Ce pour quoi je suis là...

Michael n’avait pas traîné plus longtemps dans la chambre de Liz. Il savait qu’il ne pouvait plus rien faire à présent. La balle était dans le camp de la jeune fille. C’était à elle de faire son choix. Dans la grande salle où aurait bientôt lieu le concert organisé par la radio, Michael pu apercevoir Maria. Elle s’apprêtait à monter sur scène avec Alex.

« Une fois de plus, je ne suis pas honnête. Je ne suis qu’un menteur invétéré. Je ne peux m’en empêcher. Je te mens, je me mens, je mens à Liz, à Max… à tout le monde… »

- Maria, aide moi. Ils sont complètement hors de contrôle.

La voix de Liz avait immédiatement alerté Michael. Elle était toujours en compagnie de Max, mais Kyle et Doug étaient également présents. La radio voulait la primeur de son choix. Qui allait-elle élire ‘roi de son cœur’.

- Mademoiselle Parker ? appelait l’animateur radio. Nous vous attendons. Venez donc faire votre choix !

Liz fit un pas vers la scène tout en soupirant.

- N’y va pas.

« Je dois être vraiment cinglé. Maria est là, tout à côté. Elle me voit, elle m’entend supplier Liz de ne pas monter sur scène. Je suis incontrôlable. C’est plus fort que moi. Elle ne peut pas faire son choix entre trois garçons si je n’en fais pas partie. »

- Michael, c’est le principe de ce jeu. Elle doit…
- Tu restes en dehors de ça.

Le regard de Maria changea du tout au tout. Il ne s’en faisait pas pour le jeu. Il ne s’en faisait pas non plus pour Liz… Il y avait quelque chose en lui qui ne voulait pas qu’elle monte sur cette scène.

- Je dois y aller.

Liz s’éloigna. Sur scène, aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle avoua humblement au public et à l’animateur radio qu’elle était dans l’impossibilité de faire son choix.

« J’extrapole. J’espère. Je me languis de connaître les raisons de ta réponse. Tu aurais pu choisir Max mais tu ne l’as pas fait. Tu aurais pu affirmer que tu l’aimais, une bonne fois pour toute et devant témoins, mais tu est resté muette. Et tes coups d’œil, ils ne vont pas à lui… mais bien à moi… »

- Depuis combien de temps ?

Michael fronça les sourcils, désarçonné par la question de Maria.

- Comment ça ?
- De combien de temps es-tu amoureux d’elle ?
- Mais, qu’est-ce que…
- Ne me prends pas pour une idiote. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Je n’arrive pas à croire que j’ai été à ce point aveugle. Comment j’ai pu croire que tu t’intéresserais un jour à moi.

Michael soupira tout en détournant le regard, sentant le remord s’immiscer en lui. Néanmoins, Maria ne semblait pas en colère comme il aurait pu le croire. Blessée, certainement, mais nullement rageuse.

- Maria, je…
- Ne dis rien. Ca ne servirait à rien. Je dois y aller…

Et sans rien ajouter, elle monta sur scène avec le groupe d’Alex pour entamer sa chanson. Michael la regarda s’éloigner. Les deux meilleures amies venaient de se croiser. Maria avait soufflé quelques mots à l’oreille de Liz, mots que Michael ne pu saisir.

« Je ne sais ce qu’elle t’a murmuré à l’oreille. Mais tu as compris qu’elle et moi n’étions plus un nous… et que tu en étais la cause. J’espère ne pas t’avoir attiré plus d’ennuis encore… Tu es si belle alors que tu te diriges vers moi. Une chose seulement gâche ce magnifique spectacle. Max, accroché à ton bras, se tenant à peine debout. »

- Je vais le ramener chez lui, souffla Liz.

Max se redressa, protestant. Il n’avait visiblement nullement l’envie d’être raccompagné. Pour lui, la soirée était loin d’être terminée.

- Ca suffit, maxwell ! Ecoute un peu ce que la demoiselle te dit.
- Michael… Michael…

Le jeune garçon fronça les sourcils. Max se tenait à présent devant lui, l’air tout à fait serein. Il ne vacillait plus, ne titubait plus. Il semblait parfaitement sobre. Il entendait de plus en plus distinctement la voix de Maria résonner dans sa tête.

- Michael…
- Oui, tu l’as déjà dis deux fois avant. Peut-être que maintenant que tu sembles reprendre tes esprits, tu pourrais rajouter quelques choses…

Mais Max ne répondit rien. Ses yeux se posèrent sur son meilleur ami, ensuite sur Liz. Quelque chose ne collait pas… une sensation étrange avait envahit tout son être. Une alchimie qui n’aurait pas dû exister, était bien présente dans ces coulisses… cette image de Michael caressant la joue de Liz restait afficher dans l’esprit du jeune hybride.

C’est là… que Max comprit…

Aie, aie, ca se corse!! Maria sait mais aussi Max! Je crains le pire! lol

STP a quand la suite !!! Je suis une grande polarist !!!!!!!!! STP LA FINNNNNNNNNNNNNNN

hey ^^ ca fait plaisr....

bhen je voudrais bien ecrire la suite mais j'aindes probs de clavier (j'écris avec le clavier visuel!) mais dès que je peu,x je le fais

merci parce que ta fic est trop forte !!!!!

Bon n'étant pas Polarist je tiens a te félicité pour ta fic elle est géniale

ps: sa doit bien être (pour pas etre vulgaire) embetant le clavier visuel ta d'la patience j'auré déja tout pété si j'avais sa

hey, j'ai retrouvé un bon vieux clavier! et je n'ai pas oublié de continuer mes vielles histoires (parce qu'elle commence à dater celle-ci, il faut que je la termine...) Voilà donc la partie 8...

Partie 8

Quelques jours s’étaient écoulés depuis l’épisode du rendez-vous de Liz. Doug Shellow avait disparu de la circulation, sans doute pour oublier cette expérience désastreuse. Kyle avait du mal à se souvenir de tous les évènements de la soirée. Michael ressassait sans cesse ce qu’il s’était passé dans le but désespéré de trouver une quelconque preuve que Liz éprouvait pour lui des sentiments. Quant à Max, il ruminait de se savoir si stupide. Depuis un moment déjà son meilleur ami éprouvait des sentiments pour cette fille que lui aussi chérissait. Il n’avait pas encore eu l’occasion d’aller le trouver pour lui en parler, mais cela n’allait sans doute pas tarder. Il ne supportait pas le silence qui s’était installé au sein du groupe. Plus personne ne se parlait. Ils passaient tous leur temps à s’ignorer ou à feindre avoir d’autres choses à faire afin d’éviter une nouvelle conversation laconique. Les seuls épargnés par ce chaos étaient Isabel et Alex qui avaient du mal à tout recadré.

- Tu veux dire que Maria et Michael étaient ensemble alors que lui étaient secrètement amoureux de la copine –ou ex- de son meilleur ami, qui est également la meilleure amie de sa petite amie et aussi ma meilleure amie…
- Tu peux la faire plus courte, Alex, parce que je n’ai pas tout suivi.

Alex hocha pensivement la tête.

- En fait, le meilleur ami de ton frère, qui est aussi le petit ami de ma meilleure amie est…
- Alex… Tais toi !
- Bien.

Isabel sourit légèrement. Alex avait baissé les yeux pour se replonger avec attention dans son milk shake. Isabel jeta un coup d’œil autour d’elle afin de s’assurer que ni Liz ni Maria ne soit à proximité.

- On devrait éviter de parler de leur affaire. J’ai l’impression que ça nous prend la tête.
- Bien, dans ce cas… qu’est ce que tu dirais que l’on parle de cinéma. J’ai entendu qu’il y avait un film coréen qui venait de sortir. On pourrait y aller tout les deux.
- Non.
- Ha.
- Mais on peut aller voir un autre film si tu veux.
- Ha, je… oui… bien… super… génial…

Isabel se leva, lança un dernier regard à Alex. La première pensée du garçon fut de se rendre immédiatement chez Maria ou Liz pour leur en parler. Mais après mûre réflexion il se résigna.



- Max ?

Il était loin d’être la dernière visite que Michael attendait, mais le voir débarquer à cette heure indue ne présageait rien de bon.

- Ca ne te fais rien si j’entre, se pressa-t-il de dire avant de s’engouffrer dans l’appartement de Michael sans même son consentement.
- Fais comme chez toi.

Max commença à tourner en rond. Cela n’augurait qu’une seule chose : la mise au point tant attendue.

« Tu le sais à présent. Tu sais que je suis amoureux d’elle. Mais que fais-tu là dans ce cas ? Es-tu venu pour te délecter de ma mine peu radieuse… pour me rappeler une fois de plus qu’elle ne m’aimera jamais comme elle t’aime. »

- Alors…
- Alors…
- Tu l’aimes ?

Michael demeura silencieux. Il pouvait piètrement mentir à son meilleur ami, ou bien lui avouer la flagrante vérité.

- Oui.

Max se mit à ricaner. Michael n’avait jamais vu son ami faire une telle chose. Max était le genre de garçon qui ne faisait pas de mal à une mouche. Toujours prévenant, il analysait tout, il n’était pas méchant, il veillait toujours à être le plus délicat possible.

- Mon pauvre. Et tu crois vraiment qu’elle te rendra un jour ce sentiment.
- Elle n’a pas besoin de le faire. Elle est déjà mon amie.
- Ton amie ?

Le ton de Max était cinglant à présent.

- Elle n’est pas ton amie, Michael. Elle a simplement eu pitié de toi.

Michael serra les poins tout en tentant de se contenir. Frapper Max serait comme signer son arrêt de mort au près de Liz. Elle penserait automatiquement qu’il avait déclanché la bagarre.

- Tu ne dis rien ? Pas étonnant. Tu n’as jamais eu beaucoup de vocabulaire. Oh, mais dis moi… le fait qu’elle te donne des cours particuliers ne représente pas une amitié.

Il se tu. Il se mordit la lèvre inférieure pour rester stoïque. Il détourna le regard.

- Je dois aller travailler.
- C’est ça, fuis ! Tu n’es bon qu’à ça. Liz ne cherche pas un gamin qui fuit quand ça devient compliqué. Elle veut un homme, un vrai.
- Peut-être qu’elle souhaite simplement être avec quelqu’un qui l’aime et qui ne la largue pas quand il a l’impression de perdre son équilibre.

Contrairement à toute attente, ce fut Max qui céda le premier. Il se rua sur Michael et le frappa de toutes ses forces. Michael s ‘écroula sur le sol devant le regard atterré de Max.

- Je ne… Je ne voulais pas… Je… je suis désolé…

Il quitta rapidement l’appartement de Michael avant que celui-ci n’ait le temps de se relever.

Liz travaillait depuis à présent une vingtaine de minutes. Elle s’inquiétait de ne voir arriver Michael. Il avait beaucoup de défauts, certes, mais jamais il n’arrivait en retard à son travail. C’était plus la spécialité de Maria, qui elle, travaillait déjà dans la salle. Lorsque Michael passa la porte, Liz n’eut pas le temps de l’intercepter. Il entra directement en cuisine et se mit au travail. Maria ricana.

- Gandhi sent monter la frustration…

Elle s’approcha du comptoir. Liz ne pouvait s’empêcher de jeter des regards fréquents vers la cuisine.

- Tu aurais pu me le dire… Ca m’aurait évité de me faire déchirer le cœur.
- Je croyais vraiment qu’il t’aimait.
- Et tu n’as pas vu qu’il était plus avec toi qu’avec moi ? C’est étrange. Tu n’as pas vu non plus sa façon de te regarder.
- Maria…
- Laisse tomber. Je suis habituée au secret maintenant.

Elle s’éloigna, suggérant à Liz d’aller voir Michael. Car même si lui ne lui avait jamais retourné ses sentiments, elle avait tout de même appris certaine chose sur lui. L’une d’elle étant que ce n’était pas du tout dans son caractère de ne pas dire un mot et de s’appliquer aussi bien dans son travail.

- Michael…

« Ne me regarde pas… Je ne lèverai pas la tête. Mon œil au beurre noir n’attiserait que bon nombre de questions. Je ne peux y répondre. Tu ne me croiras pas. Tu ne me croiras pas si je te dis qu’il m’a frappé… »

- Tu pourrais au moins me regarder quand je te parler.
- A quoi ça servirait ?
- C’est juste de la politesse.

« Cesse je t’en prie. Je ne veux pas te dévoiler cette partie de moi. Je ne suis pas près à t’avouer que moi aussi, je peux être malheureux… juste à cause d’une bagarre. Tu es mon amie… Tu n’es pas ma mère. »

Michael se résigna à lever la tête. Le visage de Liz se décomposa.

- Qu’est ce qu’il t’est arrivée.
- Tu ne me croiras pas…
- Max ?
- Non, je me suis fais attaqué par un cygne. Bien sûr Max !

Liz secoua la tête. Elle ne pouvait pas croire que Max ait frappé Michael. C’était tellement en dehors de son caractère.

- Je t’avais dit que tu ne me croirais pas.
- Que s’est-il passé. ?
- Il est venu me voir. Je lui ai tout dit. Aie.

Liz venait de toucher la blessure de Michael.

- Ce n’est pas trop grave. Ca devrait être vite parti.
- Je pourrais le faire disparaître.
- Et pourquoi tu ne le fais pas ?

Michael plongea ses yeux dans ceux de Liz. Elle était si proche qu’il ne lui aurait fallu qu’une seconde pour que ses lèvres atteignent les siennes. Il se maintint cependant.

- Parce que je sais que tu aimes que tout soit… aussi normal que possible.
- Mais ça ne pourra jamais l’être.
- Si tu le souhaites, je ferai en sorte que ce le soit un maximum.

À l’inverse de Max, Michael ne reniait pas –plus !- la normalité. Il avait passé des mois à courir après son côté extra-terrestre, à vouloir en apprendre plus sur lui, ses origines, qui il était, dans le seul but de se trouver une famille. Mais ses sentiments pour Liz l’avaient poussé à réaliser qu’il en avait une de famille. Et que celle-ci était plus forte, et plus sûre que toute celle qu’il aurait pu trouver au cours de sa quête.

- Tu renierais qui tu es… juste pour… moi ?
- Ce n’est pas ce que Roméo et Juliette ont fait l’un pour l’autre ?
- Ce n’est vraiment plus toi…

« Je sais… Ce n’est plus le Michael Guerin que tu connaissais. Je m’assagis à tes côtés. Tu es celle qui m’empêche de tomber. Grâce à toi, je n’ai plus envie de me battre… simplement d’être celui qui te plairait. »

Alors qu’ils se souriaient mutuellement, la porte de derrière s’ouvrit presque brutalement. Max entra.

- Je vous dérange peut-être ?
- Un peu, oui, s’exclama Michael.
- Liz ?

Max s’était tourné vers elle, ne voulant guère avoir affaire à Michael. Il lui tendit la main afin de prouver une fois pour toute à son ami, qu’elle était de son côté à lui et à personne d’autre. Seulement voilà, Liz ne bougea pas. Elle resta aux côtés de Michael, hésitant à faire le pas en avant. Michael ricana.

- Ne te sacrifie pas pour moi !

Il fit le choix à la place de Liz en quittant les lieux sans ne rien ajouter. La jeune fille ne fit rien pour le retenir.

- Tu es resté de son côté.

Liz ne releva pas le regard tout de suite. Elle fixait imperturbablement le sol. Elle connaissait ce ton qu’employait Max. Elle devinait sa mine déconfite, ses yeux atterrés, ses bras ballants. Elle n’avait pas bougé. Elle ne lui avait montré aucun signe de prise de parti. C’était, pour Max, plus éloquent que des mots.

- Tu es…
- Tu m’as rejeté, Max. Comment voulais-tu que je réagisse ? Que je prenne soudain ton parti parce que maintenant, toi, tu te sens prêt? Les choses ne fonctionnent pas comme ça.
- Ce n’est pas… C’est… C’est plus compliqué.
- Non ! Ca ne l’est pas.

Elle le regardait à présent, et plus qu’en profondeur. Il ignorait tout de sa douleur lorsqu’il l’avait rejeté par crainte de perdre son équilibre.

- Tu as fait ton choix.
- Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas me laisser comme ça !
- Ha oui ? Et bien regarde moi !

Esquissant un fin sourire moqueur, Liz grimpa les escaliers pour aller se réfugier dans sa chambre. Max, seul, n’en revenait toujours pas. Souvent, il avait cru que Liz allait lui tourner le dos, cependant, cela n’était jamais arrivé. Il en avait donc déduit qu’elle ne le ferait jamais. Elle était la seule personne à qui il pouvait se confier. Il l’aimait. Il aurait tout fait pour elle. Il l’aurait attendu… il avait estimé qu’elle ferait pareil.

« Elle t’échappe Maxwell. Elle n’est plus entièrement tienne, mais pas encore mienne pour autant. Je sens ta rage, ta déception. Toi, mon ami. Je ne voulais te faire ça… et pourtant, ma décision est prise. Si elle vient à moi… je ne la repousserai pas… plus… plus jamais. »

A suivre...

super la suite vite j'espere qu'elle va se mettre avec mickeal

OH MY DOG (oui DOG) c trop fort comment elle reagit !!!

Finis cette fic mais pas trop vite enfin ...vite une suite mais pas la fin !!!

waouw génial

Euhhh elle est ou la suite ???? on l(attend !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

elle est en préparation
dès que j'ai un peu moins de boulot pour l'école, je l'écris!

en prepa !! YESSSSS vivement qu'elle soit ici !!!!

Partie 9

Roswell high était en pleine effervescence ce matin là. Isabel ne connaissait que trop bien cette attitude déplacée de la part de tous els élèves du lycée. Une nouvelle élève venait de débarquer et chacun voulait la sonder, l’observer comme si il s’agissait d’un animal de foire. La jeune fille était loin d’apprécier ce comportement grégaire. Si l’un s’y mettait, tout le monde suivait automatiquement. Aussi, lorsque l’a nouvelle venue tenta une approche vers elle, elle fut accueillie à bras ouverts.

- Tu es la nouvelle, c’est ça ?
- C’est ça. Je m’appelle Tess.
- Isabel.

Isabel ne s’était pas posé de questions lorsqu’elle avait ramené sa nouvelle amie chez elle. Elle n’avait en rien prévu la réaction de son frère. Max était littéralement resté bouche bée devant Tess. Ce n’était pas tout, quelque chose en elle l’attirait. Quelque chose qu’il avait été incapable d’expliquer.

- Max ?
- Je dois y aller.

Il avait pris la fuite. C’était ce qu’il faisait le mieux en ce moment. A cet instant précis, il n’avait qu’une seule idée en tête : aller voir Liz.

Michael et Liz étaient au beau milieu d’une de leur nombreuse conversation. Bien que celle-ci fut laconique.

« Cette situation me rend fou. Je ne sais plus où je vais. Je perds mon identité. Si tu pouvais cesser l’espace d’une seconde d’être si… toi. Si seulement j’arrivais à me convaincre que je ne ressens pas toutes ces choses chaque fois que nos regards se croisent. Ma vie serait certainement plus simple. »

- Michael.

Le jeune garçon releva la tête. Il avait encore eu une absence, s’égarant dans les méandres de ses pensées. Il se massa les tempes.

- Je devrais y aller.

Liz ricana quelque peu.

- On n’est pas si différents que ça après tout.
- Qu’est ce que ça veut dire ?
- Que lorsque les choses se gâtent, toi aussi, tu fuis.

Michael haussa les épaules, tentant de se montrer désinvolte. Sourire, et faire comme si rien ne le touchait était son seul rempart. S’il cédait… L’hybride ne voulait même pas songer à cette option.

- Cela fait plus de six mois à présent. J’en ai simplement assez de voir la situation stagner. J’ai peut-être envie d’avancer, tu sais. Tu te complais dans cette situation. Elle te convient après tout. Tu n’as pas à choisir. Mais que tu le veuilles ou non, tu devras faire un choix. Et le plus tôt sera le mieux. Parce qu’un jour, tu risques de te réveiller, et tu seras seule. Max ne sera plus là… et moi non plus.

Liz ne le savait que trop bien. Michael ne lui apprenait rien. Elle ne pouvait pas passer sa vie à passer de l’un à l’autre sans que personne n’y voie un inconvénient. Elle se contenta de détourner le regard pour signifier à Michael qu’elle comprenait bien les enjeux de la situation. Cependant elle n’était pas prête à faire un choix. Elle n’était pas prête à affirmer qu’elle voulait être avec l’un plutôt que l’autre. Max était Max… et Michael était Michael. Chacun possédait quelque chose qui la rendait complètement dingue. Michael s’en alla, sans rajouter un mot.

Le soir venu, alors que les deux jeunes gens travaillaient tous les deux au crashdown évitant de croiser le regard de l’autre, ils assistèrent à une scène des plus étrange. Max, entra en trombe dans le restaurant et demander à parler non pas uniquement à Liz, mais également à Michael. Ils s’isolèrent dans l’arrière salle.

- Il y a cette fille… La nouvelle.
- J’en ai entendu parler, fit doucement Liz.
- Isabel l’a ramené chez nous tout à l’heure et…

Il hésita. Peut-être que ce genre d’informations ne devrait pas être divulguées devant Liz. Mais qu’à cela ne tienne. Max avait besoin d’en parler.

- Quand je l’ai vue… j’ai… je me suis senti attiré.
- Tout ce qu’il y a de plus humain Maxwell.

Liz avait baissé les yeux.

- Non, justement. Ce n’était pas naturel… C’était… étrange. Comme si elle n’était pas d’ici.
- C’est ton excuse pour justifier ton attirance pour une autre fille que Liz.

Michael s’amusait à détourner la conversation pour forcer Liz à faire son choix plus rapidement. A ses yeux, Max venait de se griller tout seul. Maria déboula dans l’arrière salle.

- Oh, j’ignorais que je dérangeais un meeting privé auquel seuls les membres du triangle amoureux ne sont conviés.
- Maria, je t’en prie, commença Liz.
- Ce n’est pas la peine, l’interrompit-elle. Je venais juste prévenir Max que Isabel et Blondie l’attendent en salle.
- Blondie ? S’étonna Michael.
- C’est elle, s’affola Max.

Les deux extra-terrestres jetèrent rapidement un coup d’œil dans la salle. Les yeux de Michael se posèrent sur Tess…

« Que m’arrive-t-il ? Quelle est cette sensation qui me parcourre l’échine ? Serait-ce possible que je sois attirée par cette fille pourtant si… commune. Elle n’est pas Liz. Pourtant, je m’imagine la touchant, l’embrassant, la serrant tout contre moi. »

Michael détacha rapidement le regard de la nouvelle élève. Il secoua la tête. Ses yeux se posèrent sur Max. Il comprit immédiatement qu’elle faisait le même effet à Michael.

- Tu as raison… elle est différente.

Liz fronça les sourcils se sentant soudain bien humaine. Les deux jeunes garçons se tournèrent néanmoins vers Liz.

- Quoi ?

La même idée était passée par la tête des deux jeunes hybrides au même moment. Il ne fallait pas sauter sur des conclusions sans prendre la peine de vérifier la véracité de leurs allégations. Il leur fallait une preuve de ce qu’était réellement Tess.

La solution se présenta à eux quelques heures plus tard lorsque Max retrouva une fois de plus la nouvelle chez lui en compagnie d’Isabel. Il appela directement Liz et Michael, qui rameutèrent Alex et Maria.

- Pour la discrétion, vous repasserez, constata Alex alors que cinq adolescents se profilèrent à l’angle de la rue où habitait Tess.

Ils se cachèrent à l’extérieur. La maison semblait vide. Les parents de la nouvelle devaient être de sortie. A supposé qu’elle en ait, avait fait remarqué Maria. Max ouvrit la marche. Il passa sa main devant la serrure, et celle-ci céda. Suivi de Liz, il s’introduisit dans la maison sombre. Il n’y voyait rien à travers la pénombre. Michael, Maria et Alex, faisait les guets hors de la demeure de Tess.

« Ca me rend malade de te savoir dans cette obscurité avec lui, si proche de lui. Ce que j’ai ressenti en voyant cette fille n’est rien comparé à ce qui me traverse le cœur quand je suis à tes côtés. J’aimerais être celui qui sèche tes larmes, qui apaise tes peurs, celui qui avec toi, fouillerait la maison de cette inconnue… Mais une fois de plus, c’est lui, Max Evans, celui que j’envie plus qu’on ne pourrait l’imaginer. »

- Max !

Appela Liz alors qu’elle se penchait au dessus d’une boite qu’elle venait de trouver, caché sous le piano du salon. Stupéfiant ! Devant les yeux ahuris de Max s’étendaient des dizaines, des centaines même de photographies le représentant lui, Michael et Isabel. Plus aucun doute cette fois : Tess n’était pas normale. Il fallait emporter cette boite. Elle s’en rendrait compte. Qu’importe, c’était leur preuve.

Ils l’avaient donc emporté, cette fameuse boite. Elle intrigua même Isabel qui se refusait toujours à croire que sa nouvelle amie était en réalité comme elle. Elle prétendait être à même de détecter ses semblables. Elle n’avait rien ressenti chez Tess.

Pourtant la jeune blonde ne nia rien lorsqu’on la confronta à la boite.

- Je suis l’une des vôtres.
- L’une des nôtres ?
- Souvenez-vous. Je sais qu’au fond de vous, vous me connaissez. Vous m’avez déjà vue quelque part.

En y réfléchissant bien, son visage leur était en effet fort familier. Mais rien n’arriverait à les convaincre qu’elle était l’un des leurs. C’était trop malsain aux yeux des deux garçons qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait.

- Je peux l’expliquer pour Michael, mais pas pour Max.

Tess leur expliqua que là haut, d’où il venait, ils étaient les rois et princes d’une planète en guerre. Elle et Michael régnaient sur Antar. Il était le frère d’Isabel, qui elle-même avait épousé Max, le fidèle bras droit de Michael.

"Alors là-haut, j’étais roi ? Je n’étais pas ton larbin, mais bien celui qui donne des ordres ? Et nous avions l’air de nous entendre si bien. Aucune fille entre nous. Pourquoi ici, sur terre, je ne suis que l’ombre de Max Evans. Pourquoi as-tu pris une si grande importance ?"

- Juste un détail… ici, c’est Max mon frère. On ne va pas avoir à…
- Non, vous n’avez pas vraiment de réelle importance. C’est le couple royal qui compte.
- Sympa !

Isabel se vexa. Elle croisa les bras sur sa poitrine pendant que Michael savourait ce petit moment de gloire. Il lui lança un regard en coin qu’il ne saisit pas..

- Vous avez les communicateurs ?
- Les ?

Tess soupira une nouvelle fois. Elle s’était attendue à ce qu’ils en sachent un peu plus sur leurs origines. Ils n’avaient appris que ce que les papiers du vieux Atherton leur avaient divulgué. Rien de plus.

- Ce n’est pas grand-chose, avait fait remarqué Tess.

Et une fois de plus, elle fut leur éclaireur. Elle leur montra la chambre aux incubateurs et leur parla des communicateurs. Ces objets de forme ovale devaient leur permettre de rentrer en communication avec leur planète, et leur fournir au final, un moyen de rentrer.

- Il faut générer des flashes.

Michael ricana.

- Eux ils en ont quand ils s’embrassent.

Il désigna Max et Liz d’un air dépité.

- Alors, allons-y.
- Je te demande pardon, faillit s’étouffer Liz.
- Embrassez-vous ! Générez les Flashes ! On saura où chercher les communicateurs.

Ce n’est qu’après une longue et périlleuse que Tess finit par convaincre Max et Liz de générer les flashes. Ils auraient normalement dû faire appel à Max et Isabel… mais puisque la terre en avait fait un frère et une sœur.

Michael enrageait. Ils leurs avaient laissé leur intimité pour générer des flashes. Lui n’en pouvait plus. Il se retournait la situation dans la tête. Dans tous les sens, littéralement. Il les imaginait en train de s’embrasser. Le petit groupe attendait sagement à l’extérieur de l’appartement de Michael.

"Parce qu’il a fallu que je propose sarcastiquement mon appartement. Et tu es là, avec lui, en train de… ne me laisse même pas y penser. Je devais être avec toi. Être le roi ne m’intéresse pas. Je t’aime toi… quitte à perdre ce qui faisait de moi un être si particulier. Tu me changes. Je ne veux pas. Mais pour t’avoir à mes côtés, je ferais tout."

Il vit alors Liz. Elle souriait quoique légèrement. Elle n’était pas radieuse. Michael ne pouvait s’empêcher de se dire qu’avec lui, elle l’aurait été, radieuse. Max arriva, un air satisfait sur le visage.

- Nous savons où ils sont.

Michael baissa la tête, alors que les autres s’extasiaient. Plus particulièrement Tess. Isabel ne digérait pas les nouvelles. Alex était plutôt indifférent. Maria ruminait toujours une vieille rancœur…

OH MY DOG !!!! C'est pas max le roi !!! YOUOUOUOUOU trop bon pour une fois c'est pas lui le centre de l'univers, je pense que je vais moins apprecier tess par contre LOL

Merci pour cette suite j'espere que la nouvelle (ben oui je suis deja la a reclamer) arrivera tres vite !!!

Partie 10

Ils avaient les communicateurs. Cette fois-ci, Tess n’était plus simplement réjouie mais exultante. Elle n’arrivait pas à en croire ses yeux. Les ennuis survinrent à peu près à ce moment là. Elle n’avait bien entendu pas mentionner qu’ils avaient tous les quatre un protecteur. Et celui-ci, Nasedo, n’avait pas l’air décidé à les laisser faire usage des ces objets ovales.

- Vous ne comprenez donc pas ! Si vous les utilisez, vous ramènerez à vous tous vos ennemis, ceux qui vous cherchent depuis des années et que vous avez berné !
- Donc, on a des ennemis, s’enquit Max.
- De valeureux ennemis.
- L’activation des communicateurs nous permettront de savoir ce pour quoi on est là et si nous devons repartir ou non !

Les arguments de Tess tenaient la route, surtout aux oreilles de Michael. Ce pour quoi il était là. La réponse aux questions qu’il s’était posées toute sa vie. C’en était presque incroyable. C’était en soi une bonne occasion d’oublier Liz, de prendre du recul, de ne plus se laisser embarquer dans une histoire tumultueuse qui s’achèverait toujours pas elle et Max formant le couple de l’année de Roswell High.

L’annuaire de l’année était sorti. Max et Liz avait été élu couple de l’année, même si leur relation n’avait durée que très peu de temps. Les gens semblaient toujours avoir en tête l’alchimie qui passait si bien entre eux.

« Comme dans mon appartement. Tout est visiblement très bien passé entre vous. Je le jalouse tellement. J’en deviens fou. Je me sens bouillonner, exploser… »

Un roche de la chambre des incubateurs explosa. Michael sursauta. Nasedo le regarda avec un sourire narquois sur le visage.

- Je… je n’ai…

Le protecteur se tourna vers Tess.

- tu veux amener vos ennemis vers des novices qui ne maîtrisent pas leurs pouvoirs.
- Nos pouvoirs ?
- Vous en avez bien plus que vous ne l’imaginer. Quoi ? Vous croyiez que vous étiez simplement doués pour ces minuscules tours de passe-passe ? Vous avez bien des choses à apprendre. Utiliser les communicateurs maintenant, ce serait une erreur.
- Non !

Ce n’était pas Max qui avait pris la parole mais Michael.

- Je veux savoir d’où je viens. Puisque vous semblez en savoir tant sur nous, entraînez nous. Et nous serons prêt à les accueillir.

Nasedo n’eut pas d’autre choix que d’accepter. Tess, souriante, vint se blottir tout contre Michael.

- Je savais que tu lui tiendrais tête.

Il se décolla doucement d’elle. Elle semblait à tout prix vouloir être avec lui, parce que c’était ce que la destinée voulait. Michael ne savait pas très bien comment réagir à cet élan d’affection.

« C’est étrange. Cette fille m’attire mais je ne l’aime pas. C’est toujours extra-terrestre n’est-ce pas ? Tu le sais, toi qui détiens mon cœur. Toi, Liz Parker. Tu observes la scène et tu te demandes ce que tu fais là, à nous écouter, nous qui sommes si différents. Pourquoi es-tu là ? Pour moi… ou pour lui… »

- Allons-y, déclara tout simplement Michael s’écartant de Tess.

Il lança un regard à Liz. Il lui sourit, faiblement, mais tout de même. Il crut même sentir son cœur se desserrer. Ce n’était sans doute que le fruit de son imagination. Cependant, il voulait croire qu’elle craignait de le perdre.
Les quatre extra-terrestres, sous le regard avisé de leur protecteur, combinèrent les communicateurs. Instantanément, une lumière blanche en jaillit. Leurs yeux se posèrent sur la silhouette fine d’une dame aux traits humains. Elle se mit alors à parler. Sa voix était calme et douce, presque maternelle.

- Si maintenant vous me voyez, c’est que vous êtes vivants et en bonne santé. J’ai pris cette forme parce qu’elle vous est familière à tous et qu’elle vous permettra de comprendre ce que je m’apprête à vous dire.

Le regard de Liz se voila. Cette femme venait de chez eux. Max eut un pincement au cœur. Michael s’emplit de fierté. Il avait toujours voulu savoir. Enfin, il allait connaître ses origines.

- Vous tous aviez une vie intérieur. Vous avez périt dans le conflit qui embrasa notre planète mais votre essence a été dupliqué, cloné et mêlé à du matériel génétique humain. C’est ainsi que vous avez pu renaître en ayant forme humaine.

La femme sembla se tourner vers Michael.

- Mon fils, tu étais notre guide adulé par tout un peuple. J’ai envoyé en près de toi ta jeune fiancée.

Le regard de la femme se tourna vers Tess. Un sourire serein s’était emparé de son visage. Michael se tourna vers Isabel et même moment que l’hologramme. Elle devait être… sa sœur… et non celle de Max. Leur destinée sur terre avait dû altérer ces faits.

- Ma fille, l’homme à qui tu es destinée est aussi un bras droit de ton frère.

Max était le bras droit. Il n’était pas le chef comment il l’avait toujours prétendu. Cette position qu’il s’était attribuée ne lui revenait pas de droit. Michael se sentit fier. Liz, toujours en retrait, baissa les yeux. Max fronçait les sourcils. Il trouvait cette scène de plus en plus ridicule. Il était, selon les dires de cette femme destinée à sa sœur. Nasedo, lui aussi en retrait, regardait cette assemblée, l’air consterné.

- Nos ennemies sont sur Terre, reprit-elle. La seule chose qui les différencie de nous c’est le mal qu’ils font autour d’eux. Mon fils, tu devras apprendre à utiliser tes compétences, tes connaissances, à ne pas renier ta position de chef pour combattre l’ennemi et venir nous libérer.

Le cœur de Liz eut un raté. C’était bel et bien leur mission : retourner sur leur planète pour sauver leur peuple.

- Nous voulons y croire et j’attends le moment où je pourrai de nouveau vous serrer dans mes bras. Je ne vis que pour cela. Aidez-nous! Je vous espère, je vous attends.

La femme disparut dans une lumière scintillante. Michael avait un fin sourire sur les lèvres. Non seulement parce qu’il venait d’hériter d’un trône, mais également, parce qu’il savait à présent pourquoi il était sur terre. Toutes ses convictions disparurent cependant lorsqu’il posa son regard sur Liz. Elle semblait totalement détruite par ce qu’elle venait d’apprendre. Un jour ou l’autre, ils partiraient, tout les deux. Pourquoi faire un choix ?

« Je le vois dans tes yeux. Tu crois pouvoir me dissimuler ton malheur ? Tu es désemparée. J’ose même imaginer que c’est à cause de moi. Mais il y a lui aussi. Je ne suis pas l’unique cause de ton désarroi. »

Max se mit à ricaner, traitant cette apparition avec désinvolture. Il s’attisa par la même les foudres de Tess, absolument ravie de s’être entendu appelé « jeune fiancée » de Michael.

- C’est un tissu d’inepties ! Je suis destiné à ma sœur !
- Elle n’est pas ta sœur, s’exclama Tess. Ce n’est qu’une conception humaine. Isabel est la sœur de Michael.
- Et tu t’attends à ce que du jour au lendemain je cesse de la considérer comme ma sœur ? Tu rêves !
- Il le faudra bien !
- Il ne faudra rien du tout, intervint Isabel.

Elle abondait dans le sens de Max. elle venait soi disant de voir sa mère mais n’arrivait pas à être touchée de cette rencontre. Elle n’avait vu qu’une ombre allant à l’encontre de toutes ses convictions.

- En ce qui me concerne, ce qui vient de se passer ne va pas changer ma façon de vivre.
- La mienne non plus, ajouta Max.
- C’est parce que dans cette version tu n’es pas le chef ?

« C’est parce que tu ne diriges plus rien, Maxwell ? Oublie que tu dois aimer ta sœur, concentre toi sur le reste. C’est notre vie, notre planète, que tu le veuilles ou non... que je le veuille ou non. »

- Tu es ridicule, Michael. Ça n’a rien à voir !
- Parfait. On oublie le passage où tu aimes ta sœur. Nos ennemis sont sur terre.
- Et ?
- Et ils viendront jusqu’à vous.

Nasedo qui avait joué son rôle de protecteur sage tout au long prenait à présent position. Ses inquiétudes étaient fondées.

- Ils sont redoutables.

Michael le regardait avec une pointe d’admiration dans les yeux.

- J’ai toujours su qu’il y avait quelque chose, mais je ne savais pas que c’était si important.
- Maintenant vous savez. Il vous faut développer vos pouvoirs. Vous pouvez nier votre destinée. Le signal a déjà été envoyé à vos ennemis. Ils sont déjà en route.

Max prit une posture qui se voulait imposante. Michael se joint à lui. Il n’allait plus diriger, du moins plus seul à présent. Michael commença

- Tout ne sera jamais comme avant mais quoi qu’il arrive on doit rester ensemble.
- Tout repose sur nous quatre, compléta Max.

Liz sentit son cœur s’émietter. Ce n’était pas seulement un, mais bien les deux qui choisissaient leur destinée.

- Michael, souffla Tess en s’approchant langoureusement de lui. Je savais que c’était écrit.

Il s’écarta d’elle. Il jeta un regard à Max, qui avait semblé espérer un moment qu’il se détourne de Liz. Michael vint près de cette dernière.

- Je n’abandonne pas. Reste.
- Je… après ce que j’ai entendu, je ne peux pas. Vous devez suivre votre destinée… tous les deux, même si…

Même si Max ne pouvait pas aimer Isabel. Elle était amoureuse de Michael. C’était à présent clair. Mais lui, il avait Tess. Liz hocha faiblement la tête et quitta la grotte. Michael voulut aller à sa suite. Max l’en empêcha. Il avait compris que le cœur de la belle appartenait désormais à un autre, mais…

- Elle a besoin de temps.

« Tu m’avais choisi… moi ? Tu étais… Je ne peux y croire. C’est pourtant le cas. Et je te regarde t’éloigner, tout doucement. J’avais juré de ne jamais te laisser filer. J’ai failli à ma promesse. Je te retrouverai. Je t’aimerai. Ce sera toi et moi. Mais pour l’instant… j’ai une destinée à accomplir… »

haaa et la suite elel est ouuuuuuuuuu ????

Dans ma tête :'(
J'ai jamais le temps d'écrire, mais je m'y remets très vite!

PLEASE UNE SUITE ET FIN PLEASE

c'est trop bien pour pas qu'on sache comment ça va finir

please