous quitter ! Je ne peux pas y imaginer. Oh, tu as raison ! Le rire, c’est important ! Vous savez ce qu’on m’a dit à ce propos lorsque j’étais étudiante en infirmière ?
Tout le monde intéressé tend l’oreille, et Diane continue :
DE : - Eh bien, mon professeur nous a dit que le rire est le propre de l’homme et il nous a demandé pourquoi. J’ai dit tout bêtement que l’homme est fait pour rire !
ME : - Sans blague maman ?
DE : - Certainement pas !
PE : - Chérie, tu as tout à fait raison ! Obligation de rire ou z’aurez pas de repas !!!
ME : - Chiche !
LE : - Oh !
IE : - Pas vrai !
MG : - Ha ha ha ha …
Tout le monde rejoint Michael.


Dans la chambre de Liz, les adolescents sont assis sur le lit de la jeune fille. Cette dernière les raconte de ce qu’elle a vu chez le shérif. Après qu’elle ait fini, Michael prend parole :
MG : - Ok, après que nous quittons la police, il me semble éprouver une énergie en moi et un odeur désagréable venant du bureau de Valenti comme si quelqu’un utilise ses pouvoirs.
ME : - Tu veux dire que ce Valenti est un alien ?
MG : - Non, je n’ai pas dit ça. Peut-être quelqu’un d’autre…
IE : - Alors, on n’est pas les seuls… à part les Skins…
LE : - Je suis d’accord avec Isa.
ME : - Bon, on doit se montrer plus prudents. Surtout toi Liz.
LE : - Pourquoi ?
ME : - Je crois que si ce quelqu’un qui est venu s’introduire dans le bureau de Valenti, c’est qu’il t’en veut… Les hommes du crash, ceux du massacre des bohémiens, ça me semble lié.
LE : - C’est ce que pense Valenti.
ME : - Oui.
MG : - Et le vieux témoin, tu ne vois pas qui ?
LE : - Non.
IE : - Quelqu’un qui est présent cette nuit là ?
LE : - Non, je ne crois pas… Sinon, je sais que Mia est une indienne… Une vieille indienne.
ME : - Consultons River Dog ! Appelons Alex !
IE : - Et Tess ?
ME : - Non, pas elle ! Je ne veux pas que Nasedo vienne avec elle !


A la grotte, River Dog ferme ses yeux, les réouvre et dit calmement à Liz :
RD : - Bien sûr que je connais Mia. Elle est ma sœur.
LE : - Désolée (RD acquiesce pour accepter les excuses) Alors c’est vous qui avez témoigné ?
RD (sourit) : - Oui. Je vous attendais ce jour là…
ME : - Mais pourquoi vous n’êtes pas venu dénoncer les meurtriers de votre sœur ?
RD : - Parfois la vérité revient après… J’ai attendu que ma sœur me livre ses secrets et son inquiétude pour Alizée. Oui, je vous ai suivi par la pensée Liz. Vous êtes particulièrement étrangère par rapport aux autres. Suivez votre cœur et votre esprit et laissez vous aller.
AW : - Liz, étrangère part rapport aux autres, que signifie cela ?
RD : - Je pense que les Evans le savent.
LE : - Mais ce n’est pas vrai. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
RD : - Vous le saurez bientôt…
AW : - Ok, que pouvez vous nous dire quant à l’homme aux yeux verts ?
RD : - Enfin, j’espérais que vous me le posez cette question. Regardez bien ces dessins… Je vous laisse les traduire.
Le clan étudie le dessin longuement et discutent entre eux. Max fut le premier à mettre fin cette discussion afin d’interroger River Dog :
ME : - Vous voulez nous dire que l’homme aux yeux verts est un alien ?
RD : - Exact, mais dans une autre espèce que vous.
LE : - Les Skins ?
RD : - La vérité ne va pas tarder. Bientôt vous rencontrerez quelqu’un en qui vous avez confiance. Je vous laisse.
River Dog quitte la grotte en laissant le clan sous le choc. Cet indien de par ses paroles est visiblement mystérieux pour les visiteurs. Alex regarde ses amis et les parle :
AW : - Je crois qu’on a une nouvelle affaire avec ces aliens.
ME : - Je le pense aussi. On doit protéger Liz, je ne tiens pas à la perdre.
AW : - Moi non plus.
MG : - Et moi non plus.
IE : - Liz est ma sœur et je ne veux pas la perdre.
LE : - Merci. Je vous adore, même si j’ai peur de ce qui va m’arriver.

Géniale ,
té trop douée jadore
a quand la suite?je l'attend avec impatiente