Voici la suite et fin :
Michael, avant d’ouvrir la porte – Max, je t’avais dit de… Liz ? Saches que tu n’es pas la bienvenue ici !
Maria, derrière – Liz ? Liz est ici ? Pousse-toi ! (devant la porte) Liz, Max ! Vous deux ensemble ! Entrez, entrez !
Liz – C’est gentil de nous recevoir.
Maria – Liz, avant que tu dises quoique ce soit, j’aimerais parler. On était tellement en colère que tu soies parties. On t’en voulait vraiment mais si on n’avait pas été si stupides ou aveugles, peut-être qu’on aurait eu le cran de venir vers toi et de te demander ce que toi, tu attendais. Puis les mois ont passé, les années. Le fossé s’est creusé, on s’est éloigné. Tout ça, c’est de notre faute aussi. Aujourd’hui je te regarde, tu es enfin revenue. J’aurais aimé rester proche de toi, j’aurais aimé être ta demoiselle d’honneur, j’aurais aimé, ne serait-ce que connaître le mari de celles qui a été ma meilleure amie pendant plus de dix ans. Et je sais que…
Liz – Attends, laisse-moi parler…
Maria – … je sais que peut-être tu m’en veux encore et…
Liz – Attends ! Je n’ai aucune idée de quoi tu me parles.
Maria – Quoi ?
Max – Liz ne se souvient pas de toi. Elle est amnésique.
Maria – Mais c’est impossible. C’est moi Maria, tu ne sais pas qui je suis.
Liz – Désolée.
Maria – Ce n’est pas grave. Assis-toi, tu veux boire quelque chose ?
Liz – Non, merci. Je suis venue pour tirer cette histoire au clair.
Michael – Tu profites de ton absence de mémoire pour te faire plaindre ?
Maria – Michael, tais-toi !
Liz – Je suis sûre que si je me souvenais de tout, ce serait plus simple. Mais voilà, je n’ai abandonné personne après le lycée et j’ai des lettres le prouvant. J’ai essayé de vous contacter de nombreuses fois et de vous retrouver mais ces lettres ne sont jamais arrivées.
Michael – Si tu les as gardées, c’est normal qu’elles ne soient jamais arrivées !
Max – Elle ne les a pas gardées, son mari les avait eues d’Isabel.
Maria – Isabelle ? Qu’est-ce qu’Isabelle vient faire dans cette histoire ?
Michael – Quel avantage Isabel aurait eu à nous manipuler ?
Max – Me punir, convaincre Liz de me juger coupable.
Maria – C’est impensable !
Michael –Pas tant que ça. Mais il est tant qu’elle paye.
Liz – Attendez, pourquoi Isabel voudrait te punir, Max ?
Max – Et bien ma sœur…
Liz – Ta sœur ?
Maria – Tu ne te souviens vraiment de rien ?
Max – Isabel est ma sœur. Et disons qu’elle avait ses raisons de m’en vouloir.
Liz – Que s’est-il passé ?
Michael – En fait…
Max – Pour faire court, j’ai failli l’entraîner dans un voyage sans retour avec la fille que j’avais mise enceinte si on avait pas découvert à temps que c’était une meurtrière.
Liz – C’est insensé, je croyais qu’on sortait ensemble.
Maria – Pas techniquement.
Liz – Alors tu sortais avec une meurtrière ? Et tu as maintenant un enfant quelque part ?
Michael – On suppose que la fille et le bébé sont mort très peu de temps après.
Liz – Je n’ai pas tout compris.
Max – L’important, c’est que c’est de ma faute et que tu nous tous sauvés.
Liz – Moi ?
Michael – Pour Isabel, alors ?
Max – Je crois que le fait qu’on sache la vérité la punit suffisamment.
Maria – C’est vrai. En attendant, le club est fermé ce soir, vous restez ?
Liz – Non, je crois qu’on va plutôt rentrer.
Maria – Déjà ?
Liz – Je te ferais signe si ma mémoire revient.
Maria – Ne t’inquiète pas tu ne m’échapperas plus.
Michael – Max, tu peux rester si tu veux.
Max – Maintenant que mes affaires sont là-bas…
***
Max – Peut-être que maintenant nous sommes seuls pour de bon ?
Liz – Il est temps qu’on rattrape le temps perdu.
Elle se dirigea vers la chambre à coucher. Ils étaient en plein milieu de la journée et n’avaient même pas déjeuné.
Il l’embrassa tendrement et elle répondit à son baiser avec d’autant plus d’intensité, leurs corps palpitaient et ne résistaient plus, le peu de tissu qui les séparait en cette belle journée tomba rapidement. Leurs esprits ne réfléchissaient plus, toute la raison avait disparue ; seul le contact importait, chaque parcelle de leur peau devaient se toucher, les caresses se multipliaient, aucun autre sens n’ait actif, ces deux corps amants, trop longtemps éloignés se retrouvèrent dans la plus grande complicité et pour le plus grand plaisir de nos héros.
***
Liz – Pour une première fois !
Max – En fait, c’est même une première fois pour nous deux parce qu’au lycée…
Liz – Je sais.
Max – On n’a jamais vraiment…
Liz – Max, je sais.
Max – Alors tu te souviens de ça ?
Liz – Bien sûr, pourquoi aurais-je oublié ?
Max – Et ton amnésie ?
Liz – De quelle amnésie est-ce que tu parles ?
Max – A quoi tu joues depuis deux jours ?
Liz – Je me souviens parfaitement de tout.
Max – Et pourtant ce matin encore ?
Liz – On a été voir Michael et Maria, on a dit qu’on se réconcilierait mais ça prendra du temps parce que ça fait des années et qu’on redevient pas meilleures amies du jour au lendemain surtout après…
Max – Liz, non ne pleure pas.
Liz – Max, je ne peux pas faire semblant d’avoir tout effacé. Isabelle est mon amie et je sais que ce qu’elle a fait est moche mais c’est comme ça. Je suis resté auprès d’elle parce qu’elle souffrait tellement, plus que tu ne te l’imagineras jamais.
Max – Ne me parle pas de souffrance…
Liz – Et Kyle aussi, il sait mais tant pis.
Max – Kyle justement, il t’a traité quand tu as été amnésique.
Liz – Max, je n’ai jamais été amnésique !
Max – Je l’appelle, où est le numéro ?
Liz – Le numéro d’Isabelle est dans le carnet qu’il y a dans mon sac.
***
Kyle – Allo ?
Max – Kyle, je sais que ça fait longtemps…
Kyle – Comment ose-tu appeler ici après ce que tu as fait !
Max – Ecoute, c’est pour Liz…
Kyle – Je me fiche bien de Liz, de toi ou de tout le monde ! Michael a appelé ici, il y a environ une heure, ne me dis pas que tu y es pour rien !
Max – Mais qu’est-ce qu’il se passe ?
Kyle – Ne joue pas les innocents ! Elle s’est tuée ! Elle s’est tuée à cause de toi !
Liz – Max, tout va bien ? Ça a raccroché ?
Max – Isabelle…
Liz – Oui ?
Max – Elle s’est tuée.
Liz – Ah ! Oh mon dieu !
Max – Ecoute, je sais ce que tu as dit, on ne peut pas tout effacer. Mais je suis prêt à tout recommencer parce que je ne peux pas me séparer de toi ; parce que je t’aime trop.
Liz – Isabelle …
Max – Je suis désolée.
Liz – Je crois qu’elle ne tenait qu’à un fil depuis longtemps malgré les apparences. J’aimerais te dire qu’on ne doit plus se revoir parce que c’est trop dur pour toi, pour moi et pour tout le monde mais j’ai tellement envie que tu restes ; je t’aime Max, dis-moi que tu ne me quitteras pas.
Max – Plus jamais.
***
Fin.
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j'ai hate de lire la suiteeeeeeeeee viteeeeeeeeeeeeeeeee 
j'adore